Une première édition pleine de promesses. Le rideau est tombé samedi dernier sur le festival culturel et des arts d’Abobo (FESTICA), au Complexe sportif d’Abobo. Là où même, 48heures plus tôt, soit le jeudi 29 décembre 2011, il avait ouvert avec fanfare ses portes. Durant trois jours, une cinquantaine d’artistes chanteurs, comédiens et humoristes ont égayé les populations de cette vaste commune d’Abidjan. La cérémonie de clôture s’est résumée essentiellement en une série d’allocutions. D’entrée, M. Kunta Mader, initiateur de l’événement à travers sa structure KMFE, a dit toute sa gratitude au ministre Adama Toungara, également maire d’Abobo, pour son immense soutien. Aussi a-t-il remercié M. Jean-Louis Billon, président de la chambre de commerce et d’industrie Côte d’Ivoire (CCI) et le commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao pour leur appui. Au nom du maire Toungara, Touré Idrissa Kennedy, adjoint au maire, a plaidé pour la pérennisation du festica. « Un enfant est né, il nous appartient de veiller sur lui pour qu’il grandisse. Kunta a créé ce festival, qui doit exister même si son initiateur n’est pas là. Il appartient à Abobo », a plaidé M. Touré, non sans inviter M. Billon à venir partager son expérience avec les jeunes de cette cité. Séance tenante, le patron de la CCI a répondu favorablement à cette sollicitation, rappelant au passage qu’il fut élève au collège moderne d’Abobo où il a passé une bonne partie de son adolescence. Pour lui, le festival doit survivre afin de faire de la commune un véritable centre de la culture. Ensuite, il a exhorté habitants d’Abobo à tourner la page de la guerre et à s’inscrire dans la réconciliation pour que la cohésion puisse exister à dans leur cité. Les artistes Bailly Spinto, Wedji Ped et Affou Kéïta ont apporté une note de gaieté à la manifestation.
Y.S
Y.S