Le ministre de la Justice, Ahoussou Jeannot, a confié, hier, en marge d’une cérémonie de don de l’ambassade des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire, qu’il y avait des blocages à la manifestation de la vérité sur la disparition de Guy-André Kieffer.
Pourquoi l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer est-elle allée si vite sous l’actuel pouvoir ? Selon le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou, il y avait des blocages. « Depuis notre arrivée, nous avons travaillé à accélérer les choses. Toutes les commissions rogatoires qui venaient de France étaient bloquées à un certain niveau », a-t-il révélé. A l’en croire, les autorités ivoiriennes ont travaillé en toute transparence pour aider à l’avancée des recherches parce qu’il n’y avait rien à cacher. Le garde des sceaux a indiqué que la justice nationale et son homologue française travaillent en étroite collaboration. Il en veut pour preuve l’autorisation accordée pour le rapatriement en France des restes supposés de Kieffer pour le test d’Adn. Jeannot Ahoussou se prononçait en marge d’une cérémonie de don des Etats-Unis à la justice ivoirienne via son ambassade. D’une valeur de cent mille dollars (plus de 51. 000. 000 FCfa), ce geste est un ensemble de bureaux complets (ordinateurs, consommables informatiques, matériels audiovisuels, mobiliers et fournitures de bureau) destinés au ministère et à quinze juridictions réparties sur le territoire national. Le diplomate a rappelé que de nombreux juges ont été récemment affectés dans des localités dont plusieurs sont situées dans des zones qui ont été touchées par la crise postélectorale. « Cette aide va rendre les palais de justice pleinement fonctionnels et leur permettre de mieux servir les populations », a-t-il projeté. Et, il a ajouté que ce don va accroître les capacités du ministère dans la production de documents judiciaires. L’ambassadeur Philip Carter III a réaffirmé la volonté de son pays d’être « un partenaire inconditionnel » de la Côte d’Ivoire dans la reconstruction des institutions démocratiques. « Nous nous engageons avec la Côte d’Ivoire vers un partenariat pour renforcer l’etat de droit et assurer le respect des droits de l’Homme pour garantir une paix durable », a-t-il confié.
Jeannot Ahoussou a dit « merci » pour ce geste qui, implicitement, met la justice ivoirienne en face de trois défis : la poursuite de la construction d’un état de droit, un meilleur respect des droits de l’Homme et la conformité aux normes internationales. Il a indiqué que l’institution judiciaire nationale est en voie de développement. Et, il a promis tout mettre en œuvre pour relever les défis cités plus haut afin que la Côte d’Ivoire soit belle. Il a exhorté les animateurs du milieu de la justice à être plus proches de la population. « Nous devons prendre conscience de l’importance de notre rôle dans la construction du pays. La justice ivoirienne doit inspirer confiance aux investisseurs et à la population », a-t-il insisté.
Bamba K. Inza
Pourquoi l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer est-elle allée si vite sous l’actuel pouvoir ? Selon le ministre de la Justice, Jeannot Ahoussou, il y avait des blocages. « Depuis notre arrivée, nous avons travaillé à accélérer les choses. Toutes les commissions rogatoires qui venaient de France étaient bloquées à un certain niveau », a-t-il révélé. A l’en croire, les autorités ivoiriennes ont travaillé en toute transparence pour aider à l’avancée des recherches parce qu’il n’y avait rien à cacher. Le garde des sceaux a indiqué que la justice nationale et son homologue française travaillent en étroite collaboration. Il en veut pour preuve l’autorisation accordée pour le rapatriement en France des restes supposés de Kieffer pour le test d’Adn. Jeannot Ahoussou se prononçait en marge d’une cérémonie de don des Etats-Unis à la justice ivoirienne via son ambassade. D’une valeur de cent mille dollars (plus de 51. 000. 000 FCfa), ce geste est un ensemble de bureaux complets (ordinateurs, consommables informatiques, matériels audiovisuels, mobiliers et fournitures de bureau) destinés au ministère et à quinze juridictions réparties sur le territoire national. Le diplomate a rappelé que de nombreux juges ont été récemment affectés dans des localités dont plusieurs sont situées dans des zones qui ont été touchées par la crise postélectorale. « Cette aide va rendre les palais de justice pleinement fonctionnels et leur permettre de mieux servir les populations », a-t-il projeté. Et, il a ajouté que ce don va accroître les capacités du ministère dans la production de documents judiciaires. L’ambassadeur Philip Carter III a réaffirmé la volonté de son pays d’être « un partenaire inconditionnel » de la Côte d’Ivoire dans la reconstruction des institutions démocratiques. « Nous nous engageons avec la Côte d’Ivoire vers un partenariat pour renforcer l’etat de droit et assurer le respect des droits de l’Homme pour garantir une paix durable », a-t-il confié.
Jeannot Ahoussou a dit « merci » pour ce geste qui, implicitement, met la justice ivoirienne en face de trois défis : la poursuite de la construction d’un état de droit, un meilleur respect des droits de l’Homme et la conformité aux normes internationales. Il a indiqué que l’institution judiciaire nationale est en voie de développement. Et, il a promis tout mettre en œuvre pour relever les défis cités plus haut afin que la Côte d’Ivoire soit belle. Il a exhorté les animateurs du milieu de la justice à être plus proches de la population. « Nous devons prendre conscience de l’importance de notre rôle dans la construction du pays. La justice ivoirienne doit inspirer confiance aux investisseurs et à la population », a-t-il insisté.
Bamba K. Inza