• Le président national chassé à Divo
C'est connu, les chasseurs traditionnels, communément appelés ''Dozo'', ne font pas partie intégrante de l'armée régulière. Même s'ils ont été sollicités par les populations, dans certaines localités du pays pendant la crise post-électorale pour des opérations de sécurisation en l'absence des forces de l'ordre, il n'en demeure pas moins qu'ils restent des forces parallèles. C'est pourquoi, au moment où le pays renoue avec la normalité, le préfet de la région du Lôh-Djiboua et du département de Divo, Joseph Kpan Dro, monte au créneau pour mettre fin à leurs agissements. Selon une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse (AIP), l'administrateur civil a clairement fait savoir mercredi 11 janvier 2012 à un chef de cette confrérie, qu'il ne veut plus les voir s'exhiber dans les rues avec leurs armes. ''Je ne veux voir personne avec des armes en dehors des policiers, des gendarmes et des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci)'', a-t-il fait savoir au chef de la confrérie Dozo de Côte d'Ivoire, Dosso Sory. C'était à l'occasion de la cérémonie consacrée à l'installation de la base locale de la Fédération nationale de la confrérie Dozo de Côte d'Ivoire (FENACODOCI). Le préfet a motivé sa décision par le fait que le comportement ostentatoire de ces chasseurs traditionnels en rajoute à la peur des ''populations traumatisées'' par la guerre post-électorale. Tout en stigmatisant le fait que ces chasseurs traditionnels ne disposent d'aucune autorisation de port d'arme, Joseph Kpan a indiqué que l'existence des ''Dozo'' peut être source d'insécurité pour les populations civiles de la région. Sans chausser de gant, le préfet a demandé séance tenante au président de la FENACODOCI de mettre fin à sa cérémonie qui n'a d'ailleurs pas reçu son autorisation préalable. ''Je vous demande d'arrêter votre manifestation. Elle n'est pas autorisée. D'ailleurs, je ne veux plus de manifestation de ''Dozo'' dans ma circonscription sans autorisation préalable de ma part'', a-t-il assené courageusement. A noter que cela fait plusieurs mois que Dosso Sory sillonne la Côte d'Ivoire pour procéder à l'installation des sections de sa fédération. Et il a bien fallu l'étape de Divo pour qu'il soit rappelé à l'ordre dans un pays organisé.
G. DE GNAMIEN
C'est connu, les chasseurs traditionnels, communément appelés ''Dozo'', ne font pas partie intégrante de l'armée régulière. Même s'ils ont été sollicités par les populations, dans certaines localités du pays pendant la crise post-électorale pour des opérations de sécurisation en l'absence des forces de l'ordre, il n'en demeure pas moins qu'ils restent des forces parallèles. C'est pourquoi, au moment où le pays renoue avec la normalité, le préfet de la région du Lôh-Djiboua et du département de Divo, Joseph Kpan Dro, monte au créneau pour mettre fin à leurs agissements. Selon une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse (AIP), l'administrateur civil a clairement fait savoir mercredi 11 janvier 2012 à un chef de cette confrérie, qu'il ne veut plus les voir s'exhiber dans les rues avec leurs armes. ''Je ne veux voir personne avec des armes en dehors des policiers, des gendarmes et des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci)'', a-t-il fait savoir au chef de la confrérie Dozo de Côte d'Ivoire, Dosso Sory. C'était à l'occasion de la cérémonie consacrée à l'installation de la base locale de la Fédération nationale de la confrérie Dozo de Côte d'Ivoire (FENACODOCI). Le préfet a motivé sa décision par le fait que le comportement ostentatoire de ces chasseurs traditionnels en rajoute à la peur des ''populations traumatisées'' par la guerre post-électorale. Tout en stigmatisant le fait que ces chasseurs traditionnels ne disposent d'aucune autorisation de port d'arme, Joseph Kpan a indiqué que l'existence des ''Dozo'' peut être source d'insécurité pour les populations civiles de la région. Sans chausser de gant, le préfet a demandé séance tenante au président de la FENACODOCI de mettre fin à sa cérémonie qui n'a d'ailleurs pas reçu son autorisation préalable. ''Je vous demande d'arrêter votre manifestation. Elle n'est pas autorisée. D'ailleurs, je ne veux plus de manifestation de ''Dozo'' dans ma circonscription sans autorisation préalable de ma part'', a-t-il assené courageusement. A noter que cela fait plusieurs mois que Dosso Sory sillonne la Côte d'Ivoire pour procéder à l'installation des sections de sa fédération. Et il a bien fallu l'étape de Divo pour qu'il soit rappelé à l'ordre dans un pays organisé.
G. DE GNAMIEN