Le général de division Michel Gueu a eu de la veine. Les tueurs à gages jetés à ses trousses se sont trompés de cible.
C’est le général de division, Michel Gueu, qui était la cible des tueurs. Et, c’est son neveu Serges Tobo qui a reçu la balle assassine. N’Drin Alfred Jaurès, ex-garde du corps de Stéphane Kipré, gendre de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, est facilement passé aux aveux. Il a été appréhendé à Aboisso pour meurtre, séquestration et vol de véhicule. L’informaticien de formation était le cerveau du commando qui a tué à bout portant le neveu du général de division, Michel Gueu, le nommé Serges Tobo, le 12 novembre dernier, à la Riviéra Palmeraie. Non loin de la pharmacie «Du bonheur». Il est détenu depuis décembre dernier au bâtiment C de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). C’est au sortir d’une réunion clandestine entre militaires exilés au Ghana, qu’Alfred est tombé dans les filets des éléments de la gendarmerie nationale. Interrogé le 7 et le 21 décembre par la brigade de recherches, Alfred s’est mis à table pour expliquer la «mission et les objectifs» visés par son commando. Selon lui, la mort de Serges Tobo est une erreur dans la mesure où c’est le général Michel Gueu qui était dans leur viseur. Les informations erronées données par les indics sur la présence de l’officier général dans la capitale économique ont déjoué le plan d’attaque des assassins. Faut-il rappeler que le jour du meurtre, aux alentours de 16 heures, N’Drin Alfred Jaurès en costume et armé d’un Uzi (arme automatique qui tire par rafales), accoste la mauvaise cible. Il lui intime l’ordre de lui remettre les clés du véhicule de type 4X4, de marque Prado. Duquel Tobo Serges vient de descendre. Ce dernier refuse. Sans crier gare, Alfred ouvre alors le feu sur Serges Tobo. Il est atteint dans le dos et à la nuque. Le neveu du chef d’état-major particulier du président de la République, succombe à ses blessures. Le tueur ne s’arrête pas là. Il prend en chasse le frère de Serges Tobo qui était avec lui au moment des faits. Pour tromper la vigilance des riverains qui ne se doutent de rien, l’assassin se met à crier «au voleur». N’ayant pu le rattraper, le tueur s’engouffre dans un taxi avec l’un de ses complices, pour s’évanouir dans la nature. Mais il a été rattrapé par les faits. Pendant les différentes auditions des officiers de police judiciaire, l’homme continue de détailler leur funeste plan. Les enquêteurs apprennent par la suite que plusieurs personnalités figurent sur la liste «noire». Il s’agit d’autorités militaires, de certains ministres, d’autorités judiciaires et certains opérateurs économiques. Selon les aveux obtenus, le commando est en parfaite intelligence avec les déserteurs de l’armée, réfugiés au Ghana. Ils communiquent sur Internet via des mails et des sms. Alfred N’Drin a cité également certains de ses complices. La gendarmerie s’active à mettre le grappin sur ces derniers.
Bahi K
C’est le général de division, Michel Gueu, qui était la cible des tueurs. Et, c’est son neveu Serges Tobo qui a reçu la balle assassine. N’Drin Alfred Jaurès, ex-garde du corps de Stéphane Kipré, gendre de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, est facilement passé aux aveux. Il a été appréhendé à Aboisso pour meurtre, séquestration et vol de véhicule. L’informaticien de formation était le cerveau du commando qui a tué à bout portant le neveu du général de division, Michel Gueu, le nommé Serges Tobo, le 12 novembre dernier, à la Riviéra Palmeraie. Non loin de la pharmacie «Du bonheur». Il est détenu depuis décembre dernier au bâtiment C de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). C’est au sortir d’une réunion clandestine entre militaires exilés au Ghana, qu’Alfred est tombé dans les filets des éléments de la gendarmerie nationale. Interrogé le 7 et le 21 décembre par la brigade de recherches, Alfred s’est mis à table pour expliquer la «mission et les objectifs» visés par son commando. Selon lui, la mort de Serges Tobo est une erreur dans la mesure où c’est le général Michel Gueu qui était dans leur viseur. Les informations erronées données par les indics sur la présence de l’officier général dans la capitale économique ont déjoué le plan d’attaque des assassins. Faut-il rappeler que le jour du meurtre, aux alentours de 16 heures, N’Drin Alfred Jaurès en costume et armé d’un Uzi (arme automatique qui tire par rafales), accoste la mauvaise cible. Il lui intime l’ordre de lui remettre les clés du véhicule de type 4X4, de marque Prado. Duquel Tobo Serges vient de descendre. Ce dernier refuse. Sans crier gare, Alfred ouvre alors le feu sur Serges Tobo. Il est atteint dans le dos et à la nuque. Le neveu du chef d’état-major particulier du président de la République, succombe à ses blessures. Le tueur ne s’arrête pas là. Il prend en chasse le frère de Serges Tobo qui était avec lui au moment des faits. Pour tromper la vigilance des riverains qui ne se doutent de rien, l’assassin se met à crier «au voleur». N’ayant pu le rattraper, le tueur s’engouffre dans un taxi avec l’un de ses complices, pour s’évanouir dans la nature. Mais il a été rattrapé par les faits. Pendant les différentes auditions des officiers de police judiciaire, l’homme continue de détailler leur funeste plan. Les enquêteurs apprennent par la suite que plusieurs personnalités figurent sur la liste «noire». Il s’agit d’autorités militaires, de certains ministres, d’autorités judiciaires et certains opérateurs économiques. Selon les aveux obtenus, le commando est en parfaite intelligence avec les déserteurs de l’armée, réfugiés au Ghana. Ils communiquent sur Internet via des mails et des sms. Alfred N’Drin a cité également certains de ses complices. La gendarmerie s’active à mettre le grappin sur ces derniers.
Bahi K