Ils ont marqué chacun à son niveau, la vie de l’armée (dans son ensemble) en Côte d’Ivoire. Les généraux Philippe Mangou, Edouard Tiapé Kassaraté et Mathias Yamouin Doué. Aujourd’hui, ces trois officiers généraux de l’Armée et de la Gendarmerie, ne sont plus sous les feux de projecteurs et ne ‘’commandent’’ plus. Ils n’ont pas pour autant coupé avec le nouveau régime en place depuis le 11 avril 2011. Mieux, nos sources sont formelles, ces hauts cadres de l’armée, ne sont pas inactifs aux côtés du régime Ouattara qui se démène pour ramener la sécurité sur l’étendue du territoire ivoirien, et au niveau des frontières. Le général de division Mathias Doué était en exil depuis novembre 2004 après l’échec de ‘’l’opération Dignité’’ lancée par le régime Gbagbo pour mâter l’ex-rébellion.
Rentré en Côte d’Ivoire après la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo en avril 2011, l’ancien chef d’état-major (Cema) des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) est régulièrement consulté sur les questions sécuritaires par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, et le premier ministre-ministre de la défense Guillaume Soro. Il est en contact permanent, a-t-on appris, avec le général Gueu Michel qui est le chef d’état major particulier du chef de l’Etat.
En ce qui concerne le général de corps d’armée, Edouard Tiapé Kassaraté, il bénéficie de la sympathie du président de la République qui, dit-on, compte encore sur lui pour conscientiser et redresser la Gendarmerie nationale. L’ancien commandant supérieur de ce corps d’élite, sans bruit, conseille et oriente son successeur, le général Kouakou Gervais. Bénéficiant encore de la sympathie des gendarmes, le général Kassaraté ne ménage aucun effort pour sensibiliser ses anciens administrés à la discipline et au respect des nouvelles autorités. Le général quatre (4) étoiles, faut-il le rappeler, a participé aux travaux de la Commission de redressement des grades dans l’armée, créée il y a quelques mois par le président de la République. Cette commission a rendu son verdict. Quant à l’ancien chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds), le général de corps d’armée, Philippe Mangou, il n’a pas rompu les amarres avec le régime en place.
De nouvelles missions
Comme Kassaraté son égal en grade, Philippe Mangou est consulté par le président Ouattara et le premier ministre Soro dans le cadre de la mise en place de la nouvelle armée. L’ex-Cema est en étroite collaboration avec son successeur, le général de division Soumaïla Bakayoko avec qui, il a travaillé à la réunification de l’armée dans le cadre du Centre de commandement intégré (Cci) alors mis en place par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Le général Mangou, dans la discrétion, mène des missions de bons offices auprès des ex-Fds qui ont pris leur distance ou qui hésitent à collaborer sincèrement avec l’actuel pouvoir. Mangou et Kassaraté s’étaient désolidarisés de l’ancien chef de l’Etat pendant la crise armée post-électorale, et ont fait allégeance au président Ouattara après la chute de Laurent Gbagbo.
Le général Mathias Doué qui en voulait au régime déchu, n’a pas attendu pour regagner la Côte d’Ivoire et se mettre immédiatement à la disposition du nouveau pouvoir. Aujourd’hui, les trois généraux continuent de percevoir normalement leur salaire. Nos sources indiquent qu’il prendront une part active au niveau de la tenue des assises des armées annoncées par le chef de l’Etat, le jeudi 12 janvier 2012, lors des vœux de nouvel an au Palais présidentiel au Plateau. Après ces assises, ils pourraient se voir confier de nouvelles missions relatives à la formation à l’extérieur, des officiers et sous officiers des Frci, de la gendarmerie et même de la police nationale.
BAMBA Idrissa
Rentré en Côte d’Ivoire après la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo en avril 2011, l’ancien chef d’état-major (Cema) des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) est régulièrement consulté sur les questions sécuritaires par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, et le premier ministre-ministre de la défense Guillaume Soro. Il est en contact permanent, a-t-on appris, avec le général Gueu Michel qui est le chef d’état major particulier du chef de l’Etat.
En ce qui concerne le général de corps d’armée, Edouard Tiapé Kassaraté, il bénéficie de la sympathie du président de la République qui, dit-on, compte encore sur lui pour conscientiser et redresser la Gendarmerie nationale. L’ancien commandant supérieur de ce corps d’élite, sans bruit, conseille et oriente son successeur, le général Kouakou Gervais. Bénéficiant encore de la sympathie des gendarmes, le général Kassaraté ne ménage aucun effort pour sensibiliser ses anciens administrés à la discipline et au respect des nouvelles autorités. Le général quatre (4) étoiles, faut-il le rappeler, a participé aux travaux de la Commission de redressement des grades dans l’armée, créée il y a quelques mois par le président de la République. Cette commission a rendu son verdict. Quant à l’ancien chef d’état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds), le général de corps d’armée, Philippe Mangou, il n’a pas rompu les amarres avec le régime en place.
De nouvelles missions
Comme Kassaraté son égal en grade, Philippe Mangou est consulté par le président Ouattara et le premier ministre Soro dans le cadre de la mise en place de la nouvelle armée. L’ex-Cema est en étroite collaboration avec son successeur, le général de division Soumaïla Bakayoko avec qui, il a travaillé à la réunification de l’armée dans le cadre du Centre de commandement intégré (Cci) alors mis en place par l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Le général Mangou, dans la discrétion, mène des missions de bons offices auprès des ex-Fds qui ont pris leur distance ou qui hésitent à collaborer sincèrement avec l’actuel pouvoir. Mangou et Kassaraté s’étaient désolidarisés de l’ancien chef de l’Etat pendant la crise armée post-électorale, et ont fait allégeance au président Ouattara après la chute de Laurent Gbagbo.
Le général Mathias Doué qui en voulait au régime déchu, n’a pas attendu pour regagner la Côte d’Ivoire et se mettre immédiatement à la disposition du nouveau pouvoir. Aujourd’hui, les trois généraux continuent de percevoir normalement leur salaire. Nos sources indiquent qu’il prendront une part active au niveau de la tenue des assises des armées annoncées par le chef de l’Etat, le jeudi 12 janvier 2012, lors des vœux de nouvel an au Palais présidentiel au Plateau. Après ces assises, ils pourraient se voir confier de nouvelles missions relatives à la formation à l’extérieur, des officiers et sous officiers des Frci, de la gendarmerie et même de la police nationale.
BAMBA Idrissa