L’Ong Geci (Groupe Ecologique de Côte d’Ivoire) a décidé de poursuivre sa lutte pour la préservation de la forêt ivoirienne. Jacob N’Zi, directeur exécutif de cette structure, a organisé le dimanche 15 janvier 2012 à la salle Bougainvilliers de l’hôtel Ibis, une conférence de presse pour dénoncer les acteurs qui concourent à la destruction du couvert végétal.
Déplorant l’exploitation abusive du bois de vêne, Jacob N’Zi, directeur exécutif de l’Ong Geci, s’insurge contre l’exploitation de la forêt ivoirienne. «Depuis longtemps, le patrimoine forestier fait l’objet d’un pillage systématique et organisé par un groupe de personnes bien connues des acteurs de la gestion de ce patrimoine. Malheureusement, aucune action d’envergure n’est menée pour dissuader les pilleurs», a-t-il dénoncé. Poursuivant, le conférencier s’est opposé à la décision N°005898/MINEF/DPIF du 26 Octobre 2011 portant prorogation de coupe de bois de vêne (Pterocarpus érinnaceus) à la SIF-CI (Société industrielle et forestière de Côte d’Ivoire) code 81Marteau KDR de procéder à la coupe de bois de vêne se trouvant dans le département de Séguéla et relativement à la reprise de ses activités au titre de l’année 2011. «Nous combattons la décision de l’exploitation du bois de vêne», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que selon l’article 7 du texte en vigueur, le vêne étant une essence de forêt naturelle, il ne peut faire l’objet d’exportation de son bois brut, équarri et en plot. A l’en croire, la dénonciation des acteurs clés de la destruction et de l’enrichissement illicite dans la filière bois permettra d’arrêter la fuite des capitaux. Ajoutant que le désert avance à grands pas dans le nord du pays. Pour le directeur exécutif qui œuvre pour la préservation du patrimoine forestier national, la Côte d`Ivoire qui comptait 16 millions d`hectares de forêts dans les années 60, n`en compterait plus que 6 millions aujourd`hui, selon des chiffres officiels. Ces forêts renferment des bois précieux qui sont illicitement exploités par des clandestins. Sur cette lancée, l’orateur a fait savoir que le découpage du territoire ivoirien est tel que l’exploitation est interdite sur les dessus et dessous du 8ème parallèle. Et que de manière officieuse, le bois de vêne est exploité. Un bois dont, selon lui, le m3 coûte 700 mille FCFA en Chine et est vendu à Abidjan à 333 mille FCFA. «Ce bois est devenu le plus grand trafic en Côte d’Ivoire. Après nos enquêtes, nous savons la source de ces maux. Nous disons à l’Etat, si on doit exploiter ce bois, il faut d’abord un état des lieux. Il faut freiner l’hémorragie s’il n’y a pas de compensation», a-t-il conclu.
AK
Déplorant l’exploitation abusive du bois de vêne, Jacob N’Zi, directeur exécutif de l’Ong Geci, s’insurge contre l’exploitation de la forêt ivoirienne. «Depuis longtemps, le patrimoine forestier fait l’objet d’un pillage systématique et organisé par un groupe de personnes bien connues des acteurs de la gestion de ce patrimoine. Malheureusement, aucune action d’envergure n’est menée pour dissuader les pilleurs», a-t-il dénoncé. Poursuivant, le conférencier s’est opposé à la décision N°005898/MINEF/DPIF du 26 Octobre 2011 portant prorogation de coupe de bois de vêne (Pterocarpus érinnaceus) à la SIF-CI (Société industrielle et forestière de Côte d’Ivoire) code 81Marteau KDR de procéder à la coupe de bois de vêne se trouvant dans le département de Séguéla et relativement à la reprise de ses activités au titre de l’année 2011. «Nous combattons la décision de l’exploitation du bois de vêne», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que selon l’article 7 du texte en vigueur, le vêne étant une essence de forêt naturelle, il ne peut faire l’objet d’exportation de son bois brut, équarri et en plot. A l’en croire, la dénonciation des acteurs clés de la destruction et de l’enrichissement illicite dans la filière bois permettra d’arrêter la fuite des capitaux. Ajoutant que le désert avance à grands pas dans le nord du pays. Pour le directeur exécutif qui œuvre pour la préservation du patrimoine forestier national, la Côte d`Ivoire qui comptait 16 millions d`hectares de forêts dans les années 60, n`en compterait plus que 6 millions aujourd`hui, selon des chiffres officiels. Ces forêts renferment des bois précieux qui sont illicitement exploités par des clandestins. Sur cette lancée, l’orateur a fait savoir que le découpage du territoire ivoirien est tel que l’exploitation est interdite sur les dessus et dessous du 8ème parallèle. Et que de manière officieuse, le bois de vêne est exploité. Un bois dont, selon lui, le m3 coûte 700 mille FCFA en Chine et est vendu à Abidjan à 333 mille FCFA. «Ce bois est devenu le plus grand trafic en Côte d’Ivoire. Après nos enquêtes, nous savons la source de ces maux. Nous disons à l’Etat, si on doit exploiter ce bois, il faut d’abord un état des lieux. Il faut freiner l’hémorragie s’il n’y a pas de compensation», a-t-il conclu.
AK