Présumé partant pour prendre place au gouvernement, le Front populaire ivoirien a démenti la nouvelle et donné ses priorités, hier. Aussi après les meetings dispersés de Koumassi, de Bonoua et de Port-Bouët, il projette un autre dit de rentrée politique à Yopogon.
Dans son refus de participer au processus politique, l’ex-parti au pouvoir joue les prolongations. Selon le secrétaire national chargé de la sécurité du Front populaire ivoirien, Michel Amani N’Guessan, les municipales et le gouvernement n’intéressent pas sa formation politique. « Entrer au gouvernement n’est pas une priorité pour nous aujourd’hui selon lui parce qu’il faut d’abord remobiliser nos militants, libérer tous les prisonniers et obtenir le retour de tous les exilés». «Nous allons au gouvernement pour faire quoi ? Parce que, en réalité, on collabore pour être heureux. Si nous y allons, quel est le plaisir et la joie que nous aurons à travailler ? Les municipales, ce n’est pas du tout notre priorité », a-t-il déclaré. Il dément ainsi, sans infirmer, les bruits faisant état de « discussions avancées » entre le pouvoir et le Fpi à propos de son « entrée probable » au gouvernement et sa « possible participation » aux élections municipales.
L’actuelle préoccupation au Fpi, c’est l’organisation de sa rentrée politique. Programmée le 17 décembre dernier puis reportée, elle est prévue samedi à la place Ficgayo, selon le ministre. Il poursuit en indiquant que la rentrée politique est le grand rendez-vous que le Fpi se propose d’organiser pour engager des réflexions et tracer les grands axes de son programme d’activités pour l’année nouvelle. « Nous voulons opposer aux arguments des hommes au pouvoir des arguments contradictoires. Nous irons à ce rendez-vous sans armes, même avec une arme légère. Le Fpi, a-t-il poursuivi, n’a pas de branche armée, c’est pourquoi j’ai couru après le ministre Hamed Bakayoko et le ministre-délégué de la Défense, Paul Koffi Koffi pour sécuriser cette manifestation ». A ses dires, ils sont tous deux d’accord. Mais un détail coince, il n’a pas encore l’aval du maire de la commune de Yopougon, Bertin Yao Yao. « J’ai besoin d’une autorisation administrative pour occuper la place Ficgayo. Ce soir (lundi soir) donc, à 18 h, j’ose croire que j’obtiendrai ce petit ticket… », s’est-il réservé. Selon le ‘’frontiste‘’, a priori, le 1er magistrat, lui-même cadre Fpi, ne devait faire de difficulté pour délivrer le papillon. Puisque, dit-il, le maire est censé avoir reçu des instructions à ce propos de la part de sa tutelle.
Bidi Ignace
Dans son refus de participer au processus politique, l’ex-parti au pouvoir joue les prolongations. Selon le secrétaire national chargé de la sécurité du Front populaire ivoirien, Michel Amani N’Guessan, les municipales et le gouvernement n’intéressent pas sa formation politique. « Entrer au gouvernement n’est pas une priorité pour nous aujourd’hui selon lui parce qu’il faut d’abord remobiliser nos militants, libérer tous les prisonniers et obtenir le retour de tous les exilés». «Nous allons au gouvernement pour faire quoi ? Parce que, en réalité, on collabore pour être heureux. Si nous y allons, quel est le plaisir et la joie que nous aurons à travailler ? Les municipales, ce n’est pas du tout notre priorité », a-t-il déclaré. Il dément ainsi, sans infirmer, les bruits faisant état de « discussions avancées » entre le pouvoir et le Fpi à propos de son « entrée probable » au gouvernement et sa « possible participation » aux élections municipales.
L’actuelle préoccupation au Fpi, c’est l’organisation de sa rentrée politique. Programmée le 17 décembre dernier puis reportée, elle est prévue samedi à la place Ficgayo, selon le ministre. Il poursuit en indiquant que la rentrée politique est le grand rendez-vous que le Fpi se propose d’organiser pour engager des réflexions et tracer les grands axes de son programme d’activités pour l’année nouvelle. « Nous voulons opposer aux arguments des hommes au pouvoir des arguments contradictoires. Nous irons à ce rendez-vous sans armes, même avec une arme légère. Le Fpi, a-t-il poursuivi, n’a pas de branche armée, c’est pourquoi j’ai couru après le ministre Hamed Bakayoko et le ministre-délégué de la Défense, Paul Koffi Koffi pour sécuriser cette manifestation ». A ses dires, ils sont tous deux d’accord. Mais un détail coince, il n’a pas encore l’aval du maire de la commune de Yopougon, Bertin Yao Yao. « J’ai besoin d’une autorisation administrative pour occuper la place Ficgayo. Ce soir (lundi soir) donc, à 18 h, j’ose croire que j’obtiendrai ce petit ticket… », s’est-il réservé. Selon le ‘’frontiste‘’, a priori, le 1er magistrat, lui-même cadre Fpi, ne devait faire de difficulté pour délivrer le papillon. Puisque, dit-il, le maire est censé avoir reçu des instructions à ce propos de la part de sa tutelle.
Bidi Ignace