Le Coordonateur du service civique explique le contenu du service et précise qu’il fait de l’insertion et non de la réinsertion.
Qu’est-ce que le service civique ?
C’est le formatage de l’esprit de la jeunesse et celui de la population ivoirienne pour amener les uns et les autres à vivre ensemble. A respecter le bien public, à savoir se tenir dans un environnement commun. Dans le cadre du programme du service civique nous faisons la formation des jeunes. Et la formation se situe à deux niveaux. La formation civique et citoyenne et la formation technique et professionnelle.
Comment se décline-t-elle concrètement ?
L’approche se fait à deux niveaux. Nous avons des formations dans nos centres de services civiques et la deuxième formation, c’est ce que nous appelons la formation chantier école. Au niveau des centres de services civiques, les jeunes viennent s’inscrire volontairement et individuellement et demandent une formation en vue de leur insertion professionnelle. Dans le cadre des chantiers écoles, ces jeunes déjà organisés dans une localité donnée, adressent un courrier au programme et demandent à avoir une formation. Et le programme du service civique envoie une équipe vers ces jeunes, en collaboration avec les autorités de ces localités, pour les former et les insérer dans une activité un peu plus durable.
Qu’est-ce qui a motivé le service national ?
A la suite de la crise que nous avons connue, le service civique national avait pour cible essentiellement les ex-combattants démobilisés et les ex-autodéfenses démantelées. Aujourd’hui avec l’arrivée du nouveau gouvernement de juin 2011, la cible a été élargie à l’ensemble de la jeunesse ivoirienne. Les jeunes à risque, les jeunes diplômés en quête d’un premier emploi, les jeunes porteurs de projets, les déscolarisés et les non scolarisés. En gros, le service civique aujourd’hui est l’affaire de tous les jeunes en quête d’emploi. Dans nos centres de services civiques, ils s’inscrivent individuellement. Nous avons 12 centres de services civiques repartis sur le territoire national. Il y a un centre à Sassandra, à Daloa, à Guiglo, Man, Sanguiné, Bondoukou, Boundiali, Odienné et Korhogo. A côté de cela, les jeunes peuvent aller demander, en association, adresser un courrier au programme pour avoir une formation. Nous les recevons dans ce cas dans le cadre du chantier-école. Nous intervenons dans les Btp, l’agro-pastoral, l’artisanat et les Ntic. Mais aujourd’hui, nous avons une bonne panoplie de métiers pour permettre aux jeunes d’avoir les métiers de leur choix.
Il y a eu un atelier le 10 janvier. Pour quoi faire ?
Il s’agissait pour nous de faire le bilan des activités de 2011 et de présenter nos perspectives. Au cours du dernier trimestre 2011, nous avons formé 2.181 jeunes. Ils sont aujourd’hui prêts à l’insertion. Nous envisageons, pour l’année 2012, former et insérer 10.000 jeunes en Côte d’Ivoire. Nous ne faisons pas de réinsertion, nous faisons plutôt l’insertion.
Qu’est-ce que l’insertion ?
C’est de donner la possibilité à un jeune d’apprendre un métier et derrière, avoir une activité durable dans le temps.
L’installation de ces jeunes bénéficie-t-elle de votre appui financier ?
Nous faisons l’orientation à l’insertion économique et avec les structures de financement, les bailleurs de fonds, les partenaires internationaux, nous accompagnons ces jeunes et facilitons le financement de leurs projets.
Vous les aidez à trouver le financement nécessaire ?
Effectivement. C’est de cela qu’il s’agit.
Résumez vos grands chantiers
Nos grands chantiers, c‘est de disséminer un peu partout nos différents centres sur toute l’étendue du territoire national. Nous sommes présents sur 12 centres. Pour 2012, nous envisageons d’être présents au moins dans chaque région.
Quelles sont les conditions d’admission ?
Il faut être jeune et ivoirien. Ne pas être en activité professionnelle.
Recueillis sur Onuci Fm par Sylvain Beugré
Qu’est-ce que le service civique ?
C’est le formatage de l’esprit de la jeunesse et celui de la population ivoirienne pour amener les uns et les autres à vivre ensemble. A respecter le bien public, à savoir se tenir dans un environnement commun. Dans le cadre du programme du service civique nous faisons la formation des jeunes. Et la formation se situe à deux niveaux. La formation civique et citoyenne et la formation technique et professionnelle.
Comment se décline-t-elle concrètement ?
L’approche se fait à deux niveaux. Nous avons des formations dans nos centres de services civiques et la deuxième formation, c’est ce que nous appelons la formation chantier école. Au niveau des centres de services civiques, les jeunes viennent s’inscrire volontairement et individuellement et demandent une formation en vue de leur insertion professionnelle. Dans le cadre des chantiers écoles, ces jeunes déjà organisés dans une localité donnée, adressent un courrier au programme et demandent à avoir une formation. Et le programme du service civique envoie une équipe vers ces jeunes, en collaboration avec les autorités de ces localités, pour les former et les insérer dans une activité un peu plus durable.
Qu’est-ce qui a motivé le service national ?
A la suite de la crise que nous avons connue, le service civique national avait pour cible essentiellement les ex-combattants démobilisés et les ex-autodéfenses démantelées. Aujourd’hui avec l’arrivée du nouveau gouvernement de juin 2011, la cible a été élargie à l’ensemble de la jeunesse ivoirienne. Les jeunes à risque, les jeunes diplômés en quête d’un premier emploi, les jeunes porteurs de projets, les déscolarisés et les non scolarisés. En gros, le service civique aujourd’hui est l’affaire de tous les jeunes en quête d’emploi. Dans nos centres de services civiques, ils s’inscrivent individuellement. Nous avons 12 centres de services civiques repartis sur le territoire national. Il y a un centre à Sassandra, à Daloa, à Guiglo, Man, Sanguiné, Bondoukou, Boundiali, Odienné et Korhogo. A côté de cela, les jeunes peuvent aller demander, en association, adresser un courrier au programme pour avoir une formation. Nous les recevons dans ce cas dans le cadre du chantier-école. Nous intervenons dans les Btp, l’agro-pastoral, l’artisanat et les Ntic. Mais aujourd’hui, nous avons une bonne panoplie de métiers pour permettre aux jeunes d’avoir les métiers de leur choix.
Il y a eu un atelier le 10 janvier. Pour quoi faire ?
Il s’agissait pour nous de faire le bilan des activités de 2011 et de présenter nos perspectives. Au cours du dernier trimestre 2011, nous avons formé 2.181 jeunes. Ils sont aujourd’hui prêts à l’insertion. Nous envisageons, pour l’année 2012, former et insérer 10.000 jeunes en Côte d’Ivoire. Nous ne faisons pas de réinsertion, nous faisons plutôt l’insertion.
Qu’est-ce que l’insertion ?
C’est de donner la possibilité à un jeune d’apprendre un métier et derrière, avoir une activité durable dans le temps.
L’installation de ces jeunes bénéficie-t-elle de votre appui financier ?
Nous faisons l’orientation à l’insertion économique et avec les structures de financement, les bailleurs de fonds, les partenaires internationaux, nous accompagnons ces jeunes et facilitons le financement de leurs projets.
Vous les aidez à trouver le financement nécessaire ?
Effectivement. C’est de cela qu’il s’agit.
Résumez vos grands chantiers
Nos grands chantiers, c‘est de disséminer un peu partout nos différents centres sur toute l’étendue du territoire national. Nous sommes présents sur 12 centres. Pour 2012, nous envisageons d’être présents au moins dans chaque région.
Quelles sont les conditions d’admission ?
Il faut être jeune et ivoirien. Ne pas être en activité professionnelle.
Recueillis sur Onuci Fm par Sylvain Beugré