Le président de SIFCA, Jean Louis Billon dénombre, parmi les « faits marquants » pour le groupe agroindustriel en 2011, l’assassinat du directeur général Yves Lambelin et la disparition de ses collègues et de nombreux ouvriers sur le terrain, « dans des circonstances tragiques », durant la crise postélectorale.
Prononçant mardi à Abidjan une conférence de presse sur le bilan 2011 et les perspectives pour l’année qui s’ouvre pour le groupe, M. Billon a entamé son intervention en devant une fière chandelle à toutes les victimes de la crise postélectorale, notamment celles issues du groupe.
Toutefois, en réponse à une question sur la suite des enquêtes, le président du groupe SIFCA n’a pas souhaité faire de commentaire. Il a seulement dit que cette affaire a mené une vingtaine de personnes en prison, ajoutant que l’enquête suit son cours et qu’il convient donc de laisser la justice faire son travail. « Espérons que pareille chose ne puisse plus exister », a-t-il déclaré, ajoutant que « c’est s’attaquer à des industries, à des innocents sans arme ».
Quatre expatriés, en l’occurrence les Français Yves Lambelin et Stéphane Frantz Di Ripel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian ont été enlevés le 04 avril à l’hôtel Novotel (Abidjan) par des individus armés proches, dit-on, de l’ancien président, Laurent Gbagbo, alors que les combats postélectoraux qui ont fini par emporter M. Gbagbo, le 11 avril, gagnaient en intensité à Abidjan. Ils ont été assassinés et leurs corps jetés dans la lagune Ebrié.
(AIP)
cmas
Prononçant mardi à Abidjan une conférence de presse sur le bilan 2011 et les perspectives pour l’année qui s’ouvre pour le groupe, M. Billon a entamé son intervention en devant une fière chandelle à toutes les victimes de la crise postélectorale, notamment celles issues du groupe.
Toutefois, en réponse à une question sur la suite des enquêtes, le président du groupe SIFCA n’a pas souhaité faire de commentaire. Il a seulement dit que cette affaire a mené une vingtaine de personnes en prison, ajoutant que l’enquête suit son cours et qu’il convient donc de laisser la justice faire son travail. « Espérons que pareille chose ne puisse plus exister », a-t-il déclaré, ajoutant que « c’est s’attaquer à des industries, à des innocents sans arme ».
Quatre expatriés, en l’occurrence les Français Yves Lambelin et Stéphane Frantz Di Ripel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian ont été enlevés le 04 avril à l’hôtel Novotel (Abidjan) par des individus armés proches, dit-on, de l’ancien président, Laurent Gbagbo, alors que les combats postélectoraux qui ont fini par emporter M. Gbagbo, le 11 avril, gagnaient en intensité à Abidjan. Ils ont été assassinés et leurs corps jetés dans la lagune Ebrié.
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