L’Association nationale des paysans de Côte d’Ivoire (ANAPACI) invite le gouvernement à faire "un nettoyage" de la filière agricole avec de "vraies reformes", pour donner un souffle nouveau au secteur agricole afin qu’il continue de demeurer le poumon de l’économie en Côte d’Ivoire.
Lundi lors d’une séance de travail avec les délégués régionaux et départementaux de son association, le président de l’ANAPACI, Koné Wayarga a plaidé pour la motorisation de l’agriculture, la mise en place d’une micro-finance, ainsi que la fourniture de moyens de production et de commercialisation adéquats pour redynamiser l’agriculture ivoirienne.
"Le gouvernement doit nous appuyer dans la construction de magasins de stockage et de conservation. (…), revaloriser les prix d’achat, créer une police agricole pour veiller au respect des prix d’achat des produits agricoles et de lutter contre la commercialisation frauduleuse des produits", a souhaité le président de l’ANAPACI.
Koné Wayarga a noté que cela permettra non seulement aux paysans de vivre des fruits de leur labeur et de les valoriser, mais également de permettre au secteur agricole d’attirer le grand nombre de diplômés chômeurs et de résorber à grande échelle le problème de chômage des jeunes.
Le président de l’ANAPACI s’est engagé à encourager et à organiser les nombreux jeunes du milieu rural "analphabètes dans sa majorité et sans repère" et désorientés par une décennie de crise, à s’intéresser à nouveau au secteur agricole en cette période de relance économique.
(AIP)
nam/cmas
Lundi lors d’une séance de travail avec les délégués régionaux et départementaux de son association, le président de l’ANAPACI, Koné Wayarga a plaidé pour la motorisation de l’agriculture, la mise en place d’une micro-finance, ainsi que la fourniture de moyens de production et de commercialisation adéquats pour redynamiser l’agriculture ivoirienne.
"Le gouvernement doit nous appuyer dans la construction de magasins de stockage et de conservation. (…), revaloriser les prix d’achat, créer une police agricole pour veiller au respect des prix d’achat des produits agricoles et de lutter contre la commercialisation frauduleuse des produits", a souhaité le président de l’ANAPACI.
Koné Wayarga a noté que cela permettra non seulement aux paysans de vivre des fruits de leur labeur et de les valoriser, mais également de permettre au secteur agricole d’attirer le grand nombre de diplômés chômeurs et de résorber à grande échelle le problème de chômage des jeunes.
Le président de l’ANAPACI s’est engagé à encourager et à organiser les nombreux jeunes du milieu rural "analphabètes dans sa majorité et sans repère" et désorientés par une décennie de crise, à s’intéresser à nouveau au secteur agricole en cette période de relance économique.
(AIP)
nam/cmas