Cette émission a permis au patron de l'Oser de toucher du doigt tous les problèmes relatifs aux différents compartiments de sa structure.
L'état de la circulation sur les routes
Actuellement, la circulation sur nos routes n'est pas aisée .Car le parc roulant est important de plus de 394.000 véhicules en 2010 et à l'horizon 2020, il pourrait avoisiner les 800.000 véhicules. Aussi, ce parc est vieillissant avec un âge de 13 ans en moyenne ; d'où la politique de renouvellement lancée. En outre, il y a le mauvais état mécanique des véhicules qui pollue l'atmosphère. 40% des véhicules ne passent pas de visite technique .Et beaucoup de routes sont dégradées. Le Dg de l'Oser relève également les comportements à risques des usagers ; à savoir le non-respect des règles élémentaires du code de la route, le non-respect des feux tricolores, les excès de vitesse, les dépassements dangereux, les stationnements dangereux, la négligence du port de la ceinture de sécurité, l'usage du téléphone mobile en situation de conduite, la négligence du port de casque pour les usagers des engins à deux roues.
Les grandes structures d'encadrement de l'Oser dans la sensibilisation
Créé en 1978, l'Oser comporte quatre directions qui constituent ses structures de fonctionnement de base. Il s'agit des directions des études, des opérations, de la formation, de la circulation. Deux services sont rattachés à la direction générale : le service de l'administration et des finances et le service informatique.
Les structures partenaires de l'Oser
Dans le cadre du système de sécurité routière, l'Oser en tant qu'organisme directeur travaille avec des partenaires importants : la Dgir, l’Ageroute, le Fonds d'entretien des routes (Fer) qui sont sous la tutelle du ministère des Infrastructures économiques, la Dgttc, la Sonatt, la Sicta, l'Oft qui dépendent du ministère des Transports. A cette liste s'ajoutent la police nationale, la gendarmerie nationale et les services de secours (sapeurs-pompiers, Samu).
Ce que fait l'Oser au quotidien
L'Oser collecte et analyse les données d'accident de la circulation, procède à l'encadrement d'études et mène des recherches par des étudiants et des chercheurs, réalise des plans de circulation à la demande d'usagers, forme des moniteurs d'auto-écoles, recycle les chauffeurs professionnels, diligente des missions de contrôle des vitesses par le radar avec les forces de l'ordre, procède au contrôle de l'état mécanique des véhicules avec les forces de l'ordre et la Sicta, éduque en milieu scolaire et sensibilise les usagers.
Le bilan de l'Oser en 33 ans d'existence
Sur le plan formation, le centre de formation est redynamisé avec l'appui de la Banque mondiale. Il y a plus de 700 moniteurs d'auto-écoles formés, des moniteurs formés pour le Mali, 75 inspecteurs recyclés, plus de 3000 chauffeurs professionnels recyclés. Concernant les études, l'Oser appuie plusieurs étudiants et chercheurs, procède à une meilleure connaissance de l'accidentologie, la localisation de plusieurs points noirs, la définition des thèmes de sensibilisation. Quant au contrôle des vitesses, il y a la réduction des pointes de vitesse sur l'autoroute. En ce qui concerne l'information et la sensibilisation, deux émissions passent à la Rti. Sans oublier la diffusion de messages par des spots radio et télé, dans la presse écrite et des campagnes de proximité dans les corridors et les gares routières. Sur le plan de l'ouverture et du partenariat, des actions sont conduites dans une gestion de système de sécurité routière avec ouverture à des structures publiques et privées, des associations (Croix-Rouge, Ojiser, Aubefci, Aiper, etc.). L'Oser participe à des rencontres internationales… Ces actions ont procuré des avancées .En 1978 par exemple, on enregistrait en moyenne 37 décès sur 100 accidents. Ce taux a été réduit en 2009 à 8 décès sur 100 accidents.
Les principales causes des accidents à Abidjan
Le District d'Abidjan à lui seul regorge des 2/3 du parc auto national. C'est la raison pour laquelle les services de l'Oser y sont concentrés avec des interventions sur le plan national. Ici, les accidents sont occasionnés par 4 facteurs : l'imprudence des conducteurs, la vitesse excessive, le défaut de maîtrise et le non-respect des règles de priorité.
Samuel AMANI
L'état de la circulation sur les routes
Actuellement, la circulation sur nos routes n'est pas aisée .Car le parc roulant est important de plus de 394.000 véhicules en 2010 et à l'horizon 2020, il pourrait avoisiner les 800.000 véhicules. Aussi, ce parc est vieillissant avec un âge de 13 ans en moyenne ; d'où la politique de renouvellement lancée. En outre, il y a le mauvais état mécanique des véhicules qui pollue l'atmosphère. 40% des véhicules ne passent pas de visite technique .Et beaucoup de routes sont dégradées. Le Dg de l'Oser relève également les comportements à risques des usagers ; à savoir le non-respect des règles élémentaires du code de la route, le non-respect des feux tricolores, les excès de vitesse, les dépassements dangereux, les stationnements dangereux, la négligence du port de la ceinture de sécurité, l'usage du téléphone mobile en situation de conduite, la négligence du port de casque pour les usagers des engins à deux roues.
Les grandes structures d'encadrement de l'Oser dans la sensibilisation
Créé en 1978, l'Oser comporte quatre directions qui constituent ses structures de fonctionnement de base. Il s'agit des directions des études, des opérations, de la formation, de la circulation. Deux services sont rattachés à la direction générale : le service de l'administration et des finances et le service informatique.
Les structures partenaires de l'Oser
Dans le cadre du système de sécurité routière, l'Oser en tant qu'organisme directeur travaille avec des partenaires importants : la Dgir, l’Ageroute, le Fonds d'entretien des routes (Fer) qui sont sous la tutelle du ministère des Infrastructures économiques, la Dgttc, la Sonatt, la Sicta, l'Oft qui dépendent du ministère des Transports. A cette liste s'ajoutent la police nationale, la gendarmerie nationale et les services de secours (sapeurs-pompiers, Samu).
Ce que fait l'Oser au quotidien
L'Oser collecte et analyse les données d'accident de la circulation, procède à l'encadrement d'études et mène des recherches par des étudiants et des chercheurs, réalise des plans de circulation à la demande d'usagers, forme des moniteurs d'auto-écoles, recycle les chauffeurs professionnels, diligente des missions de contrôle des vitesses par le radar avec les forces de l'ordre, procède au contrôle de l'état mécanique des véhicules avec les forces de l'ordre et la Sicta, éduque en milieu scolaire et sensibilise les usagers.
Le bilan de l'Oser en 33 ans d'existence
Sur le plan formation, le centre de formation est redynamisé avec l'appui de la Banque mondiale. Il y a plus de 700 moniteurs d'auto-écoles formés, des moniteurs formés pour le Mali, 75 inspecteurs recyclés, plus de 3000 chauffeurs professionnels recyclés. Concernant les études, l'Oser appuie plusieurs étudiants et chercheurs, procède à une meilleure connaissance de l'accidentologie, la localisation de plusieurs points noirs, la définition des thèmes de sensibilisation. Quant au contrôle des vitesses, il y a la réduction des pointes de vitesse sur l'autoroute. En ce qui concerne l'information et la sensibilisation, deux émissions passent à la Rti. Sans oublier la diffusion de messages par des spots radio et télé, dans la presse écrite et des campagnes de proximité dans les corridors et les gares routières. Sur le plan de l'ouverture et du partenariat, des actions sont conduites dans une gestion de système de sécurité routière avec ouverture à des structures publiques et privées, des associations (Croix-Rouge, Ojiser, Aubefci, Aiper, etc.). L'Oser participe à des rencontres internationales… Ces actions ont procuré des avancées .En 1978 par exemple, on enregistrait en moyenne 37 décès sur 100 accidents. Ce taux a été réduit en 2009 à 8 décès sur 100 accidents.
Les principales causes des accidents à Abidjan
Le District d'Abidjan à lui seul regorge des 2/3 du parc auto national. C'est la raison pour laquelle les services de l'Oser y sont concentrés avec des interventions sur le plan national. Ici, les accidents sont occasionnés par 4 facteurs : l'imprudence des conducteurs, la vitesse excessive, le défaut de maîtrise et le non-respect des règles de priorité.
Samuel AMANI