Pouvez-vous faire le bilan de vos activités depuis la création de votre filière en 2002 ?
Depuis 2002, nous avons formé plus de 300 diplômés (personnels d'entreprises) et plus de 1200 travailleurs. Cela dénote que les entreprises nous font confiance dans la mesure où chaque année, elles nous envoient leur personnel pour la formation.
Malgré le grand nombre de structures de formation en Côte d'Ivoire, vous avez créé la vôtre. Qu'est-ce qui a motivé sa création ?
Au départ, c'était un cabinet école et donc nous faisions des prestations pour les entreprises. Il s'est trouvé qu'il y avait un problème de qualification au niveau du personnel des entreprises. Alors, nous nous sommes dit qu'au lieu de venir faire l'assistance, pourquoi ne pas former le personnel de l'entreprise à la tâche. C'est ce qui a conduit notre Pdg, M. Aby Kaoul, à créer la filière transport logistique. Il a constaté aussi qu'en Côte d'Ivoire, il y avait seulement l'Institut polytechnique de Yamoussoukro qui formait aux métiers d'ingénierie en transport et en logistique. Il a trouvé cela insuffisant. Donc, il a choisi d'aider les entreprises en formant des ingénieurs.
Etes-vous le seul institut privé à former les ingénieurs en transport et logistique en Côte d'Ivoire ? Si non, qu'est-ce qui fait votre particularité ?
Nous ne sommes pas les seuls en la matière. Mais notre particularité c'est qu'à l'origine, l'école a été basée sur la qualité. Dans nos formations, nous intégrons la formation qualité. En plus, au niveau des programmes, les nôtres sont plus importants que ceux des autres écoles. Les autres font trois ans pour le cycle ingénieur en cours du jour, alors que nous, nous formons pour l'entreprise et pour l'emploi. Donc, nos auditeurs sont en formation continue en cours du soir et ne font que 15 mois.
C'est vrai que vous formez le personnel des entreprises mais aussi des particuliers. En Côte d'Ivoire, il y a le problème de l'adéquation formation-emploi. Que faites-vous pour accompagner les étudiants que vous formez et qui n'ont pas d'emploi ?
Comme je l'ai dit tantôt, nous faisons de la formation continue. Vous verrez que dans les classes, nous avons 70% de professionnels. Les autres qui viennent s'ajouter baignent déjà dans l'environnement professionnel. Nous avons un cabinet au sein de notre groupe qui se charge de rechercher des stages pour ceux qui ne sont pas en entreprise. Egalement pour faire des placements en entreprises. Nous avons des partenariats avec plusieurs entreprises de la place et donc la formation exige pour le cycle ingénieur et master 6 à 9 mois d'entreprise. Nous insistons donc afin que les missions en entreprise donnent des résultats concrets. Cela veut dire qu'il faudrait que les auditeurs apportent une valeur ajoutée à leur stage. Ce qui fait qu'à la fin, nous n'avons pas de problème pour l'insertion de nos auditeurs dans les entreprises.
Jusqu'à ce jour, pouvez-vous quantifier ceux que vous avez pu insérer dans les entreprises ?
La grande partie est déjà en entreprise. Et certains ont eu des promotions après la formation. D'autres ont été même débauchés pendant la soutenance pour la qualité de leurs travaux. A ce jour, nous avons pu placer plus d'une centaine. Parlant de particularité, je voudrais vous dire que nos enseignants sont des professionnels d'entreprises qui ont le diplôme d'ingénieur et nous faisons moins de théorie et plus de pratique.
Parlons de la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire. Quelles ont été ses conséquences sur votre école ?
Au cours de la crise, nous avons assisté à des abandons pour cause de fermeture de certaines entreprises et du manque de moyens financiers. Sinon à notre niveau, nous avons fait l'effort pour poursuivre les cours malgré la crise et nous avons pu tenir dans le temps pour donner la formation. Nous n'avons pas eu de fermeture à part les deux semaines de crise.
Quelles sont les grandes filières qui existent au sein de l'institut ?
Au sein de l'institut, nous avons dix écoles. Nous formons à la gestion des ressources humaines, au management de la qualité, l'école de la comptabilité, des mines, pétrole et géologie et l'école où je suis qui forme en transport et en logistique.
Quels sont les grands projets de votre institut ?
Nous envisageons créer une école de formation en agriculture car c'est un domaine porteur. Donc pour ne pas laisser les gens dans l'informel, nous avons décidé de former tous ceux qui veulent bien exercer dans ce domaine afin de moderniser davantage notre agriculture tout comme le transport pour aider nos gouvernements à mieux gérer ce secteur.
Edmond Kouadio
Depuis 2002, nous avons formé plus de 300 diplômés (personnels d'entreprises) et plus de 1200 travailleurs. Cela dénote que les entreprises nous font confiance dans la mesure où chaque année, elles nous envoient leur personnel pour la formation.
Malgré le grand nombre de structures de formation en Côte d'Ivoire, vous avez créé la vôtre. Qu'est-ce qui a motivé sa création ?
Au départ, c'était un cabinet école et donc nous faisions des prestations pour les entreprises. Il s'est trouvé qu'il y avait un problème de qualification au niveau du personnel des entreprises. Alors, nous nous sommes dit qu'au lieu de venir faire l'assistance, pourquoi ne pas former le personnel de l'entreprise à la tâche. C'est ce qui a conduit notre Pdg, M. Aby Kaoul, à créer la filière transport logistique. Il a constaté aussi qu'en Côte d'Ivoire, il y avait seulement l'Institut polytechnique de Yamoussoukro qui formait aux métiers d'ingénierie en transport et en logistique. Il a trouvé cela insuffisant. Donc, il a choisi d'aider les entreprises en formant des ingénieurs.
Etes-vous le seul institut privé à former les ingénieurs en transport et logistique en Côte d'Ivoire ? Si non, qu'est-ce qui fait votre particularité ?
Nous ne sommes pas les seuls en la matière. Mais notre particularité c'est qu'à l'origine, l'école a été basée sur la qualité. Dans nos formations, nous intégrons la formation qualité. En plus, au niveau des programmes, les nôtres sont plus importants que ceux des autres écoles. Les autres font trois ans pour le cycle ingénieur en cours du jour, alors que nous, nous formons pour l'entreprise et pour l'emploi. Donc, nos auditeurs sont en formation continue en cours du soir et ne font que 15 mois.
C'est vrai que vous formez le personnel des entreprises mais aussi des particuliers. En Côte d'Ivoire, il y a le problème de l'adéquation formation-emploi. Que faites-vous pour accompagner les étudiants que vous formez et qui n'ont pas d'emploi ?
Comme je l'ai dit tantôt, nous faisons de la formation continue. Vous verrez que dans les classes, nous avons 70% de professionnels. Les autres qui viennent s'ajouter baignent déjà dans l'environnement professionnel. Nous avons un cabinet au sein de notre groupe qui se charge de rechercher des stages pour ceux qui ne sont pas en entreprise. Egalement pour faire des placements en entreprises. Nous avons des partenariats avec plusieurs entreprises de la place et donc la formation exige pour le cycle ingénieur et master 6 à 9 mois d'entreprise. Nous insistons donc afin que les missions en entreprise donnent des résultats concrets. Cela veut dire qu'il faudrait que les auditeurs apportent une valeur ajoutée à leur stage. Ce qui fait qu'à la fin, nous n'avons pas de problème pour l'insertion de nos auditeurs dans les entreprises.
Jusqu'à ce jour, pouvez-vous quantifier ceux que vous avez pu insérer dans les entreprises ?
La grande partie est déjà en entreprise. Et certains ont eu des promotions après la formation. D'autres ont été même débauchés pendant la soutenance pour la qualité de leurs travaux. A ce jour, nous avons pu placer plus d'une centaine. Parlant de particularité, je voudrais vous dire que nos enseignants sont des professionnels d'entreprises qui ont le diplôme d'ingénieur et nous faisons moins de théorie et plus de pratique.
Parlons de la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire. Quelles ont été ses conséquences sur votre école ?
Au cours de la crise, nous avons assisté à des abandons pour cause de fermeture de certaines entreprises et du manque de moyens financiers. Sinon à notre niveau, nous avons fait l'effort pour poursuivre les cours malgré la crise et nous avons pu tenir dans le temps pour donner la formation. Nous n'avons pas eu de fermeture à part les deux semaines de crise.
Quelles sont les grandes filières qui existent au sein de l'institut ?
Au sein de l'institut, nous avons dix écoles. Nous formons à la gestion des ressources humaines, au management de la qualité, l'école de la comptabilité, des mines, pétrole et géologie et l'école où je suis qui forme en transport et en logistique.
Quels sont les grands projets de votre institut ?
Nous envisageons créer une école de formation en agriculture car c'est un domaine porteur. Donc pour ne pas laisser les gens dans l'informel, nous avons décidé de former tous ceux qui veulent bien exercer dans ce domaine afin de moderniser davantage notre agriculture tout comme le transport pour aider nos gouvernements à mieux gérer ce secteur.
Edmond Kouadio
