Ayant découvert, vendredi dernier, un camp d’entraînement à Lopou, la gendarmerie a commencé à prendre, dans ses filets, des soldats chargés d’encadrer les miliciens et mercenaires.
Des gendarmes et des militaires impliqués dans la mise en place d’un camp d’entraînement de miliciens à Lopou (Dabou) ont été mis aux arrêts, hier, puis gardés au mess de l’école de gendarmerie, à Cocody. Le mess est situé vers le sous-bois. Le Lt-col Alexandre Apallo Touré, commandant de l’école, a interdit l’accès du lieu à tous les élèves gendarmes et au personnel. Les arrestations ont débuté, mardi dernier, à Lopou, la localité qui abritait le fameux camp d’entraînement. Suite à une enquête minutieuse menée par la gendarmerie et une équipe d’intervention rapide commandée par le Cdt Chérif Ousmane, commandant adjoint du Groupe de sécurité de la présidence (Gspr). Les investigations ont porté leur fruit. Une centaine de miliciens, de gendarmes, de militaires et de civils a été appréhendée par vagues successives. Déjà, un groupe a été entendu par la brigade de gendarmerie d’Adjamé. Pour rappel, c’est vendredi dernier que les hommes du général de brigade, Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie, ont fait la découverte du camp d’entraînement à Lopou. Il est situé dans une plantation d’hévéa où étaient regroupés des miliciens composés de jeunes gens de l’ethnie Adjoukrou et des mercenaires libériens. Ils étaient assistés et entraînés par dix instructeurs. Ceux-ci sont, indiquent nos sources, des soldats déserteurs de l’armée régulière. Les gendarmes qui se sont déployés en grand nombre dans la forêt, ont pu mettre la main sur Gnagne A., 40 ans, l’un des mercenaires. Ses complices ont eu le temps de s’évanouir dans la nature. Cuisiné, Gnagne A. finit par avouer aux enquêteurs qu’il s’agit bel et bien d’un camp d’entraînement. Les miliciens et autres mercenaires qui s’y formaient avaient certainement de funestes projets de déstabilisation du pays.
Bahi K.
Des gendarmes et des militaires impliqués dans la mise en place d’un camp d’entraînement de miliciens à Lopou (Dabou) ont été mis aux arrêts, hier, puis gardés au mess de l’école de gendarmerie, à Cocody. Le mess est situé vers le sous-bois. Le Lt-col Alexandre Apallo Touré, commandant de l’école, a interdit l’accès du lieu à tous les élèves gendarmes et au personnel. Les arrestations ont débuté, mardi dernier, à Lopou, la localité qui abritait le fameux camp d’entraînement. Suite à une enquête minutieuse menée par la gendarmerie et une équipe d’intervention rapide commandée par le Cdt Chérif Ousmane, commandant adjoint du Groupe de sécurité de la présidence (Gspr). Les investigations ont porté leur fruit. Une centaine de miliciens, de gendarmes, de militaires et de civils a été appréhendée par vagues successives. Déjà, un groupe a été entendu par la brigade de gendarmerie d’Adjamé. Pour rappel, c’est vendredi dernier que les hommes du général de brigade, Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie, ont fait la découverte du camp d’entraînement à Lopou. Il est situé dans une plantation d’hévéa où étaient regroupés des miliciens composés de jeunes gens de l’ethnie Adjoukrou et des mercenaires libériens. Ils étaient assistés et entraînés par dix instructeurs. Ceux-ci sont, indiquent nos sources, des soldats déserteurs de l’armée régulière. Les gendarmes qui se sont déployés en grand nombre dans la forêt, ont pu mettre la main sur Gnagne A., 40 ans, l’un des mercenaires. Ses complices ont eu le temps de s’évanouir dans la nature. Cuisiné, Gnagne A. finit par avouer aux enquêteurs qu’il s’agit bel et bien d’un camp d’entraînement. Les miliciens et autres mercenaires qui s’y formaient avaient certainement de funestes projets de déstabilisation du pays.
Bahi K.
