L’organisation internationale Reporters sans frontières (RSF) a adressé, jeudi, une bourse d’assistance à la journaliste Awa Ehoura, afin de lui permettre d’acheter des médicaments et de régler ses frais médicaux, a appris vendredi l’AIP de source proche de l’organisation.
Présentatrice du journal télévisé de 20 heures à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Awa Ehoura est mise au chômage technique et ne bénéficie plus d’aucune assurance maladie depuis le 12 janvier 2012 pour soigner son diabète après le gel de ses comptes bancaires comme ceux d’autres personnalités jugées proches de l’ancien pouvoir, fait savoir RSF.
"Nous avons suffisamment dit le mal que nous pensions du rôle qu’a parfois joué la RTI comme instrument de propagande. Mais Awa Ehoura est une journaliste, pas une criminelle. Il est anormal et injuste qu’une telle sanction, destinée à punir sa supposée sympathie avec l’ancien pouvoir, la place dans une situation de détresse. Le geste que fait Reporters sans frontières en lui accordant cette bourse est humanitaire", a déclaré l’organisation.
Pour l’organisation de défense de la liberté de la presse, "le traitement infligé à cette journaliste devrait alerter l’opinion et les autorités ivoiriennes" qui, a-t-elle conclu, devraient "lever le gel des avoirs des personnes injustement touchées par cette mesure".
(AIP)
kp
Présentatrice du journal télévisé de 20 heures à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Awa Ehoura est mise au chômage technique et ne bénéficie plus d’aucune assurance maladie depuis le 12 janvier 2012 pour soigner son diabète après le gel de ses comptes bancaires comme ceux d’autres personnalités jugées proches de l’ancien pouvoir, fait savoir RSF.
"Nous avons suffisamment dit le mal que nous pensions du rôle qu’a parfois joué la RTI comme instrument de propagande. Mais Awa Ehoura est une journaliste, pas une criminelle. Il est anormal et injuste qu’une telle sanction, destinée à punir sa supposée sympathie avec l’ancien pouvoir, la place dans une situation de détresse. Le geste que fait Reporters sans frontières en lui accordant cette bourse est humanitaire", a déclaré l’organisation.
Pour l’organisation de défense de la liberté de la presse, "le traitement infligé à cette journaliste devrait alerter l’opinion et les autorités ivoiriennes" qui, a-t-elle conclu, devraient "lever le gel des avoirs des personnes injustement touchées par cette mesure".
(AIP)
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