En attendant l’instauration de la couverture maladie universelle pour la prise en charge optimale de la santé des populations, le conseil des ministres a décidé de l’application de mesures transitoires, d’une gratuité sélective ciblée et d’un abattement de 30% appliqué à tous les actes médicaux dont le coût est supérieur à 1000 Fcfa. Cette mesure va changer les coûts des prestations dans les établissements sanitaires.
La mesure est officielle depuis mercredi. Le conseil des ministres a décidé de l’application de la gratuité sélective ciblée aux non-assujettis sociaux et aux populations démunies, en particulier au couple mère-enfant. Selon une source proche du ministère, la mesure devrait entrer en vigueur dès que le décret est signé. Toutefois, compte tenu de l’importance du sujet, la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, le Pr N’Dri-Yoman, fera une campagne de sensibilisation en début de semaine prochaine. Et, ce n’est qu’après cette action que la décision sera appliquée dans toutes les structures sanitaires. Dans la pratique, les tarifs des prestations dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) vont changer. Car, cette politique annonce une réduction de 30% appliquée à tous les actes médicaux dont le coût est supérieur à 1000 Fcfa. Ainsi, les consultations spécialisées dans les centres hospitaliers universitaires (Chu) qui s’élevaient à 5000 Fcfa avant l’instauration de la gratuité totale devraient passer à 1500 Fcfa. En médecine générale, cet acte qui coûtait 3500 passe à 1050 Fcfa. Au niveau des hôpitaux généraux, les montants des consultations demeurent intacts. Car, la spécialité est à 1 000 Fcfa et la médecine générale à 500 Fcfa .Les tarifs des examens médicaux chutent, selon la nouvelle décision. Le test de Vidal (fièvre typhoïde) qui coûtait 3.500 Fcfa serait facturé à 1050 Fcfa. La goutte épaisse (paludisme) qui s’élevait à 1500 passerait à 450 Fcfa. L’échographie qui était à 10.000 Fcfa reviendra à 3 000 Fcfa tout comme la radiographie et la mammographie. Outre la mesure d’abattement de 30%, le conseil des ministres a ordonné la poursuite de la gratuité de l’accouchement et de la césarienne, ainsi que des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans. Mais aussi la gratuité des urgences chirurgicales et de certaines pathologies telles que le paludisme.
Adélaïde Konin
La mesure est officielle depuis mercredi. Le conseil des ministres a décidé de l’application de la gratuité sélective ciblée aux non-assujettis sociaux et aux populations démunies, en particulier au couple mère-enfant. Selon une source proche du ministère, la mesure devrait entrer en vigueur dès que le décret est signé. Toutefois, compte tenu de l’importance du sujet, la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, le Pr N’Dri-Yoman, fera une campagne de sensibilisation en début de semaine prochaine. Et, ce n’est qu’après cette action que la décision sera appliquée dans toutes les structures sanitaires. Dans la pratique, les tarifs des prestations dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) vont changer. Car, cette politique annonce une réduction de 30% appliquée à tous les actes médicaux dont le coût est supérieur à 1000 Fcfa. Ainsi, les consultations spécialisées dans les centres hospitaliers universitaires (Chu) qui s’élevaient à 5000 Fcfa avant l’instauration de la gratuité totale devraient passer à 1500 Fcfa. En médecine générale, cet acte qui coûtait 3500 passe à 1050 Fcfa. Au niveau des hôpitaux généraux, les montants des consultations demeurent intacts. Car, la spécialité est à 1 000 Fcfa et la médecine générale à 500 Fcfa .Les tarifs des examens médicaux chutent, selon la nouvelle décision. Le test de Vidal (fièvre typhoïde) qui coûtait 3.500 Fcfa serait facturé à 1050 Fcfa. La goutte épaisse (paludisme) qui s’élevait à 1500 passerait à 450 Fcfa. L’échographie qui était à 10.000 Fcfa reviendra à 3 000 Fcfa tout comme la radiographie et la mammographie. Outre la mesure d’abattement de 30%, le conseil des ministres a ordonné la poursuite de la gratuité de l’accouchement et de la césarienne, ainsi que des pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans. Mais aussi la gratuité des urgences chirurgicales et de certaines pathologies telles que le paludisme.
Adélaïde Konin