Le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire a partagé avec les soldats en poste dans les régions du Poro et du Tchologo, sa vision de la nouvelle armée ivoirienne.
Le général Soumaïla Bakayoko était encore, hier, au front nord. Troisième étape d’une tournée qui a démarré, il y a une semaine, il est arrivé au 4ème bataillon d’infanterie militaire de Korhogo. L’essentiel de l’adresse aux troupes par le général se résume en trois points. A savoir, la discipline au sein des troupes, la formation et la sécurisation des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national. Soumaïla Bakayoko a, dans un langage franc et direct, fustigé le comportement malsain de certaines brebis galeuses qui, par leurs agissements, ternissent la tenue militaire. « Je préfère une armée disciplinée à une armée sophistiquée.
La discipline est essentielle pour toute armée. Il n’y a pas d’armée sans discipline », a dit le général Bakayoko. A chacun des corps constitués, un message a été livré avec à la clé, des consignes claires et précises. Aux officiers, Soumaïla Bakayoko a demandé qu’ils soient « l’exemple de dignité, d’honneur et de compétence pour les sous-officiers et soldats du rang ». Car, dira-t-il, « on ne vient pas à l’armée pour faire fortune ». Aux sous-officiers, le général a recommandé d’être des repères pour les militaires du rang. «Vous êtes la courroie de transmission dont la mission essentielle est de transmettre et d’exécuter les ordres venant de la hiérarchie », a-t-il argumenté. Aux militaires du rang, troisième et dernier maillon de son auditoire, le Cemg a mis à leur passif 80% des cas d’indiscipline constatés. Revenant sur les événements de Vavoua et de Sikenssi, Soumaïla Bakayoko a commandé à ses hommes d’avoir l’amour du métier.
Cette rencontre a permis au chef d’état-major d’aborder le chapitre de l’encasernement mais également de son lever un coin du voile sur les prochaines dispositions qui seront prises afin de contribuer à l’assainissement de l’armée nouvelle en construction : nouveaux treillis, une nouvelle carte d’identité militaire, l’activation du service civique d’action de développement (Scad) et l’armée de réserve pour les démobilisés venus nombreux à cette rencontre. Le patron des Frci a également mis à profit son séjour dans la cité du Poro pour mettre en garde les abstentionnistes. « Fini la période des invisibles. Tous ceux qui seront absents seront sanctionnés. Il faut mener la lutte contre tous ceux qui salissent notre image », a-t-il prévenu. Pour écouter leur chef d’état-major général, les éléments sont venus de Bondoukou, d’Odienné, de Tengrela, de Bouna, de Ferkessedougou, de Niellé, de Ouangolo, de Boundiali et de Korhogo, tous sous le commandement du chef de corps, le commandant Fofié Kouakou Martin.
Cheick Timité à Korhogo
Le général Soumaïla Bakayoko était encore, hier, au front nord. Troisième étape d’une tournée qui a démarré, il y a une semaine, il est arrivé au 4ème bataillon d’infanterie militaire de Korhogo. L’essentiel de l’adresse aux troupes par le général se résume en trois points. A savoir, la discipline au sein des troupes, la formation et la sécurisation des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national. Soumaïla Bakayoko a, dans un langage franc et direct, fustigé le comportement malsain de certaines brebis galeuses qui, par leurs agissements, ternissent la tenue militaire. « Je préfère une armée disciplinée à une armée sophistiquée.
La discipline est essentielle pour toute armée. Il n’y a pas d’armée sans discipline », a dit le général Bakayoko. A chacun des corps constitués, un message a été livré avec à la clé, des consignes claires et précises. Aux officiers, Soumaïla Bakayoko a demandé qu’ils soient « l’exemple de dignité, d’honneur et de compétence pour les sous-officiers et soldats du rang ». Car, dira-t-il, « on ne vient pas à l’armée pour faire fortune ». Aux sous-officiers, le général a recommandé d’être des repères pour les militaires du rang. «Vous êtes la courroie de transmission dont la mission essentielle est de transmettre et d’exécuter les ordres venant de la hiérarchie », a-t-il argumenté. Aux militaires du rang, troisième et dernier maillon de son auditoire, le Cemg a mis à leur passif 80% des cas d’indiscipline constatés. Revenant sur les événements de Vavoua et de Sikenssi, Soumaïla Bakayoko a commandé à ses hommes d’avoir l’amour du métier.
Cette rencontre a permis au chef d’état-major d’aborder le chapitre de l’encasernement mais également de son lever un coin du voile sur les prochaines dispositions qui seront prises afin de contribuer à l’assainissement de l’armée nouvelle en construction : nouveaux treillis, une nouvelle carte d’identité militaire, l’activation du service civique d’action de développement (Scad) et l’armée de réserve pour les démobilisés venus nombreux à cette rencontre. Le patron des Frci a également mis à profit son séjour dans la cité du Poro pour mettre en garde les abstentionnistes. « Fini la période des invisibles. Tous ceux qui seront absents seront sanctionnés. Il faut mener la lutte contre tous ceux qui salissent notre image », a-t-il prévenu. Pour écouter leur chef d’état-major général, les éléments sont venus de Bondoukou, d’Odienné, de Tengrela, de Bouna, de Ferkessedougou, de Niellé, de Ouangolo, de Boundiali et de Korhogo, tous sous le commandement du chef de corps, le commandant Fofié Kouakou Martin.
Cheick Timité à Korhogo