Le premier conseil d’administration du Conseil du café-cacao, la nouvelle structure en charge de la gestion et de la régulation des activités de commercialisation du café-cacao, s’est tenu le mardi 24 janvier 2012, au 23è étage de l’immeuble Caistab. Au terme des travaux, Lambert Kouassi Konan, ancien ministre de l’Agriculture, a été élu, à l’unanimité par l’ensemble des membres dudit conseil. Pour ses premiers mots, le tout nouveau président du Conseil d’administration de la nouvelle structure a promis être à la hauteur des tâches à lui confiées, afin de développer une économie cacaoyère et caféière durable en Côte d’Ivoire.
Fini les tergiversations. Un coup d’accélérateur vient d’être donné à la réforme de la filière café-cacao tant attendue par les producteurs ivoiriens ainsi que les bailleurs de fonds qui souhaitaient plus de visibilité dans la gestion de cette filière. M. Lambert Kouassi Konan, ancien ministre de l’Agriculture, nommé par le Président de la République, par décret, est aux commandes. Elu président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, il a la grande responsabilité de conduire à terme la réforme de la filière. Dans sa tâche, le président du conseil d’administration de la structure naissante, sera aidé par Mme Touré Massandjé, présidente du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). Nommée par décret par le chef de l’Etat, en tant que Directrice du Conseil café-cacao, elle a un délai de trois (3) mois pour transmettre tous les dossiers du Cgfcc au PCA du Conseil Café-cacao. Lambert Kouassi Konan, prenant l’engagement devant le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, a promis ne pas trahir le chef de l’Etat qui place en lui une grande confiance. Soucieux que l’aboutissement de la réforme de la filière café-cacao fait partie des critères d’admissibilité de la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), le nouvel ‘’homme fort de la filière café-cacao’’, a assuré de faire en sorte que la réforme aboutisse. «Nous nous mettons au travail pour que la gestion des ressources participe au progrès tant attendu ; nous nous mettons au travail sans tarder», a dit l’ancien ministre de l’Agriculture. A qui revient désormais la lourde responsabilité de poursuivre la réforme de la filière café-cacao. Reconnaissant le travail déjà abattu par ses devanciers, Lambert Kouassi Konan n’a pas omis de saluer le groupe de travail présidé par le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, Assanvo N’guetta Honoré.
L’objectif de la réforme, selon le ministre Coulibaly Sangafowa
La nouvelle réforme de la filière café-cacao s’inscrit dans une vision à long terme de l’économie cacaoyère durable. Il s’agit en outre, selon le ministre Coulibaly Sangafowa, de renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources ; de développer l’économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production et l’amélioration de la productivité. La sécurisation des revenus des producteurs par la mise en place d’un prix minimum indicatif garanti, l’amélioration de la commercialisation intérieure et extérieure ainsi que la mise en place d’une interprofession font partie des attentes assignées à la nouvelle structure de la filière café-cacao.
Outre la finalisation du projet de plateforme secteur public-privé dont le but est de mener des actions concertées au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao, le Conseil du café-cacao aura pour défi, de poursuivre la mise en œuvre de la réforme en vue de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative d’allègement de la dette extérieure en faveur de la Côte d’Ivoire. Pour y arriver, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, a annoncé la mise en place d’un comité interministériel de suivi de la mise en œuvre de la réforme de la filière café –cacao, car constituant un des points déclencheurs de l’atteinte du PPTE.
Honoré Kouassi
Fini les tergiversations. Un coup d’accélérateur vient d’être donné à la réforme de la filière café-cacao tant attendue par les producteurs ivoiriens ainsi que les bailleurs de fonds qui souhaitaient plus de visibilité dans la gestion de cette filière. M. Lambert Kouassi Konan, ancien ministre de l’Agriculture, nommé par le Président de la République, par décret, est aux commandes. Elu président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, il a la grande responsabilité de conduire à terme la réforme de la filière. Dans sa tâche, le président du conseil d’administration de la structure naissante, sera aidé par Mme Touré Massandjé, présidente du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). Nommée par décret par le chef de l’Etat, en tant que Directrice du Conseil café-cacao, elle a un délai de trois (3) mois pour transmettre tous les dossiers du Cgfcc au PCA du Conseil Café-cacao. Lambert Kouassi Konan, prenant l’engagement devant le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, a promis ne pas trahir le chef de l’Etat qui place en lui une grande confiance. Soucieux que l’aboutissement de la réforme de la filière café-cacao fait partie des critères d’admissibilité de la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), le nouvel ‘’homme fort de la filière café-cacao’’, a assuré de faire en sorte que la réforme aboutisse. «Nous nous mettons au travail pour que la gestion des ressources participe au progrès tant attendu ; nous nous mettons au travail sans tarder», a dit l’ancien ministre de l’Agriculture. A qui revient désormais la lourde responsabilité de poursuivre la réforme de la filière café-cacao. Reconnaissant le travail déjà abattu par ses devanciers, Lambert Kouassi Konan n’a pas omis de saluer le groupe de travail présidé par le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, Assanvo N’guetta Honoré.
L’objectif de la réforme, selon le ministre Coulibaly Sangafowa
La nouvelle réforme de la filière café-cacao s’inscrit dans une vision à long terme de l’économie cacaoyère durable. Il s’agit en outre, selon le ministre Coulibaly Sangafowa, de renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources ; de développer l’économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production et l’amélioration de la productivité. La sécurisation des revenus des producteurs par la mise en place d’un prix minimum indicatif garanti, l’amélioration de la commercialisation intérieure et extérieure ainsi que la mise en place d’une interprofession font partie des attentes assignées à la nouvelle structure de la filière café-cacao.
Outre la finalisation du projet de plateforme secteur public-privé dont le but est de mener des actions concertées au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao, le Conseil du café-cacao aura pour défi, de poursuivre la mise en œuvre de la réforme en vue de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative d’allègement de la dette extérieure en faveur de la Côte d’Ivoire. Pour y arriver, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Sangafowa, a annoncé la mise en place d’un comité interministériel de suivi de la mise en œuvre de la réforme de la filière café –cacao, car constituant un des points déclencheurs de l’atteinte du PPTE.
Honoré Kouassi