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Société Publié le mercredi 25 janvier 2012 | Nord-Sud

Après deux mois de prise de fonction à Bouaké - La police enregistre 117 cas de meurtres

Un repas de corps annuel des policiers a été organisé, vendredi dernier, dans l’enceinte de la préfecture de police de Bouaké par le commissaire divisionnaire, N’Guessan Konan Michel, préfet de police de la capitale de la paix. A cette occasion, le commissaire principal Aba Aba, préfet de police adjoint, a fait le bilan annuel du travail abattu par ses hommes deux mois après leur retour à Bouaké. « Du mois d’août 2010 à septembre 2011 , 38 cas de délits de toute nature dont 117 homicides volontaires et 12 cas de viol ont été portés à la connaissance des services de la police nationale par les ex-Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Ce sont ces différents cas qui ont été déclarés à la police. Nous étions au seuil d’une insécurité galopante. Mais dès la prise de fonction du préfet de police en octobre 2011 et avec notre arrivée un mois plus tard, l’insécurité a été ramenée à une proportion raisonnable. Au total, ce sont 8 cas de vol et d’attaques de domicile à main armée, avec 3 accidents mortels sur la voie publique qui ont été enregistrés par les services de police. A ce jour, tous les auteurs ont été déférés au parquet », a livré le commissaire principal Aba Aba. Aussi a-t-il ajouté dans son intervention que les services de police sont conscients que la sécurité n’est pas actuellement reluisante et que beaucoup reste à faire. « Nous avons la vocation de ramener cet indice à un seuil très appréciable. Nous ferons le maximum avec le minimum que nous possédons pour ramener la sécurité et la paix. Car, sans elle, il n’y a pas de justice. Et cela ne peut se réaliser qu’avec les moyens et la collaboration de toute la population. C’est pourquoi nous souhaitons que l’année 2012 puisse accroître nos moyens afin que vive une police moderne et unie à Bouaké », a relaté le commissaire principal. Et selon ce dernier, le travail appréciable abattu en seulement deux mois de prise de fonction par la police nationale dans la capitale de la paix, a été possible grâce au dynamisme et à l’expérience du préfet de police N’Guessan Konan Michel. Il faut noter que parmi les invités présents à ce repas de corps des policiers, il y avait le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké et son adjoint ainsi que les chefs de corps militaires et paramilitaires.

Denis Koné à Bouaké
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