Des interpellations ont été faites, hier, dans les rangs des commandos-marines en charge de la cuisine à la base navale de Locodjoro.
Les quatre cuisiniers commandos marines en service à la Base navale de Locodjoro ont été mis aux arrêts, hier, par la gendarmerie. Ils sont accusés d’être à la base de l’intoxication alimentaire qui sème la zizanie au camp des bérets verts, depuis mercredi dernier. Ce qui a provoqué une révolte des soldats. Ces derniers ont refusé de prendre le déjeuner le jeudi. Le capitaine de Vaisseau, Diakaridja Konaté, commandant des forces maritimes, a dû missionner le col Sékongo Doulaye, chargé des opérations à la Marine nationale et le col Mori Djéné, responsable du commissariat des armées de la marine, pour rassurer les éléments à se remettre à table. Et de faire confiance à l’ordinaire, c’est-à-dire la cuisine. Et les deux officiers supérieurs ont même partagé le repas d’hier midi avec les soldats. Pour comprendre cette méfiance, de tout temps ce sont les stagiaires qui vont chercher la nourriture à la base annexe au Plateau à bord de vedettes. Depuis la semaine dernière, les pilotes de vedettes ont reçu des instructions interdisant aux stagiaires d’aller chercher les denrées alimentaires. Et, c’est ce qui a été fait. A leur grande surprise, mercredi dernier, une grave épidémie de diarrhée a aplati les 204 stagiaires qui participent aux cours de formation militaire maritime. Les 85 cas les plus graves ont été évacués à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et aux différents Chu d’Abidjan. L’infirmerie du camp n’arrivant plus à soulager les derniers intoxiqués, la direction du camp a décrété un état d’urgence. «Nous avons été intoxiqués par le dîner de mardi, composé de petits pois et du riz gras qui nous ont été servis. Nous pensons que le militaire qui est tenu de faire du sport doit bien se nourrir. C’est dommage que nous vivons cette situation dans un camp comme la base des commandos marines», s’est plaint une victime.
Bahi K.
Les quatre cuisiniers commandos marines en service à la Base navale de Locodjoro ont été mis aux arrêts, hier, par la gendarmerie. Ils sont accusés d’être à la base de l’intoxication alimentaire qui sème la zizanie au camp des bérets verts, depuis mercredi dernier. Ce qui a provoqué une révolte des soldats. Ces derniers ont refusé de prendre le déjeuner le jeudi. Le capitaine de Vaisseau, Diakaridja Konaté, commandant des forces maritimes, a dû missionner le col Sékongo Doulaye, chargé des opérations à la Marine nationale et le col Mori Djéné, responsable du commissariat des armées de la marine, pour rassurer les éléments à se remettre à table. Et de faire confiance à l’ordinaire, c’est-à-dire la cuisine. Et les deux officiers supérieurs ont même partagé le repas d’hier midi avec les soldats. Pour comprendre cette méfiance, de tout temps ce sont les stagiaires qui vont chercher la nourriture à la base annexe au Plateau à bord de vedettes. Depuis la semaine dernière, les pilotes de vedettes ont reçu des instructions interdisant aux stagiaires d’aller chercher les denrées alimentaires. Et, c’est ce qui a été fait. A leur grande surprise, mercredi dernier, une grave épidémie de diarrhée a aplati les 204 stagiaires qui participent aux cours de formation militaire maritime. Les 85 cas les plus graves ont été évacués à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et aux différents Chu d’Abidjan. L’infirmerie du camp n’arrivant plus à soulager les derniers intoxiqués, la direction du camp a décrété un état d’urgence. «Nous avons été intoxiqués par le dîner de mardi, composé de petits pois et du riz gras qui nous ont été servis. Nous pensons que le militaire qui est tenu de faire du sport doit bien se nourrir. C’est dommage que nous vivons cette situation dans un camp comme la base des commandos marines», s’est plaint une victime.
Bahi K.
