Soixante-seize (76) ressortissants libériens et ivoiriens ont été arrêtés par la police du Libéria. Il s’agirait de « mercenaires » ayant suivi une formation en vue de mener une action déstabilisatrice sur le régime en place à Abidjan. Si on s’en tient à la réputée agence de presse chinoise Xinhua, les suspects ont été arrêtés par une unité de police spéciale lors d’une opération menée dans la matinée du vendredi 27 janvier 2012 dans l’un des camps de mineurs d’or de Zwedru (Liberia). Un suspect aurait été blessé pendant l’opération. Il a été admis dans un hôpital de Zwedru tandis que les autres ont été conduits au centre correctionnel de la même localité. Ces hommes, ressortissants libériens et ivoiriens, auraient démenti être des mercenaires, expliquant qu’ils se trouvaient dans la zone forestière pour des activités d’extraction d’or.
Zwedru où les suspects ont été arrêtés est la capitale du comté de Grand Gedeh au Libéria. La localité est située près du fleuve de Cavally à 31 km à l’est de la frontière ivoirienne et à 296 km au sud-est de Monrovia.
C’est régulièrement que des bruits de déstabilisation de la Côte d’Ivoire à partir du Liberia sont relayés dans la presse. Des milliers de ressortissants ivoiriens avaient fui les violences post-électorales (décembre 2010-avril 2011) pour trouver refuge chez le voisin libérien. Des observateurs estiment la frontière ivoiro-libérienne très poreuse. En 2011, les chefs d’Etat ouest-africains avaient demandé l’aide des nations unies et de la Cedeao pour améliorer le contrôle de la frontière régulièrement traversée par des mercenaires.
Kisselminan COULIBALY
Zwedru où les suspects ont été arrêtés est la capitale du comté de Grand Gedeh au Libéria. La localité est située près du fleuve de Cavally à 31 km à l’est de la frontière ivoirienne et à 296 km au sud-est de Monrovia.
C’est régulièrement que des bruits de déstabilisation de la Côte d’Ivoire à partir du Liberia sont relayés dans la presse. Des milliers de ressortissants ivoiriens avaient fui les violences post-électorales (décembre 2010-avril 2011) pour trouver refuge chez le voisin libérien. Des observateurs estiment la frontière ivoiro-libérienne très poreuse. En 2011, les chefs d’Etat ouest-africains avaient demandé l’aide des nations unies et de la Cedeao pour améliorer le contrôle de la frontière régulièrement traversée par des mercenaires.
Kisselminan COULIBALY