Hier à Paris, le président Ouattara a donné de nouveaux gages qui devraient convaincre les investisseurs privés français à revenir investir en Côte d’Ivoire.
Investir en Côte d’Ivoire, dans les cinq prochaines années, ne sera pas un risque puisque le pays devrait faire un bond prodigieux en avant, à compter de 2012. Tel est l’argumentaire avec lequel Alassane Ouattara a tenté, hier, de convaincre les opérateurs économiques français, de venir investir en Côte d’Ivoire. Au deuxième jour de sa visite d’Etat dans l’hexagone, le président ivoirien a, en effet, rencontré le Mouvement des entreprises françaises (Medef). Après un huis clos d’environ une heure avec les responsables de cette organisation patronale, il a été invité à faire un exposé sur les opportunités d’affaires dans son pays. « Nous avons entrepris de vastes réformes sectorielles, notamment dans la filière café-cacao et dans le secteur énergétique et cela nous permettra d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés, ndlr). Le plan d’amélioration de la bonne gouvernance est en train d’être mis en œuvre avec détermination et vigueur ; un code d’éthique et de bonne conduite a été adopté dans l’administration publique. Il en est de même pour les mesures prises pour renforcer l’indépendance de la justice, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire ainsi que la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens. Des mesures seront prises pour assurer la transparence dans la passation des marchés publics et un nouveau code des investissements sera adopté par le gouvernement en 2012. Le portefeuille de participation de l’Etat sera réduit de 25% en 2012 », a avancé le président Ouattara. Pour convaincre davantage ses interlocuteurs, il a vanté les chantiers infrastructurels engagés par le gouvernement, pour accompagner les investissements.
Aux grands patrons français, il a expliqué que ces actions devraient contribuer à ramener la Côte d’Ivoire au-devant de la scène. « Un vaste programme de remise en état des infrastructures dégradées et de construction de nouvelles routes est en cours », a-t-il rassuré. Des assurances qui ne sont sans doute pas tombées dans des oreilles de sourds. Car, après cet exposé, nombreuses ont été les suggestions faites par les chefs d’entreprises françaises, intéressés aussi bien par la construction universitaire que par l’investissement dans l’agriculture. D’ailleurs, à propos d’université, Alassane Ouattara a promis la construction de deux nouvelles au cours de cette année. Le président ivoirien a terminé sa visite par une cérémonie de décoration de personnalités françaises et ivoiriennes à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Au moment où débutait cette cérémonie aux accents de reconnaissance de l’Etat, les ministres de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi et du Pétrole, des mines et de l’énergie, Adama Toungara concédaient trois blocs d’exploitation pétrolière et gazière à trois consortiums français, canadien et ivoirien.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris
Investir en Côte d’Ivoire, dans les cinq prochaines années, ne sera pas un risque puisque le pays devrait faire un bond prodigieux en avant, à compter de 2012. Tel est l’argumentaire avec lequel Alassane Ouattara a tenté, hier, de convaincre les opérateurs économiques français, de venir investir en Côte d’Ivoire. Au deuxième jour de sa visite d’Etat dans l’hexagone, le président ivoirien a, en effet, rencontré le Mouvement des entreprises françaises (Medef). Après un huis clos d’environ une heure avec les responsables de cette organisation patronale, il a été invité à faire un exposé sur les opportunités d’affaires dans son pays. « Nous avons entrepris de vastes réformes sectorielles, notamment dans la filière café-cacao et dans le secteur énergétique et cela nous permettra d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés, ndlr). Le plan d’amélioration de la bonne gouvernance est en train d’être mis en œuvre avec détermination et vigueur ; un code d’éthique et de bonne conduite a été adopté dans l’administration publique. Il en est de même pour les mesures prises pour renforcer l’indépendance de la justice, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire ainsi que la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens. Des mesures seront prises pour assurer la transparence dans la passation des marchés publics et un nouveau code des investissements sera adopté par le gouvernement en 2012. Le portefeuille de participation de l’Etat sera réduit de 25% en 2012 », a avancé le président Ouattara. Pour convaincre davantage ses interlocuteurs, il a vanté les chantiers infrastructurels engagés par le gouvernement, pour accompagner les investissements.
Aux grands patrons français, il a expliqué que ces actions devraient contribuer à ramener la Côte d’Ivoire au-devant de la scène. « Un vaste programme de remise en état des infrastructures dégradées et de construction de nouvelles routes est en cours », a-t-il rassuré. Des assurances qui ne sont sans doute pas tombées dans des oreilles de sourds. Car, après cet exposé, nombreuses ont été les suggestions faites par les chefs d’entreprises françaises, intéressés aussi bien par la construction universitaire que par l’investissement dans l’agriculture. D’ailleurs, à propos d’université, Alassane Ouattara a promis la construction de deux nouvelles au cours de cette année. Le président ivoirien a terminé sa visite par une cérémonie de décoration de personnalités françaises et ivoiriennes à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Au moment où débutait cette cérémonie aux accents de reconnaissance de l’Etat, les ministres de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi et du Pétrole, des mines et de l’énergie, Adama Toungara concédaient trois blocs d’exploitation pétrolière et gazière à trois consortiums français, canadien et ivoirien.
Marc Dossa, envoyé spécial à Paris
