Le vendredi 27 janvier 2012, à l’auditorium du MEDEF sis au 55, Avenue Bosquet dans le 7è Arrondissement de Paris, le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM. Alassane Ouattara a échangé avec les investisseurs français. Il s’est agi pour l’hôte du Président Sarkozy, de rassurer les hommes d’Affaires français quant à leur retour en terre d’Eburnie, pays devenu fréquentable depuis neuf mois.
Pour le Président de la République de Côte d’Ivoire, plus rien ne s’oppose au retour des investisseurs en Côte d’Ivoire. Lors de son message hier au MEDEF, il a déroulé sa grande vision pour son pays qui doit rentrer dans le concert des nations émergentes, à partir de cette année 2012, avec un taux de croissance de 8 à 9 %. Dans son plan d’action, figurent la modernisation de l’agriculture pour faire de la Côte d’Ivoire le grenier de la sous-région, l’accroissement de la valeur ajoutée des produits de base, la bonne gouvernance, la démocratie, l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité, la réhabilitation de l’école et la formation des jeunes ainisi que la lutte contre le grand banditisme et la sécurité des Ivoiriens. Le Président Ouattara entend faire aussi de la Côte d’Ivoire, la tête de peloton de l’Afrique de l’Ouest et un pays à destination touristique haut de gamme. ‘’La Côte d’Ivoire est un pays d’hospitalité, un pays de paix où il fait bon vivre. Je vous exhorte à accélérer votre retour en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est une terre d’opportunité ; elle a besoin de vos talents et de votre savoir-faire. Je suis un libéral et un démocrate (…). La démocratie n’est pas seulement le fait d’une élection, elle se pratique tous les jours. Nous respecterons les libertés fondamentales et nous ferons en sorte que les Droits humains soient véritablement respectés. Les investissements privés et la création d’entreprises sont au cœur de la croissance économique et du développement économique et social (…). Je partagerai avec vous, les ambitions que j’ai pour mon pays. La Côte d’Ivoire est au travail. Je vous invite à revenir investir massivement en Côte d’Ivoire’’, a-t-il rassuré les hommes d’Affaires français. Un message qui a eu un écho favorable auprès de Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat français au commerce extérieur. ‘’Je voudrais vous dire quelle est la fierté et le bonheur du gouvernement français de vous accueillir ici à Paris. M. le président, vous avez sur vos épaules une très grande responsabilité et nous serons à vos côtés. La Côte d’Ivoire est pour nous le premier partenaire commercial de la France. Avec 2 milliards d’Euros (1.300 milliards de FCFA) d’échanges en 2011, la France est le premier investisseur en Côte d’Ivoire avec 140 filiales employant 40 mille personnes, 600 PME de droit local. Les entreprises françaises représentent 30% du PIB ivoirien et 50 % de ses effectifs. La France a été le premier bailleur à sortir la Côte d’Ivoire de la crise avec un prêt de 50 millions d’Euros (32.750.000.000 de FCFA) (…) La France prendra toute sa part à la réduction de la dette de la Côte d’Ivoire, lorsque le pays aura atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE, à travers plus de 1 milliard d’Euros d’annulation sèche et de 2 milliards d’Euros de conversion de dette pour le développement’’, a déclaré le collaborateur de Nicolas Sarkozy. Et ce n’est pas Michel Roussin, vice-président de MEDEF international, ami au président Ouattara qui dira le contraire. Pour lui, il est tout à fait normal de répondre à l’appel du chef de l’Etat ivoirien, dans la mesure où ce sont les entreprises françaises qui accueillent le nouveau chef de l’Etat ivoirien. ‘’Ce gouvernement élu qui a une feuille de route que vous (le président Ouattara) avez indiquée (ndlr : lors du petit déjeuner). Et nous savons, nous en tant qu’entreprises françaises, que nous allons, comme vous l’avez souhaité, repartir en Côte d’Ivoire. Nous sommes là, disponibles, pour repartir en Côte d’Ivoire avec cette volonté des entreprises françaises qui n’ont jamais décroché en Côte d’Ivoire. Nous allons reprendre le chemin de la Côte d’Ivoire, pour participer à son développement. Avec vous M. le président, la Côte d’Ivoire nous montre le chemin d’une dynamique économique. Nous sommes heureux et personnellement en tant que Michel Roussin, vice–président de MEDEF International, je suis ravi de vous voir et de revoir certains de vos ministres avec lesquels, j’ai fait un long parcours’’, a-t-il conclu. Après quoi, le président de la République a été reçu par le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer et ensuite, à la mairie de Paris, par Bertrand Delanoë cette fois, en présence d’un plus grand nombre d’Ivoiriens.
Dosso Villard (Envoyé spécial à Paris)
Pour le Président de la République de Côte d’Ivoire, plus rien ne s’oppose au retour des investisseurs en Côte d’Ivoire. Lors de son message hier au MEDEF, il a déroulé sa grande vision pour son pays qui doit rentrer dans le concert des nations émergentes, à partir de cette année 2012, avec un taux de croissance de 8 à 9 %. Dans son plan d’action, figurent la modernisation de l’agriculture pour faire de la Côte d’Ivoire le grenier de la sous-région, l’accroissement de la valeur ajoutée des produits de base, la bonne gouvernance, la démocratie, l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité, la réhabilitation de l’école et la formation des jeunes ainisi que la lutte contre le grand banditisme et la sécurité des Ivoiriens. Le Président Ouattara entend faire aussi de la Côte d’Ivoire, la tête de peloton de l’Afrique de l’Ouest et un pays à destination touristique haut de gamme. ‘’La Côte d’Ivoire est un pays d’hospitalité, un pays de paix où il fait bon vivre. Je vous exhorte à accélérer votre retour en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est une terre d’opportunité ; elle a besoin de vos talents et de votre savoir-faire. Je suis un libéral et un démocrate (…). La démocratie n’est pas seulement le fait d’une élection, elle se pratique tous les jours. Nous respecterons les libertés fondamentales et nous ferons en sorte que les Droits humains soient véritablement respectés. Les investissements privés et la création d’entreprises sont au cœur de la croissance économique et du développement économique et social (…). Je partagerai avec vous, les ambitions que j’ai pour mon pays. La Côte d’Ivoire est au travail. Je vous invite à revenir investir massivement en Côte d’Ivoire’’, a-t-il rassuré les hommes d’Affaires français. Un message qui a eu un écho favorable auprès de Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat français au commerce extérieur. ‘’Je voudrais vous dire quelle est la fierté et le bonheur du gouvernement français de vous accueillir ici à Paris. M. le président, vous avez sur vos épaules une très grande responsabilité et nous serons à vos côtés. La Côte d’Ivoire est pour nous le premier partenaire commercial de la France. Avec 2 milliards d’Euros (1.300 milliards de FCFA) d’échanges en 2011, la France est le premier investisseur en Côte d’Ivoire avec 140 filiales employant 40 mille personnes, 600 PME de droit local. Les entreprises françaises représentent 30% du PIB ivoirien et 50 % de ses effectifs. La France a été le premier bailleur à sortir la Côte d’Ivoire de la crise avec un prêt de 50 millions d’Euros (32.750.000.000 de FCFA) (…) La France prendra toute sa part à la réduction de la dette de la Côte d’Ivoire, lorsque le pays aura atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE, à travers plus de 1 milliard d’Euros d’annulation sèche et de 2 milliards d’Euros de conversion de dette pour le développement’’, a déclaré le collaborateur de Nicolas Sarkozy. Et ce n’est pas Michel Roussin, vice-président de MEDEF international, ami au président Ouattara qui dira le contraire. Pour lui, il est tout à fait normal de répondre à l’appel du chef de l’Etat ivoirien, dans la mesure où ce sont les entreprises françaises qui accueillent le nouveau chef de l’Etat ivoirien. ‘’Ce gouvernement élu qui a une feuille de route que vous (le président Ouattara) avez indiquée (ndlr : lors du petit déjeuner). Et nous savons, nous en tant qu’entreprises françaises, que nous allons, comme vous l’avez souhaité, repartir en Côte d’Ivoire. Nous sommes là, disponibles, pour repartir en Côte d’Ivoire avec cette volonté des entreprises françaises qui n’ont jamais décroché en Côte d’Ivoire. Nous allons reprendre le chemin de la Côte d’Ivoire, pour participer à son développement. Avec vous M. le président, la Côte d’Ivoire nous montre le chemin d’une dynamique économique. Nous sommes heureux et personnellement en tant que Michel Roussin, vice–président de MEDEF International, je suis ravi de vous voir et de revoir certains de vos ministres avec lesquels, j’ai fait un long parcours’’, a-t-il conclu. Après quoi, le président de la République a été reçu par le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer et ensuite, à la mairie de Paris, par Bertrand Delanoë cette fois, en présence d’un plus grand nombre d’Ivoiriens.
Dosso Villard (Envoyé spécial à Paris)
