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Société Publié le mercredi 1 février 2012 | Le Temps

Identification des abonnés du cellulaire : Chaque opérateur supporte les charges de ses clients

© Le Temps Par DR
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Depuis quelques mois, la qualité des services fournis par certains opérateurs de téléphonie mobile est décriée par les consommateurs. Face à cette situation, l’Etat ivoirien en tant qu’autorité concédante, vient de donner de la voix, en annonçant un renforcement de la tablette de sanctions et les indicateurs de qualité dans le secteur de la téléphonie mobile. Au sortir récemment d’une séance de travail avec les opérateurs de téléphonie mobile, à son cabinet, le ministre Koné Bruno a indiqué que l’attention de chaque acteur a été attirée sur la situation qui prévaut dans le secteur et les acteurs ont pris bonne note. Les opérateurs ont, à l’occasion, exposée au gouvernement, les difficultés liées à la fourniture d’énergie de qualité. L’Etat a fait la promesse de régler ce problème. Mais en attendant, il s’agira de mette en place des solutions alternatives. Par ailleurs, les patrons des entreprises de téléphonie mobile qui ont répondu effectivement à l’appel du ministre de la Ptic, n’ont pas boudé leur plaisir. Ils ont exposé aussi à la tutelle technique, les problèmes de fréquences. A toutes ces préoccupations, le ministre Koné Bruno Nabagné de la Poste et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ptic) répondu. «Nous allons renforcer les sanctions et les indicateurs de la qualité que nous allons rendre plus contraignante. Six mois après la période de la crise, la période de grâce est passée au niveau des sanctions et des pénalités. S’agissant des problèmes de fréquences, l’Etat n’entend pas renier sa signature au niveau des licences déjà octroyées. En ce qui concerne l’opération d’identification des abonnés, chaque opérateur doit supporter les charges liées à celle de ses abonnés. L’Etat également fera sa part de sacrifice. Notre rôle en tant que ministère, n’est pas de nous immiscer dans votre gestion quotidienne mais, nous avons le devoir d’entendre nos clients et, dans la mesure du possible, d’apporter à leurs récriminations, la réponse la plus satisfaisante». A noter que le secteur de la téléphonie représente à ce jour, 6% du Produit intérieur brut (Pib) de la Côte d’Ivoire qui compte 15 millions d’abonnés. Aussi il constitue une réelle opportunité de ressources et d’emplois.
Bamba Mafoumgbé
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