La sécurité aux frontières ivoiriennes, libériennes, guinéennes et sierra-léonaises était au centre d’une réunion de haut niveau à Freetown (Sierra-Léone). Comme acteurs de cette rencontre au sommet, les chefs d’états-majors des armées des pays membres de l’Union du Fleuve Mano. Intéressé au plus haut point par les questions sécuritaires, le patron de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a pris une part active à cette réunion. Le chef d’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui est rentré, hier, de Sierra-Léone, n’a pas tari d’éloges sur les retombées de cette réunion. « Il s’est agi de rendre opérationnelles les décisions des chefs d’Etat qui ont stipulé qu’il faille développer la paix et la sécurité entre les différents Etats du Fleuve Mano et également faire en sorte qu’il y ait une intégration économique et sociale dans la sous-région. Les experts ont planché sur les deux grands thèmes. En ce qui concerne l’intégration économique et sociale, beaucoup de recommandations ont été faites. Tout comme, en ce qui concerne la paix et la sécurité, beaucoup de dispositions ont été envisagées », a confié Soumaïla Bakayoko. Il a ajouté que les pistes de solutions à la question sécuritaire, proposées à Freetown, seront bientôt validées par les chefs militaires à Abidjan. « Très prochainement, ces dispositions pourraient être entérinées par les chefs d’états-majors de l’Union qui vont très bientôt se retrouver à Abidjan pour faire en sorte que la sécurité au niveau des frontières soit une réalité, que la libre circulation des personnes et des biens soit également une réalité », a poursuivi le général Bakayoko.
M. D.
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