A la faveur de cette CAN «Gabon-Guinée Equatoriale 2012», le groupe Espoir 2000 séjourne à Malabo pour des shows. Nous avons rencontré le lead vocal, Pat Sako, qui révèle que le nouvel album est attendu dans deux mois. Dans cet entretien aussi, il affirme n’être le partisan d’aucun chef d’Etat…
Qu’est-ce qui justifie votre présence à Malabo en ce moment ?
Je suis en Guinée Equatoriale dans un premier temps pour soutenir les Eléphants car je suis Ivoirien. Pour également une série de spectacles afin d’égayer les villages africains qui ont été mis sur place à Malabo.
Quel est votre regard sur la CAN 2012 ?
C’est une CAN qu’on a minimisée au départ en parlant de grandes sélections comme l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Cameroun qui ne sont pas présentes. Or, on s’aperçoit qu’il n’y a ni petites ni grandes équipes aujourd’hui. Tout le monde est passé par les phases éliminatoires et c’est là que ces prétendus grands pays ont été éliminés. Il n’y a pas d’équipes à minimiser. Des équipes comme la Guinée Equatoriale, la Zambie, le Mali sont en train de démontrer ce qu’elles savent faire.
Vous semblez aimer (et connaître) le football…
(Rires) Le football est le sport-roi. Je ne suis pas un grand fan mais je m’y connais. La plupart des joueurs évoluent en Europe et nous les apprécions beaucoup.
Jusque-là, avez-vous des satisfactions, des révélations ou des déceptions ?
Ma plus grande satisfaction est de vivre une CAN avec un niveau rehaussé. Il n’y a pas de favoris et on ne peut plus négliger une équipe. Les matches sont tendus et toutes les équipes doivent se concentrer. La grosse déception est venue du Sénégal qui n’a pas été capable de gagner un seul match sur trois.
Croyez-vous que les Eléphants, qualifiés pour les quarts de finale, ont vraiment une chance de remporter cette CAN ?
Notre nom seulement gagne… (Rires). Lorsque nos adversaires nous affrontent, ils ont déjà peur. Cela fait la moitié du travail. Pour le reste, Kolo Touré, Yaya Touré, Didier Drogba, Copa Barry et autres Tioté Cheick gèrent ça. Cette CAN, c’est pour nous.
Où en êtes-vous avec votre carrière musicale ?
Nous avons préparé notre nouvel album depuis un bout de temps et il y a eu les problèmes que tout le monde sait en Côte d’Ivoire. Nous avons dû mettre un temps mort. Mais d’ici le mois de mars ou d’avril, le nouvel album d’Espoir 2000 sera dans les bacs.
A quoi ressemblera-t-il ?
La production et la sonorisation ont été faites en Europe. Et, ce sont un peu les thèmes que nous avons l’habitude de traiter c’est-à-dire le quotidien. Espoir 2000 chante ce que tout le monde vit. Nous avons aussi fait quelques featurings notamment avec Vegas (Jamaïcain). Cela, pour donner une nouvelle couleur à notre zouglou.
Espoir 2000 stagne depuis plusieurs années. N’avez-vous pas l’impression de tourner en rond ?
Comme on le dit, seul le travail paie. Ensuite, il faut avoir la persévérance et la patience. Comme le dirait l’autre, c’est l’homme qui fabrique l’argent mais c’est Dieu qui le partage. On a foi en ce que nous faisons. Nous frappons à toutes les portes et nous espérons qu’un jour sera notre jour.
Votre engagement politique, notamment votre proximité avec l’ex-régime, ne vous a-t-il pas fait perdre quelques fans ? N’avez-vous pas cette impression ?
Un artiste qui prend un micro pour demander aux populations de ne pas faire la guerre n’est pas engagé politiquement. Je n’appelle pas cela un engagement politique. Quelle que soit la situation, si des Ivoiriens meurent, nous avons le droit de demander d’arrêter la guerre. Cela ne veut pas dire que j’appartiens à un parti ou à un autre.
On sait que vous êtes un partisan de Laurent Gbagbo, actuellement à La Haye. Comment avez-vous vécu son transfèrement ?
Je ne suis pas un de ses partisans. Je suis la voix du peuple. Lorsqu’il y a un problème, nous demandons aux gens de régler les différends par le dialogue. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas avec celui qui ne fait pas la guerre ou alors que je suis avec celui qui la fait. L’artiste, c’est la voix du peuple. Je ne suis partisan d’aucun parti politique ou d’un chef d’Etat.
Laurent Gbagbo mérite-t-il ce traitement ?
C’est un problème politique… Est-ce qu’il a tué ? Est-ce qu’il n’a pas tué ? Franchement, je ne sais pas car je n’étais pas là…
Avez-vous l’impression que vos messages sont entendus ?
Je ne pense pas que nos chefs d’Etat africains écoutent nos messages. Nous ne demandons que la paix pour travailler. Pour que maman et les enfants mangent, il faut la paix.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo
Qu’est-ce qui justifie votre présence à Malabo en ce moment ?
Je suis en Guinée Equatoriale dans un premier temps pour soutenir les Eléphants car je suis Ivoirien. Pour également une série de spectacles afin d’égayer les villages africains qui ont été mis sur place à Malabo.
Quel est votre regard sur la CAN 2012 ?
C’est une CAN qu’on a minimisée au départ en parlant de grandes sélections comme l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Cameroun qui ne sont pas présentes. Or, on s’aperçoit qu’il n’y a ni petites ni grandes équipes aujourd’hui. Tout le monde est passé par les phases éliminatoires et c’est là que ces prétendus grands pays ont été éliminés. Il n’y a pas d’équipes à minimiser. Des équipes comme la Guinée Equatoriale, la Zambie, le Mali sont en train de démontrer ce qu’elles savent faire.
Vous semblez aimer (et connaître) le football…
(Rires) Le football est le sport-roi. Je ne suis pas un grand fan mais je m’y connais. La plupart des joueurs évoluent en Europe et nous les apprécions beaucoup.
Jusque-là, avez-vous des satisfactions, des révélations ou des déceptions ?
Ma plus grande satisfaction est de vivre une CAN avec un niveau rehaussé. Il n’y a pas de favoris et on ne peut plus négliger une équipe. Les matches sont tendus et toutes les équipes doivent se concentrer. La grosse déception est venue du Sénégal qui n’a pas été capable de gagner un seul match sur trois.
Croyez-vous que les Eléphants, qualifiés pour les quarts de finale, ont vraiment une chance de remporter cette CAN ?
Notre nom seulement gagne… (Rires). Lorsque nos adversaires nous affrontent, ils ont déjà peur. Cela fait la moitié du travail. Pour le reste, Kolo Touré, Yaya Touré, Didier Drogba, Copa Barry et autres Tioté Cheick gèrent ça. Cette CAN, c’est pour nous.
Où en êtes-vous avec votre carrière musicale ?
Nous avons préparé notre nouvel album depuis un bout de temps et il y a eu les problèmes que tout le monde sait en Côte d’Ivoire. Nous avons dû mettre un temps mort. Mais d’ici le mois de mars ou d’avril, le nouvel album d’Espoir 2000 sera dans les bacs.
A quoi ressemblera-t-il ?
La production et la sonorisation ont été faites en Europe. Et, ce sont un peu les thèmes que nous avons l’habitude de traiter c’est-à-dire le quotidien. Espoir 2000 chante ce que tout le monde vit. Nous avons aussi fait quelques featurings notamment avec Vegas (Jamaïcain). Cela, pour donner une nouvelle couleur à notre zouglou.
Espoir 2000 stagne depuis plusieurs années. N’avez-vous pas l’impression de tourner en rond ?
Comme on le dit, seul le travail paie. Ensuite, il faut avoir la persévérance et la patience. Comme le dirait l’autre, c’est l’homme qui fabrique l’argent mais c’est Dieu qui le partage. On a foi en ce que nous faisons. Nous frappons à toutes les portes et nous espérons qu’un jour sera notre jour.
Votre engagement politique, notamment votre proximité avec l’ex-régime, ne vous a-t-il pas fait perdre quelques fans ? N’avez-vous pas cette impression ?
Un artiste qui prend un micro pour demander aux populations de ne pas faire la guerre n’est pas engagé politiquement. Je n’appelle pas cela un engagement politique. Quelle que soit la situation, si des Ivoiriens meurent, nous avons le droit de demander d’arrêter la guerre. Cela ne veut pas dire que j’appartiens à un parti ou à un autre.
On sait que vous êtes un partisan de Laurent Gbagbo, actuellement à La Haye. Comment avez-vous vécu son transfèrement ?
Je ne suis pas un de ses partisans. Je suis la voix du peuple. Lorsqu’il y a un problème, nous demandons aux gens de régler les différends par le dialogue. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas avec celui qui ne fait pas la guerre ou alors que je suis avec celui qui la fait. L’artiste, c’est la voix du peuple. Je ne suis partisan d’aucun parti politique ou d’un chef d’Etat.
Laurent Gbagbo mérite-t-il ce traitement ?
C’est un problème politique… Est-ce qu’il a tué ? Est-ce qu’il n’a pas tué ? Franchement, je ne sais pas car je n’étais pas là…
Avez-vous l’impression que vos messages sont entendus ?
Je ne pense pas que nos chefs d’Etat africains écoutent nos messages. Nous ne demandons que la paix pour travailler. Pour que maman et les enfants mangent, il faut la paix.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Malabo