Valen Guédé répond à Diabo Steck et met les points sur les «i»
Valen Guédé, artiste-chanteur et musicologue, rompt le silence après la création du Comité de gestion, de réforme et de restructuration du Bureau ivoirien du droit d’auteus (Burida) donc le bureau sera installés aujourd’hui. Dans cette adresse qu’il a intitulée «A mon ami et collègue Diabo Steck» – qui a donné son avis le samedi dans L’Intelligent d’Abidjan sur les récentes décisions du ministre Bandama concernant le Burida – Valen Guédé répond à ses détracteurs et s’interroge sur l’opportunité de participer à ce comité.
Nous avons lu avec plaisir votre déclaration dans le journal l’Intelligent d’Abidjan du samedi 04 février et nous vous en remercions sincèrement pour sa pertinence. Aussi, cela nous donne-t-il l’occasion d’éclairer la lanterne des uns et des autres en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des artistes, laquelle est obscurcie par une certaine méconnaissance. Hélas ! En effet, aux abords de la lagune Ebrié, nous avons oui entendre dire certains de nos nobles concitoyens que, plus on fait des productions incorporelles, plus on rapporte des redevances des droits d’auteurs ; plus on a un nouveau produit artistique, plus on rapporte des redevances des droits d’auteurs. On pourrait dire l’un dans l’autre, qu’il va falloir s’en aller exhumer tous nos défunts artistes qui furent très prolixes quantitativement et qualitativement en matière des productions incorporelles. Néanmoins, cette vision qui consiste à produire quantitativement et qualitativement avec des nouvelles productions pour faire partie d’un quelconque organe du Burida, est non seulement erronée, mais met en évidence, toute modestie gardée, la sécheresse intellectuelle aiguë de ces tenants. Parce que ni la date, ni la quantité d’œuvres de l’esprit encore moins leur naissance récente, ne correspondent avec les réalités de perception en matière des redevances des droits patrimoniaux. Il est démontré et prouvé dans le domaine de la gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins, que seule, l’exploitation d’une œuvre par des moyens licites, rapporte des redevances des droits patrimoniaux, point barre. Plus une œuvre est exploitée, plus elle rapporte des redevances des droits patrimoniaux. Noël Dourey, Valen Guédé et autres auraient été écartés pour cause de non production. Ce message que véhiculeraient certains artistes et des commis de l’administration culturelle, n’est que pures élucubrations de personnes qui, crient à l’orée du bois pour que le vent emporte dans le lointain leurs noms.
C’est-à-dire attirer l’attention des autres pour dire qu’ils existent et qu’il faut penser à eux. Et pourtant, pour y arriver, il y a une autre voie publicitaire non encombrante qui sied. A propos des œuvres de longue date qui ne rapporteraient rien et constituent une entrave à la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes, sachons que James Marshall Maurice alias Jimmy Hendrix, est décédé le 19 septembre 1970 à Londres en route pour l’hôpital Saint Merry Abouts. Quarante deux ans après sa disparition, ce grand artiste, caracole en tête en matière de perception, selon les publications des sociétés les plus sérieuses au monde de gestion collective des droits d’auteurs et des artistes. Depuis des années, nos œuvres (même si elles datent de la période de la première pierre), sont exploitées dans les piano-bars, maquis, par les radios, etc. Pour convaincre ces nouveaux concepteurs d’un nouveau code de la propriété qui exclurait les auteurs d’œuvres anciennes, qu’ils écoutent la radio ONUCI FM, Fréquence deux…la liste est longue, qui chaque jour, exploitent les œuvres de l’esprit, y compris les nôtres. Cela permettra de couvrir de honte ces nouveaux maîtres de la fixation des normes en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des droits des artistes. La question qu’il convient de poser maintenant, c’est de savoir, pourquoi les uns et les autres dont les œuvres sont exploitées ne perçoivent-ils pas les redevances y relatives ? De là à ronronner que nos premières œuvres datent de l’époque où nous étions encore à l’état embryonnaire dans les ventres respectifs de nos mères, il n’y a qu’un pas de franchi vers une équation qu’il nous paraît difficile de résoudre. Il aurait fallu que déments, nous le soyons aussi pour rentrer dans le cercle insensé de cette pyramide aux contours aussi insensés, déraisonnés à souhait ! En profiter aussi pour connaître et de la longueur et couleur du sexe du diable, c’est nager dans une marre immense d’une incrédulité intellectuelle.
Pour confidence, il y a tout juste une semaine, un artiste émérite musicien, qui avait été contacté par un groupe de jeunes pour dire une conférence sur le thème ‘’Art et Propriété Intellectuelle’’, a dit ceci : Appelez le grand frère Valen qui pourra vous satisfaire. Nous avons dit cette conférence en présence de cet artiste. Un autre dont les droits avaient été bloqués, après l’intervention de ses avocats sans succès, est venu nous solliciter pour l’aider à résoudre son problème. Nous avons écrit une lettre à la structure de gestion de ses droits en démontrant que les arguments avancés, objet de la suspension des droits de cet auteur, sont infondés en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des droits des artistes. Après lecture de la lettre, le même jour, ce jeune a perçu ses droits. Dans le cadre du comité mis sur pied, il est question de proposer des solutions tout en s’appuyant sur le mécanisme de la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes. C’est de cela qu’il s’agit. Est-ce que dans ce strict cadre, Valen Guédé, Noël Dourey et bien d’autres (qui n’ont rien demandé à qui que ce soit), peuvent-ils y contribuer ? Voilà le questionnement auquel il faut répondre. Mais toutes celles et tous ceux qui se grattent les narines pour flairer du Valen, du Dourey, qu’ils se décident au cas où ça leur dit, à concourir avec nous dans le cadre de la gestion collective des droits d’auteurs au lieu de dire les nouvelles d’une sépulture intellectuellement vidée de tous sens. A propos de créations, qui peut-il se targuer de créer plus que les autres ? Par conséquent, toutes celles et tous ceux qui posent un autre problème en dehors de la connaissance de la gestion collective des droits d’auteurs, sont des sorciers porteurs de cercueil qui, eux-mêmes se sachant sorciers, indiquent du doigt éhonté, vainement la maison d’autrui, loin de tout soupçon pourtant. Que cette psychose de mange-mil, détecteur de sorciers, dont on nous couvre, cesse dans la sphère des droits de la propriété intellectuelle pour son progrès. Il est question de défendre les intérêts matériels et moraux des auteurs d’œuvres de l’esprit sur la base des règles établies et qui demeurent jusqu’à preuve du contraire. Qu’on arrête donc de jouer les émules des carabiniers d’Offenbach, embusqués dans les vallées peur au ventre, qui brandissent les armes de victoire après, sans avoir pris part à la guerre. Merci Diabo.
Nous avons profité de ton intervention pour inhumer une fois pour toutes, cette disette assise sur des bases fausses répandue à l’orée du village, qui circule dans le milieu, arguant que, ne connaît la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes que, celle ou celui dont l’œuvre est nouvelle. Nous nous comprenons de par ta pratique, pour laquelle nous éprouvons respect. C’est ce qui vaut cette adresse !
Valen Guédé
Valen Guédé, artiste-chanteur et musicologue, rompt le silence après la création du Comité de gestion, de réforme et de restructuration du Bureau ivoirien du droit d’auteus (Burida) donc le bureau sera installés aujourd’hui. Dans cette adresse qu’il a intitulée «A mon ami et collègue Diabo Steck» – qui a donné son avis le samedi dans L’Intelligent d’Abidjan sur les récentes décisions du ministre Bandama concernant le Burida – Valen Guédé répond à ses détracteurs et s’interroge sur l’opportunité de participer à ce comité.
Nous avons lu avec plaisir votre déclaration dans le journal l’Intelligent d’Abidjan du samedi 04 février et nous vous en remercions sincèrement pour sa pertinence. Aussi, cela nous donne-t-il l’occasion d’éclairer la lanterne des uns et des autres en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des artistes, laquelle est obscurcie par une certaine méconnaissance. Hélas ! En effet, aux abords de la lagune Ebrié, nous avons oui entendre dire certains de nos nobles concitoyens que, plus on fait des productions incorporelles, plus on rapporte des redevances des droits d’auteurs ; plus on a un nouveau produit artistique, plus on rapporte des redevances des droits d’auteurs. On pourrait dire l’un dans l’autre, qu’il va falloir s’en aller exhumer tous nos défunts artistes qui furent très prolixes quantitativement et qualitativement en matière des productions incorporelles. Néanmoins, cette vision qui consiste à produire quantitativement et qualitativement avec des nouvelles productions pour faire partie d’un quelconque organe du Burida, est non seulement erronée, mais met en évidence, toute modestie gardée, la sécheresse intellectuelle aiguë de ces tenants. Parce que ni la date, ni la quantité d’œuvres de l’esprit encore moins leur naissance récente, ne correspondent avec les réalités de perception en matière des redevances des droits patrimoniaux. Il est démontré et prouvé dans le domaine de la gestion collective des droits d’auteurs et des droits voisins, que seule, l’exploitation d’une œuvre par des moyens licites, rapporte des redevances des droits patrimoniaux, point barre. Plus une œuvre est exploitée, plus elle rapporte des redevances des droits patrimoniaux. Noël Dourey, Valen Guédé et autres auraient été écartés pour cause de non production. Ce message que véhiculeraient certains artistes et des commis de l’administration culturelle, n’est que pures élucubrations de personnes qui, crient à l’orée du bois pour que le vent emporte dans le lointain leurs noms.
C’est-à-dire attirer l’attention des autres pour dire qu’ils existent et qu’il faut penser à eux. Et pourtant, pour y arriver, il y a une autre voie publicitaire non encombrante qui sied. A propos des œuvres de longue date qui ne rapporteraient rien et constituent une entrave à la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes, sachons que James Marshall Maurice alias Jimmy Hendrix, est décédé le 19 septembre 1970 à Londres en route pour l’hôpital Saint Merry Abouts. Quarante deux ans après sa disparition, ce grand artiste, caracole en tête en matière de perception, selon les publications des sociétés les plus sérieuses au monde de gestion collective des droits d’auteurs et des artistes. Depuis des années, nos œuvres (même si elles datent de la période de la première pierre), sont exploitées dans les piano-bars, maquis, par les radios, etc. Pour convaincre ces nouveaux concepteurs d’un nouveau code de la propriété qui exclurait les auteurs d’œuvres anciennes, qu’ils écoutent la radio ONUCI FM, Fréquence deux…la liste est longue, qui chaque jour, exploitent les œuvres de l’esprit, y compris les nôtres. Cela permettra de couvrir de honte ces nouveaux maîtres de la fixation des normes en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des droits des artistes. La question qu’il convient de poser maintenant, c’est de savoir, pourquoi les uns et les autres dont les œuvres sont exploitées ne perçoivent-ils pas les redevances y relatives ? De là à ronronner que nos premières œuvres datent de l’époque où nous étions encore à l’état embryonnaire dans les ventres respectifs de nos mères, il n’y a qu’un pas de franchi vers une équation qu’il nous paraît difficile de résoudre. Il aurait fallu que déments, nous le soyons aussi pour rentrer dans le cercle insensé de cette pyramide aux contours aussi insensés, déraisonnés à souhait ! En profiter aussi pour connaître et de la longueur et couleur du sexe du diable, c’est nager dans une marre immense d’une incrédulité intellectuelle.
Pour confidence, il y a tout juste une semaine, un artiste émérite musicien, qui avait été contacté par un groupe de jeunes pour dire une conférence sur le thème ‘’Art et Propriété Intellectuelle’’, a dit ceci : Appelez le grand frère Valen qui pourra vous satisfaire. Nous avons dit cette conférence en présence de cet artiste. Un autre dont les droits avaient été bloqués, après l’intervention de ses avocats sans succès, est venu nous solliciter pour l’aider à résoudre son problème. Nous avons écrit une lettre à la structure de gestion de ses droits en démontrant que les arguments avancés, objet de la suspension des droits de cet auteur, sont infondés en matière de gestion collective des droits d’auteurs et des droits des artistes. Après lecture de la lettre, le même jour, ce jeune a perçu ses droits. Dans le cadre du comité mis sur pied, il est question de proposer des solutions tout en s’appuyant sur le mécanisme de la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes. C’est de cela qu’il s’agit. Est-ce que dans ce strict cadre, Valen Guédé, Noël Dourey et bien d’autres (qui n’ont rien demandé à qui que ce soit), peuvent-ils y contribuer ? Voilà le questionnement auquel il faut répondre. Mais toutes celles et tous ceux qui se grattent les narines pour flairer du Valen, du Dourey, qu’ils se décident au cas où ça leur dit, à concourir avec nous dans le cadre de la gestion collective des droits d’auteurs au lieu de dire les nouvelles d’une sépulture intellectuellement vidée de tous sens. A propos de créations, qui peut-il se targuer de créer plus que les autres ? Par conséquent, toutes celles et tous ceux qui posent un autre problème en dehors de la connaissance de la gestion collective des droits d’auteurs, sont des sorciers porteurs de cercueil qui, eux-mêmes se sachant sorciers, indiquent du doigt éhonté, vainement la maison d’autrui, loin de tout soupçon pourtant. Que cette psychose de mange-mil, détecteur de sorciers, dont on nous couvre, cesse dans la sphère des droits de la propriété intellectuelle pour son progrès. Il est question de défendre les intérêts matériels et moraux des auteurs d’œuvres de l’esprit sur la base des règles établies et qui demeurent jusqu’à preuve du contraire. Qu’on arrête donc de jouer les émules des carabiniers d’Offenbach, embusqués dans les vallées peur au ventre, qui brandissent les armes de victoire après, sans avoir pris part à la guerre. Merci Diabo.
Nous avons profité de ton intervention pour inhumer une fois pour toutes, cette disette assise sur des bases fausses répandue à l’orée du village, qui circule dans le milieu, arguant que, ne connaît la gestion collective des droits d’auteurs et des artistes que, celle ou celui dont l’œuvre est nouvelle. Nous nous comprenons de par ta pratique, pour laquelle nous éprouvons respect. C’est ce qui vaut cette adresse !
Valen Guédé