Diabo Steck, artiste-musicien : ‘’Ce qui a été décrié hier, c’est ce qui se fait aujourd’hui’’

«Je n’ai rien contre le ministre (Nldr ; Maurice Bandama) mais, ce qu’on a décrié hier c’est ce qu’on est en train de faire. Le comité, c’est pour réfléchir et refaire des textes. Donc il faut des gens disponibles. Je suis le 9è sociétaire du Burida. On ne peut pas dire que parce qu’il y a longtemps qu’ils n’ont pas produit d’œuvres, on met à l’écart Valen Guédé, Noël Dourey…Que recherche-t-on ? Le niveau intellectuel, le côté populiste ou le côté politique ? Il faut que le ministre nous le dise ! J’ai l’impression qu’on veut régler des comptes. Lorsque le Burida est tranquille, nos hommes politiques ne sont pas d’accord. Si le Burida est leur vache à lait, qu’ils nous le disent ! Tout ministre qui arrive veut faire des réformes. Pourquoi faut-il chaque fois créer des énervements ? Actuellement, tous les artistes sont scandalisés. Quels objectifs veut-on atteindre avec membres qui sont en France ?»
Propos recueillis par KS