Visage emblématique de la télévision nationale, Léonard Groguhet a la lourde responsabilité de diriger les artistes de Côte d’Ivoire. Il a été nommé, hier, par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, président du Comité de gestion, de réforme et de restructuration (Cgrr) du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) en remplacement du Conseil d’administration (Ca) conformément à l’article 67 du décret portant réforme du Burida. Il sera soutenu dans sa tâche par 17 autres créateurs dont Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, A’Salfo, Meiwey. Le comité est placé sous l’autorité du ministre lui-même. Le comité a pour mission de procéder à la révision des textes juridiques régissant le Burida et leur mise en conformité avec la réglementation internationale.
De même, il est chargé de procéder à l’assainissement de la gestion administrative et financière. Il doit veiller au suivi de la perception et de la répartition des droits d’auteur mais aussi de superviser la gestion du directeur général, de contrôler et d’approuver le budget et veiller à sa bonne application. Les membres auront pour tâche de rédiger des statuts et un règlement intérieur et une charte d’éthique et de déontologie pour la ‘’maison orange’’. Il est en place pour six mois minimum et douze mois maximum. Pour le premier responsable de la culture éburnéenne, l’éviction du Ca fait suite à la grave crise créée en son sein à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire (Age) du 28 janvier dernier. « Le ministre de la Culture et de la Francophonie est en train de constater la mise en place progressive d’un bicéphalisme à la tête du Burida ; un groupe d’artistes ne se reconnaissant plus dans le Ca actuel a décidé de mettre en place un comité ad’ hoc », a-t-il déploré. D’où, a-t-il justifié, la prise « des mesures urgentes et nécessaires dans le but de sauver la maison ». Pour lui, le Cgrr permettra la mise en œuvre des recommandations de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) qui a présenté un rapport en novembre 2011 et suite aux résultats de l’audit sur dix ans disponible depuis décembre dernier. Il a donné l’assurance que l’Etat ne s’appropriera pas la maison des créateurs. Au contraire, le maire de Taabo pense que celui-ci n’a pas joué son rôle de formateur et d’encadrement des artistes pour qu’ils gèrent eux-mêmes leur structure.
Sanou A.
De même, il est chargé de procéder à l’assainissement de la gestion administrative et financière. Il doit veiller au suivi de la perception et de la répartition des droits d’auteur mais aussi de superviser la gestion du directeur général, de contrôler et d’approuver le budget et veiller à sa bonne application. Les membres auront pour tâche de rédiger des statuts et un règlement intérieur et une charte d’éthique et de déontologie pour la ‘’maison orange’’. Il est en place pour six mois minimum et douze mois maximum. Pour le premier responsable de la culture éburnéenne, l’éviction du Ca fait suite à la grave crise créée en son sein à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire (Age) du 28 janvier dernier. « Le ministre de la Culture et de la Francophonie est en train de constater la mise en place progressive d’un bicéphalisme à la tête du Burida ; un groupe d’artistes ne se reconnaissant plus dans le Ca actuel a décidé de mettre en place un comité ad’ hoc », a-t-il déploré. D’où, a-t-il justifié, la prise « des mesures urgentes et nécessaires dans le but de sauver la maison ». Pour lui, le Cgrr permettra la mise en œuvre des recommandations de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) qui a présenté un rapport en novembre 2011 et suite aux résultats de l’audit sur dix ans disponible depuis décembre dernier. Il a donné l’assurance que l’Etat ne s’appropriera pas la maison des créateurs. Au contraire, le maire de Taabo pense que celui-ci n’a pas joué son rôle de formateur et d’encadrement des artistes pour qu’ils gèrent eux-mêmes leur structure.
Sanou A.
