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Art et Culture Publié le vendredi 3 février 2012 | Le Patriote

Musique : George Ouédraogo tire sa révérence !

Une autre perte lourde pour la musique africaine ! Après Amédée Pierre, il y a quelques semaines, c`est au tour de George Ouédraogo, figure de proue de la musique sur le continent et singulièrement du Burkina Faso, de déposer définitivement le micro. L`artiste est mort hier matin, dans une clinique de Ouagadougou, où il s`était retiré, après avoir vécu durant de longues années à Abidjan. Il avait 66 ans. Celui qu`on appelait affectueusement le «Gandaogo national » était auteur, compositeur, batteur, arrangeur. Pour beaucoup d`observateurs, il reste le pionnier de la musique moderne burkinabè. Son parcours ressemble à un conte de fées. Alors qu`il débarque au début des années 60 à Ouagadougou pour apprendre la menuiserie, le jeune George se passionne pour la musique et choisit d`y faire carrière. Il rejoint les « Tcha Tcha Tcha Boys», où il s`aguerrit aux côtés d`un certain Antonio. Ensuite, il part à Bobo-Dioulasso où il intègre le groupe « Volta Jazz » comme tumbiste. Nous sommes en 1965. Deux ans plus tard, il compose sa première chanson. En 1969, il atterrit en Côte d`Ivoire, précisément à Abidjan. Là, au bord de la lagune Ebrié, il met, tour à tour, son talent au service, des orchestres comme le « Quartier Latin », les « Freemen » d`Abidjan et le « New System Pop ». Mais, avec le groupe Bozambo, que ce batteur talentueux se révèle au grand public, en compagnie du célèbre musicien ivoirien Jimmy Hyacinthe et de Rato Venance. Avec eux, George Ouédraogo fait danser les night clubs d`Afrique et la diaspora africaine en Europe (France, Allemagne). Avec sa disparition, la musique burkinabè perd son porte-flambeau.

Y.S
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