Refuser que le Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur (Burida) soit éternellement englué dans une situation chaotique de sorte à accentuer la situation de misère des créateurs. C'est l'une des raisons qui ont poussé le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, à prendre hier à son cabinet au Plateau, la décision de mettre fin au mandat du Conseil d'administration de cette structure. Désormais, un Comité de restructuration de 17 membres dirigé par l'artiste comédien Léonard Groguhet préside aux destinées de "la maison des artistes". Ce comité dont la durée de vie est de six à douze mois, aura pour tâches, selon l'adresse du ministre, de faire par exemple, « (…) le toilettage des textes juridiques régissant le Burida et sa mise en conformité avec la réglementation internationale ; l'assainissement de la gestion administrative et financière ; la perception et la répartition des droits d'auteurs; l'établissement des statuts et règlement intérieur au sein de l'institution ; la rédaction d' une Charte d'éthique et de déontologie des membres».
Pour Maurice Bandaman, son souci en prenant toutes ces décisions est de « sauver une institution moribonde et mettre fin au dysfonctionnement structurel » qui est le lot quotidien du Burida. Surtout qu'une situation de gestion bicéphale se profilait à l'horizon après l'Assemblée générale extraordinaire de samedi dernier qui s'est terminée en queue de poisson. Pour éviter une implosion et avoir une idée claire de la mauvaise gestion du Burida, le ministre s'est donc appuyé sur les recommandations de la mission dévaluation de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), sur le rapport d'audit portant sur dix années de gestion de cette structure. Le tout adossé à l'article 67 du décret N° 2008- 357 du 20 Novembre 2008 portant reforme du Burida.
A l'occasion de cette rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs sociétaires, la liste des membres du Comité de restructuration a été rendue publique. Alpha Blondy, Tiken Jah, A'salfo, Meiway, Marie-Laure Asseu, Alain Demari ,Fadiga Kramo, pour ne citer qu'eux, siègent aux côtés du doyen Léonard Groguhet.
Par ailleurs, Irène Vieira, qui assurait jusque là l'intérim, a été confirmée au poste de Directeur général du Burida. Notons que le comité de restructuration sera installé lundi.
JAD
Pour Maurice Bandaman, son souci en prenant toutes ces décisions est de « sauver une institution moribonde et mettre fin au dysfonctionnement structurel » qui est le lot quotidien du Burida. Surtout qu'une situation de gestion bicéphale se profilait à l'horizon après l'Assemblée générale extraordinaire de samedi dernier qui s'est terminée en queue de poisson. Pour éviter une implosion et avoir une idée claire de la mauvaise gestion du Burida, le ministre s'est donc appuyé sur les recommandations de la mission dévaluation de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), sur le rapport d'audit portant sur dix années de gestion de cette structure. Le tout adossé à l'article 67 du décret N° 2008- 357 du 20 Novembre 2008 portant reforme du Burida.
A l'occasion de cette rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs sociétaires, la liste des membres du Comité de restructuration a été rendue publique. Alpha Blondy, Tiken Jah, A'salfo, Meiway, Marie-Laure Asseu, Alain Demari ,Fadiga Kramo, pour ne citer qu'eux, siègent aux côtés du doyen Léonard Groguhet.
Par ailleurs, Irène Vieira, qui assurait jusque là l'intérim, a été confirmée au poste de Directeur général du Burida. Notons que le comité de restructuration sera installé lundi.
JAD