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Art et Culture Publié le mardi 7 février 2012 | Nord-Sud

Maurice Bandaman révèle : “Alpha, Tiken, Meiway et A’Salfo sont les plus gros actionnaires du Burida”

© Nord-Sud Par Nathan Kone
Cinéma : la grande première de "Alpha Blondy, un combat pour la liberté", un film de Dramane Cissé et de Antoinette Delafin
Jeudi 10 novembre 2011. Abidjan. Cinema Primavera, galerie Prima center, Marcory Zone 4. Naky Sy Savané, promotrice du Festival international "Miroirs et cinemas des Lagunes", présente "Alpha Blondy, un combat pour la liberté", en grande première, sous la presidence de la grande chancelière de l`Ordre national, Mme Henriette Dagri-Diabaté et du Ministre de la Culture, Bandaman Maurice
Le comité de gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a été installé, hier, par le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. Un comité constitué des artistes les plus productifs, selon lui.


Rendre à César ce qui est à César. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, ne veut plus laisser la gestion du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) entre les mains des personnes autour desquelles « il y a palabre ». Hier, à la cérémonie d’installation du Comité de gestion, de réforme et de restructuration (Cgrr) de la maison des artistes, nouvellement créé, il s’est attardé sur les choix d’Alpha Blondy, de Tiken Jah Fakoly, de Frédéric Ehui Meiway et d’A’Salfo qui ont fait grincer des dents. Pour des sociétaires, ces figures de la musique ivoirienne n’ont pas le temps de se consacrer entièrement à cette fonction. « Nous avons voulu que les artistes qui font l’essentiel des recettes du Burida soient dans le conseil. Je suis heureux que les artistes Alpha Blondy, Tiken Jah, A’Salfo et Frédéric Ehui Meiway aient accepté d’y figurer. Si nous devons raisonner en termes d’actionnaires, ce sont les plus gros actionnaires du Burida », a relevé le maire de Taabo. Selon une source de la maison des artistes, ces vedettes à elles seules représentent plus de 70% des revenus. La capacité financière réelle du Burida est estimée à trois ou quatre milliards de Fcfa. « Si elles décidaient de retirer tout ce que le Burida leur doit, nous ne percevrons pas de salaire pendant au moins trois mois », a-t-il évalué. Et à Maurice Bandaman de renchérir : «  C’est à eux que le Burida doit le plus d’argent ». L’injustice donc, selon lui, est que ces poids lourds aient été longtemps tenus à l’écart alors que leurs expériences, leurs réseaux de relations peuvent permettre de faire avancer la maison. « J’ai eu des échanges avec Alpha Blondy, A’Salfo sur le Burida. J’ai vu qu’ils peuvent apporter beaucoup aussi bien à la maison qu’aux artistes. Même s’ils ne seront pas là régulièrement, parce qu’ils ont des programmes très chargés, mais le seul fait qu’ils aient accepté de siéger dans ce comité et que de temps en temps nous pouvons les rencontrer pour avoir leurs éclairages, leurs recommandations et leurs avis, suffit pour donner à cette entité tout son poids et tout son crédit », a-t-il confié. Un avis partagé par Niamkey Koffi, manager et représentant de Meiway. Il note une certaine négligence de la part de ces icônes de la musique éburnéenne en ce qui concerne le Burida et se satisfait du fait que  le ministre ait ramené les choses à leur juste proportion. Il assure que même absents, ils seront bien représentés au sein du comité. Au plan économique, le premier responsable du bien-être des créateurs ivoiriens a signifié que tout sera mis en œuvre pour que le comité ne pèse pas sur le budget de la maison. Léonard Groguhet, président de la nouvelle structure de gestion, à l’endroit de qui le ministre n’a pas tari d’éloges, a donné des assurances : « je ferai de mon mieux avec mes amis pour sauver notre maison commune ». Il a promis de tout mettre en œuvre pour inverser la mauvaise tendance. Le Cgrr a pour mission d’assainir la gestion administrative et juridique du Burida. Il veille au suivi et à la répartition des droits, supervise la gestion du Dg et est chargé de rédiger un statut et règlement intérieur au Burida ainsi qu’une charte d’éthique et de la déontologie. Alpha Blondy s’est fait représenter à la cérémonie. Quant à Tiken Jah Fakoly, il n’a pas envoyé d’émissaire.


Sanou A.
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