Arrimer le Bureau Ivoirien du Droit d`Auteur (BURIDA) aux normes de gestion et de fonctionnement normales. C`est à cela que le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman veut que le BURIDA parvienne pour le bien-être de ses sociétaires. Pour cela, le ministre de la Culture, l`autorité de tutelle qu`il est, a procédé, hier à son cabinet au 22ème étage de la Tour E au Plateau, à l`installation du "Comité provisoire de gestion, de réforme et de restructuration" présidé par l`artiste comédien Léonard Groguhet.
Le ministre Bandaman, qui a tenu à présider personnellement cette installation, a fait le constat de « l`état moribond » de cette structure, pourtant, chargée de la collecte et de la répartition des droits des artistes. Aussi a-t-il souligné que « les crises qui émaillent la vie de cette institution, depuis au moins une décennie, détruisent son image et la vie des artistes, puisque le Burida ne pouvant pas mobiliser les moyens pour les repartir, laisse les artistes dans un dénuement total et les livre à la précarité et à la mort». Selon lui, « le Burida a un problème de statut juridique, parce que les textes adoptés par le législateur ivoirien, posent problème car non appropriés à la structure de droit d`auteur qu`est le Burida».
Un gouffre à sous !
C`est au regard de cela que le ministre écrivain souhaite que ce comité produise des textes clairs et sans ambigüité dans leur application de sorte qu`ils ne suscitent pas d`interprétations dans leur application. Ce que Léonard Groguhet approuve, en s`engageant au nom des membres du comité. « Nous allons prendre des décisions qui vont faire grincer les dents. Mais, c`est dans l`intérêt de notre maison commune. Avec Mme Vieira (Directrice générale du Burida), nous allons montrer le chemin qu`il va falloir emprunter. Je ferai de mon mieux avec mes amis pour essayer de sauver la maison. Pour rien au monde, on ne piétinera les droits des auteurs que j`ai toujours défendus. M. Le ministre, vous ne serez pas déçu», a-t-il promis.
Pour mémoire, c`est en fin de semaine dernière que Maurice Bandaman, mû par le souci de « sauver une institution moribonde sous sa tutelle » et s`appuyant sur les recommandations de l`Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), a cru bon de prendre la mesure de « mettre fin au dysfonctionnement structurel » par la dissolution du Conseil d`Administration présidé par le magistrat Abo Fodjo.
Leonard Groguhet, Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy, A`salfo, Meiway, pour ne citer qu`eux, et bien d`autres artistes, issus de tous les corps de métiers des arts, ont six à douze mois pour adapter les textes régissant le Burida et le mode de collecte et de gestion à ceux des structures internationales de droit d`auteur, pour un Burida nouveau, au service des créateurs, les vrais! A noter, seul A`salfo était présent, là où Tiken Jah, Alpha Blondy, Meiway et certains artistes qui résident, pour la plupart du temps hors de la Côte d`Ivoire, se sont fait représenter.
Jean- Antoine Doudou
Le ministre Bandaman, qui a tenu à présider personnellement cette installation, a fait le constat de « l`état moribond » de cette structure, pourtant, chargée de la collecte et de la répartition des droits des artistes. Aussi a-t-il souligné que « les crises qui émaillent la vie de cette institution, depuis au moins une décennie, détruisent son image et la vie des artistes, puisque le Burida ne pouvant pas mobiliser les moyens pour les repartir, laisse les artistes dans un dénuement total et les livre à la précarité et à la mort». Selon lui, « le Burida a un problème de statut juridique, parce que les textes adoptés par le législateur ivoirien, posent problème car non appropriés à la structure de droit d`auteur qu`est le Burida».
Un gouffre à sous !
C`est au regard de cela que le ministre écrivain souhaite que ce comité produise des textes clairs et sans ambigüité dans leur application de sorte qu`ils ne suscitent pas d`interprétations dans leur application. Ce que Léonard Groguhet approuve, en s`engageant au nom des membres du comité. « Nous allons prendre des décisions qui vont faire grincer les dents. Mais, c`est dans l`intérêt de notre maison commune. Avec Mme Vieira (Directrice générale du Burida), nous allons montrer le chemin qu`il va falloir emprunter. Je ferai de mon mieux avec mes amis pour essayer de sauver la maison. Pour rien au monde, on ne piétinera les droits des auteurs que j`ai toujours défendus. M. Le ministre, vous ne serez pas déçu», a-t-il promis.
Pour mémoire, c`est en fin de semaine dernière que Maurice Bandaman, mû par le souci de « sauver une institution moribonde sous sa tutelle » et s`appuyant sur les recommandations de l`Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), a cru bon de prendre la mesure de « mettre fin au dysfonctionnement structurel » par la dissolution du Conseil d`Administration présidé par le magistrat Abo Fodjo.
Leonard Groguhet, Tiken Jah Fakoly, Alpha Blondy, A`salfo, Meiway, pour ne citer qu`eux, et bien d`autres artistes, issus de tous les corps de métiers des arts, ont six à douze mois pour adapter les textes régissant le Burida et le mode de collecte et de gestion à ceux des structures internationales de droit d`auteur, pour un Burida nouveau, au service des créateurs, les vrais! A noter, seul A`salfo était présent, là où Tiken Jah, Alpha Blondy, Meiway et certains artistes qui résident, pour la plupart du temps hors de la Côte d`Ivoire, se sont fait représenter.
Jean- Antoine Doudou