Depuis quelques jours, des publications dans la presse font état d’un couac entre l’animateur de Couleurs Tropicales, Claudy Siar et l’artiste ivoirien Christy B. Interrogé via Internet, Elia Hoimian alias Christy B, qui vit depuis trois ans à Paris en France se déchaîne et crache ses vérités.
Depuis quelques jours, la publication d’une information fait état que l’artiste est en froid avec votre producteur Claudy Siar. Que se passe-t-il exactement ?
Claudy Siar ne peut rien dire à mon sujet. Il a été mon producteur. A ce titre, des accords ont été signés. Il est aussi chargé de produire des albums de l’artiste et de s’occuper de la carrière de ce dernier. J’ai constaté que pendant deux ans, il n’a rien fait pour booster ma carrière. Tous les jours, c’est moi qui défilais après lui. Je lui ai envoyé une lettre recommandée pour l’informer de ce que je ne voulais plus collaborer avec lui. En plus, les chansons que j’avais déjà mises sur le marché, notamment ‘’Champion d’Afrique’’ et autres, il en a produit une compilation et il percevait des droits d’auteur comme moi à la Sacem (Ndlr; Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique). Alors que ce n’est pas raisonnable. J’ai composé les chansons. Et lui, il n’a rien fait. Il faudrait qu’il arrête de se foutre de moi. Le problème avec lui relève du domaine professionnel. Claudy Siar n’ a pas fait son travail. Pour moi, celui qui ne fait pas son travail est disqualifié.
N’est-ce pas qu’il vous a ouvert les portes de différents studios à Paris ?
Il m’a fait passer dans des studios d’enregistrement. J’y ai rencontré des arrangeurs. Ceux-ci m’ont dit qu’ils sont prêts à faire la musique pourvu qu’on les paye. Je n’ai jamais rien vu. Deux ans après, il m’appelle pour me dire qu’il a une émission Télé à laquelle je devais aller chanter. Je lui ai demandé avec quoi vais-je aller prester ? Je lui ai dit que je ne peux pas. Je suis venu en Europe pour poursuivre ma carrière.
A vous entendre, vous en avez gros sur le cœur ?
Je suis prêt à répliquer violemment. Aujourd’hui, l’Afrique doit s’occuper d’elle-même. Les animateurs qui vivent en Europe et qui viennent en Côte d’Ivoire pour gruger les artistes, c’est fini tout ça ! Notre pays a du potentiel, on a de vrais animateurs chez nous. Par exemple, Yves Zogbo Junior, Ephrem Youkpo et bien d’autres. Claudy Siar a la chance d’être hors de la Côte d’Ivoire. Cette affaire allait se passer autrement si on était à Abidjan. Mais, comme nous sommes en France, pour le moment, je suis en train de faire des correspondances. Le moment viendra où lui et moi allons nous expliquer.
Que devons-nous comprendre par cette périphrase ‘’Si on était à Abidjan, les choses allaient se passer autrement’’ ?
Un producteur d’artistes à Abidjan, je sais où il habite et où il travaille. Vous êtes d’accord que cela n’allait pas se passer comme c’est le cas entre Claudy Siar et moi. On allait s’entendre pour faire avancer les choses. Il est Antillais – Français et moi, je suis Ivoirien. Quand je suis arrivé au début à Paris et que j’étais sous son label, c’était pénible pour moi. Je prends son frère Eric Siar à témoin. J’insiste pour dire que si on était en Côte d’Ivoire, Claudy Siar et moi aurions réglé cela autrement.
Dans la presse, Claudy Siar dit ne pas avoir à faire à vous. Mais, son frère Eric Siar qui avait conclu un contrat…
Ah bon ! A la Sacem, il est écrit qu’il est mon producteur. Sa maison d’édition est gérée par son petit frère, Eric Siar.
Allez-vous ester en justice contre Claudy Siar ?
Non ! Il n’est pas question de justice. En France, lorsque vous ne voulez plus collaborer avec un individu, vous lui adressez une lettre recommandée avec un accusé de réception. Si Claudy Siar dit que le contrat a été conclu avec son frère cadet, pourquoi a-t-il répondu à la lettre recommandée que je lui ai adressée ? Il y a donc quelque chose qui cloche.
Qu’en est-il aujourd’hui de votre carrière musicale ?
J’étais en décembre 2011 en Côte d’Ivoire et je suis retourné d’urgence à Paris, parce que mon appartement avait subi un sinistre - un incendie qui a déclenché dans l’immeuble. La voisine à l’étage supérieur est morte dans cet incendie. Mon nouvel album s’appelle ‘’Kabako’’ et je viens de finir un titre avec l’arrangeur Champi Kilo. J’espère que ma carrière va redécoller et que les fans adhéreront au nouvel album.
Patrick Krou
Depuis quelques jours, la publication d’une information fait état que l’artiste est en froid avec votre producteur Claudy Siar. Que se passe-t-il exactement ?
Claudy Siar ne peut rien dire à mon sujet. Il a été mon producteur. A ce titre, des accords ont été signés. Il est aussi chargé de produire des albums de l’artiste et de s’occuper de la carrière de ce dernier. J’ai constaté que pendant deux ans, il n’a rien fait pour booster ma carrière. Tous les jours, c’est moi qui défilais après lui. Je lui ai envoyé une lettre recommandée pour l’informer de ce que je ne voulais plus collaborer avec lui. En plus, les chansons que j’avais déjà mises sur le marché, notamment ‘’Champion d’Afrique’’ et autres, il en a produit une compilation et il percevait des droits d’auteur comme moi à la Sacem (Ndlr; Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique). Alors que ce n’est pas raisonnable. J’ai composé les chansons. Et lui, il n’a rien fait. Il faudrait qu’il arrête de se foutre de moi. Le problème avec lui relève du domaine professionnel. Claudy Siar n’ a pas fait son travail. Pour moi, celui qui ne fait pas son travail est disqualifié.
N’est-ce pas qu’il vous a ouvert les portes de différents studios à Paris ?
Il m’a fait passer dans des studios d’enregistrement. J’y ai rencontré des arrangeurs. Ceux-ci m’ont dit qu’ils sont prêts à faire la musique pourvu qu’on les paye. Je n’ai jamais rien vu. Deux ans après, il m’appelle pour me dire qu’il a une émission Télé à laquelle je devais aller chanter. Je lui ai demandé avec quoi vais-je aller prester ? Je lui ai dit que je ne peux pas. Je suis venu en Europe pour poursuivre ma carrière.
A vous entendre, vous en avez gros sur le cœur ?
Je suis prêt à répliquer violemment. Aujourd’hui, l’Afrique doit s’occuper d’elle-même. Les animateurs qui vivent en Europe et qui viennent en Côte d’Ivoire pour gruger les artistes, c’est fini tout ça ! Notre pays a du potentiel, on a de vrais animateurs chez nous. Par exemple, Yves Zogbo Junior, Ephrem Youkpo et bien d’autres. Claudy Siar a la chance d’être hors de la Côte d’Ivoire. Cette affaire allait se passer autrement si on était à Abidjan. Mais, comme nous sommes en France, pour le moment, je suis en train de faire des correspondances. Le moment viendra où lui et moi allons nous expliquer.
Que devons-nous comprendre par cette périphrase ‘’Si on était à Abidjan, les choses allaient se passer autrement’’ ?
Un producteur d’artistes à Abidjan, je sais où il habite et où il travaille. Vous êtes d’accord que cela n’allait pas se passer comme c’est le cas entre Claudy Siar et moi. On allait s’entendre pour faire avancer les choses. Il est Antillais – Français et moi, je suis Ivoirien. Quand je suis arrivé au début à Paris et que j’étais sous son label, c’était pénible pour moi. Je prends son frère Eric Siar à témoin. J’insiste pour dire que si on était en Côte d’Ivoire, Claudy Siar et moi aurions réglé cela autrement.
Dans la presse, Claudy Siar dit ne pas avoir à faire à vous. Mais, son frère Eric Siar qui avait conclu un contrat…
Ah bon ! A la Sacem, il est écrit qu’il est mon producteur. Sa maison d’édition est gérée par son petit frère, Eric Siar.
Allez-vous ester en justice contre Claudy Siar ?
Non ! Il n’est pas question de justice. En France, lorsque vous ne voulez plus collaborer avec un individu, vous lui adressez une lettre recommandée avec un accusé de réception. Si Claudy Siar dit que le contrat a été conclu avec son frère cadet, pourquoi a-t-il répondu à la lettre recommandée que je lui ai adressée ? Il y a donc quelque chose qui cloche.
Qu’en est-il aujourd’hui de votre carrière musicale ?
J’étais en décembre 2011 en Côte d’Ivoire et je suis retourné d’urgence à Paris, parce que mon appartement avait subi un sinistre - un incendie qui a déclenché dans l’immeuble. La voisine à l’étage supérieur est morte dans cet incendie. Mon nouvel album s’appelle ‘’Kabako’’ et je viens de finir un titre avec l’arrangeur Champi Kilo. J’espère que ma carrière va redécoller et que les fans adhéreront au nouvel album.
Patrick Krou