«Nous ne voulons pas être une base arrière des déstabilisateurs»
Suite à une bagarre entre des jeunes de Toupah et des soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), un fils dudit village est monté au créneau. Dans un entretien qu'il nous a accordé à Marcory hier mercredi 8 février, Lorng Charles, président du Comité de gestion de Toupah a dénoncé l'attitude de ses frères, avant d'indiquer que son village n'est nullement opposé au président Alassane Ouattara comme on tente de le faire croire. Selon lui, juste après les échauffourées, il a rencontré les jeunes de son village pour les mettre face à leur responsabilité. «Pour nous, il faut que Toupah prenne toute sa place dans la nouvelle Côte d'Ivoire», a-t-il indiqué, avant d'inviter les villageois à comprendre que le pouvoir est dévolu désormais à Alassane Ouattara. «Il ne peut pas en être autrement après l'accueil que nous lui avions réservé pendant la précampagne. Nous avons été l'un des rares villages à avoir dressé un tapis rouge pour l'accueillir. Nous avons prédit sa victoire», a rappelé Lorng Charles, qui a annoncé une grande rencontre des chefs des 10 villages de Dabou pour statuer sur la sécurité. « En un mot, Toupah ne veut pas être une base arrière pour toute personne qui voudrait déstabiliser le pouvoir », a-t-il rassuré. Et de marteler : «Toupah ne sera pas Lopou bis, comme on l'a vu dans la presse. Toupah n'est pas hostile à ADO». En faisant ces précisions, Lorng Charles veut dissiper les malentendus suite à une bagarre entre les jeunes de Lopou qui menaçaient le nouveau régime et les soldats FRCI. L'opinion a vite fait d'accuser les FRCI d'avoir tiré sur les jeunes de Toupah, faisant des blessés graves. Une information que dément le président du comité de gestion de Toupah pour qui les FRCI ont été bien accueillies chez lui. «Leur présence a été saluée par les populations en ce sens qu'elles ont non seulement réduit le nombre de vols dans les plantations, mais aussi sur les routes où il y avait beaucoup de braquages. Tout se passe bien entre la population et elles», a-t-il soutenu, avant d'ajouter que la situation est redevenue calme. «La parenthèse a été vite refermée. Je pense que c'est pour de bon», a conclu M Lorng.
Y.D
Suite à une bagarre entre des jeunes de Toupah et des soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), un fils dudit village est monté au créneau. Dans un entretien qu'il nous a accordé à Marcory hier mercredi 8 février, Lorng Charles, président du Comité de gestion de Toupah a dénoncé l'attitude de ses frères, avant d'indiquer que son village n'est nullement opposé au président Alassane Ouattara comme on tente de le faire croire. Selon lui, juste après les échauffourées, il a rencontré les jeunes de son village pour les mettre face à leur responsabilité. «Pour nous, il faut que Toupah prenne toute sa place dans la nouvelle Côte d'Ivoire», a-t-il indiqué, avant d'inviter les villageois à comprendre que le pouvoir est dévolu désormais à Alassane Ouattara. «Il ne peut pas en être autrement après l'accueil que nous lui avions réservé pendant la précampagne. Nous avons été l'un des rares villages à avoir dressé un tapis rouge pour l'accueillir. Nous avons prédit sa victoire», a rappelé Lorng Charles, qui a annoncé une grande rencontre des chefs des 10 villages de Dabou pour statuer sur la sécurité. « En un mot, Toupah ne veut pas être une base arrière pour toute personne qui voudrait déstabiliser le pouvoir », a-t-il rassuré. Et de marteler : «Toupah ne sera pas Lopou bis, comme on l'a vu dans la presse. Toupah n'est pas hostile à ADO». En faisant ces précisions, Lorng Charles veut dissiper les malentendus suite à une bagarre entre les jeunes de Lopou qui menaçaient le nouveau régime et les soldats FRCI. L'opinion a vite fait d'accuser les FRCI d'avoir tiré sur les jeunes de Toupah, faisant des blessés graves. Une information que dément le président du comité de gestion de Toupah pour qui les FRCI ont été bien accueillies chez lui. «Leur présence a été saluée par les populations en ce sens qu'elles ont non seulement réduit le nombre de vols dans les plantations, mais aussi sur les routes où il y avait beaucoup de braquages. Tout se passe bien entre la population et elles», a-t-il soutenu, avant d'ajouter que la situation est redevenue calme. «La parenthèse a été vite refermée. Je pense que c'est pour de bon», a conclu M Lorng.
Y.D