« Aujourd`hui, nos valeurs sont en voie de disparition, ce qui n`est pas normal. Il nous faut faire en sorte de renouer avec celles-ci car c`est un facteur de rapprochement, de réconciliation et de brassage ». C`est en substance l`appel lancé récemment par le président de l`ONG S.O.S-A.C.P.HO (Art, culture et promotion de l`homme), Coulibaly Bamoutaga. C`était au cours de la présentation officielle de sa structure à la salle des fêtes de la mairie de Fronan. ``Notre objectif est de promouvoir notre culture en créant un environnement social viable et facteur d`épanouissement, faire valoir nos sites touristiques, créer un cadre d`échanges entre les acteurs culturels de divers horizons du pays », a-t-il expliqué.
Pour lui, la crise qui a ``profondément affecté`` les Ivoiriens, il serait important que les filles et fils de ce pays se retrouvent pour communier autour des valeurs culturelles, traditionnelles et des rythmes du pays profond en vue d`accompagner le processus de réconciliation et de reconstruction qui a cours. Selon le président de S.O.S-A.C.P.HO, la marginalisation des valeurs ancestrales a conduit à la dégradation du patrimoine culturel ivoirien. «Les bois sacrés, les forêts sacrées, les danses sacrées sont en pleine perdition en ce sens que les coutumes n`existent plus que de nom. Ce qui a impacté négativement la vie des jeunes générations. Les alliances ethniques à caractère plaisanterie ne sont plus d`usages, ce qui n`a pu jouer un véritable rôle dans la recherche de la paix en Côte d`Ivoire », a-t-il fait savoir. Coulibaly Souleymane, correspondant
Pour lui, la crise qui a ``profondément affecté`` les Ivoiriens, il serait important que les filles et fils de ce pays se retrouvent pour communier autour des valeurs culturelles, traditionnelles et des rythmes du pays profond en vue d`accompagner le processus de réconciliation et de reconstruction qui a cours. Selon le président de S.O.S-A.C.P.HO, la marginalisation des valeurs ancestrales a conduit à la dégradation du patrimoine culturel ivoirien. «Les bois sacrés, les forêts sacrées, les danses sacrées sont en pleine perdition en ce sens que les coutumes n`existent plus que de nom. Ce qui a impacté négativement la vie des jeunes générations. Les alliances ethniques à caractère plaisanterie ne sont plus d`usages, ce qui n`a pu jouer un véritable rôle dans la recherche de la paix en Côte d`Ivoire », a-t-il fait savoir. Coulibaly Souleymane, correspondant