Agboville - Le directeur général (DG) de la Société de développement des forêts (SODEFOR), le colonel Mamadou Sangaré a informé jeudi lors d’échanges avec le personnel du centre de gestion de la SODEFOR d’Agboville (85 d’Abidjan), qu’il envisage de négocier auprès de sa tutelle, l’apport des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), dans la protection et le maintien des forêts classées ivoiriennes.
Selon l’officier supérieur des Eaux et Forêts, la présence de l’armée est nécessaire pour « rétablir l’autorité» de l’Etat sur les forêts classées ivoiriennes. Il a justifié cette option par la « situation particulière » qu’a vécue le pays et qui requiert des « mesures inhabituelles ».
Le directeur général a par ailleurs indiqué qu’un reboisement de plus de 20 000 hectares sera lancé jusqu’en 2015 sur l’ensemble du territoire. Cette tâche exige que les Forces républicaines accompagnent le processus, car l’effectif de la SODEFOR est très insuffisant et vieillissant.
Le Colonel Sangaré a révélé que le reboisement sera « intensif et industriel ». Cette option devrait pouvoir décourager les clandestins les plus récalcitrants, a-t-il dit. Seulement huit agents des Eaux et Forêts dont la moyenne d’âge est de 49 ans, surveillent la forêt classée du Kassa, à une soixantaine de kilomètres d’Agboville. Le centre de gestion d’Agboville gère 41 forêts classées, couvrant une superficie totale de 303 045 hectares.
(AIP)
dd/cmas
Selon l’officier supérieur des Eaux et Forêts, la présence de l’armée est nécessaire pour « rétablir l’autorité» de l’Etat sur les forêts classées ivoiriennes. Il a justifié cette option par la « situation particulière » qu’a vécue le pays et qui requiert des « mesures inhabituelles ».
Le directeur général a par ailleurs indiqué qu’un reboisement de plus de 20 000 hectares sera lancé jusqu’en 2015 sur l’ensemble du territoire. Cette tâche exige que les Forces républicaines accompagnent le processus, car l’effectif de la SODEFOR est très insuffisant et vieillissant.
Le Colonel Sangaré a révélé que le reboisement sera « intensif et industriel ». Cette option devrait pouvoir décourager les clandestins les plus récalcitrants, a-t-il dit. Seulement huit agents des Eaux et Forêts dont la moyenne d’âge est de 49 ans, surveillent la forêt classée du Kassa, à une soixantaine de kilomètres d’Agboville. Le centre de gestion d’Agboville gère 41 forêts classées, couvrant une superficie totale de 303 045 hectares.
(AIP)
dd/cmas
