Agboville - Un vaste déguerpissement de clandestins des forêts classées ivoiriennes va avoir lieu cette année, a déclaré jeudi à Agboville (85 km d’Abidjan), le directeur général (DG) de la Société de développement des forêts (SODEFOR), le colonel Mamadou Sangaré, en visite de terrain dans le centre de gestion de l’institution dudit département.
« Toutes les plantations jeunes de cacao, d’hévéa notamment, se trouvant à l’intérieur des forêts classées seront recolonisées en reboisement en 2012 et leurs occupant vidés», a prévenu le directeur général. Il a expliqué que ses services sont en train de préparer le déguerpissement de milliers de clandestins, qui « tuent » la forêt en y créant chaque jour de nouvelles plantations.
Le directeur général de la SODEFOR a déploré la situation « alarmante » de la forêt ivoirienne. Selon lui, si aucune mesure idoine n’est prise d’ici 2015, le désastre que connaît la forêt sera « irréversible ». Il a indiqué que le reboisement va se poursuivre pour atteindre plus de 20 000 hectares en 2015.
« Un fait est sûr, c’est que tous vont partir », a martelé le colonel des Eaux et Forêts. L’officier supérieur a par ailleurs pris l’engagement de faire partir progressivement, jusqu’en 2015, les clandestins dont les plantations sont en pleine production. Selon le colonel Mamadou Sangaré, le niveau d’infiltration des clandestins et leurs cultures de cacao et hévéa, dans ce qui aurait dû être des forêts protégées, est trop élevé.
Le colonel Sangaré a précisé que l’avenir forestier de la Côte d’Ivoire se retrouve dans le reboisement. Il a rappelé que si hier la forêt a été utile au développement de la Côte d’Ivoire, il faut maintenant faire du reboisement en éliminant, avec l’aide des pouvoirs publics, tous les campements situés à l’intérieur de certaines forêts classées.
Le DG de la SODEFOR qui a affirmé vouloir faire, à très court terme de la Société, une entreprise moderne, soutient qu’à partir de l’année 2013, ses services auront une « situation réelle » du terrain, à même de faire des projections sur le futur proche. Le centre de gestion d’Agboville gère 41 forêts classées, couvrant une superficie totale de 303 045 hectares. Il s’étend sur six régions administratives, 19 régions et 38 sous-préfectures.
(AIP)
dd/cmas
« Toutes les plantations jeunes de cacao, d’hévéa notamment, se trouvant à l’intérieur des forêts classées seront recolonisées en reboisement en 2012 et leurs occupant vidés», a prévenu le directeur général. Il a expliqué que ses services sont en train de préparer le déguerpissement de milliers de clandestins, qui « tuent » la forêt en y créant chaque jour de nouvelles plantations.
Le directeur général de la SODEFOR a déploré la situation « alarmante » de la forêt ivoirienne. Selon lui, si aucune mesure idoine n’est prise d’ici 2015, le désastre que connaît la forêt sera « irréversible ». Il a indiqué que le reboisement va se poursuivre pour atteindre plus de 20 000 hectares en 2015.
« Un fait est sûr, c’est que tous vont partir », a martelé le colonel des Eaux et Forêts. L’officier supérieur a par ailleurs pris l’engagement de faire partir progressivement, jusqu’en 2015, les clandestins dont les plantations sont en pleine production. Selon le colonel Mamadou Sangaré, le niveau d’infiltration des clandestins et leurs cultures de cacao et hévéa, dans ce qui aurait dû être des forêts protégées, est trop élevé.
Le colonel Sangaré a précisé que l’avenir forestier de la Côte d’Ivoire se retrouve dans le reboisement. Il a rappelé que si hier la forêt a été utile au développement de la Côte d’Ivoire, il faut maintenant faire du reboisement en éliminant, avec l’aide des pouvoirs publics, tous les campements situés à l’intérieur de certaines forêts classées.
Le DG de la SODEFOR qui a affirmé vouloir faire, à très court terme de la Société, une entreprise moderne, soutient qu’à partir de l’année 2013, ses services auront une « situation réelle » du terrain, à même de faire des projections sur le futur proche. Le centre de gestion d’Agboville gère 41 forêts classées, couvrant une superficie totale de 303 045 hectares. Il s’étend sur six régions administratives, 19 régions et 38 sous-préfectures.
(AIP)
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