Il s’agit d’un bâtiment de 5 pièces situé à Abobo Soghefia, peinture refaite avec un loyer payé sur deux ans. C’est le don fait ce week-end par Méité Lassana, 1er adjoint au maire d’Abobo aux populations de sa commune pour favoriser le processus de réconciliation, vœu cher au Président de la République.
Devant une foule compacte venue prendre part à la cérémonie, le donateur a indiqué que « la guerre est bel et bien finie. Mais quelques rancunes et rancœurs existent toujours. Il nous faut pourtant nous pardonner mutuellement pour permettre à notre commune d’amorcer son développement. Pour cela, il nous faut un lieu de rassemblement où nous pourrions nous retrouver, nous parler et faire table rase de ce qui s’est passé. Ceci dit, j’appelle tous les militants du RHDP et de LMP d’Abobo à fréquenter ce siège. Acceptons de vivre ensemble car nous n’avons aucune autre alternative » a dit l’élu. A Abobo, nous n’avons plus intérêt à nous regarder en chiens de faïence où à chercher à nous venger que quoique ce soit ou de qui que ce soit, insiste t-il.
Pour Méité Lassana, le nombre élevé d’habitants de sa commune doit, comme la Chine, constituer un atout pour lutter véritablement contre la pauvreté qui croit de façon vertigineuse dans cette commune martyr. C’est donc, a-t-il poursuivi, dans l’union sacré, le travail et le pardon que Abobo pourra bénéficier de plus de routes, de plus d’écoles, de centres médicaux et du travail pour les jeunes. « Il n’est pas normal que nos jeunes frères, nos enfants aient comme premier emploi des cabines à gérer alors qu’ils sont bardés de diplômes. Non, c’est injuste et il nous faut très rapidement sortir de cet état de fait » s’est insurgé le généreux donateur sous un tonnerre d’applaudissements. Aux nombreux chefs coutumiers, responsables d’ong et associations corporatives présents, Méité Lassana a souhaité qu’ils soient des vecteurs de la paix, des ambassadeurs de la réconciliation nationale dans leurs milieux respectifs.
Yao Amlan Rosalie, Présidente des femmes de PK18, Amy Kéita des femmes d’Abobo Sagbé, Gori Bi Goré Jean Paul, Président de la Jeunesse communale d’Abobo, Dembélé et Diomandé, pour ne citer que ceux là, ont dans leurs allocutions respectives fait savoir que le mal de leur commune se situe au niveau de sa tête. Ils ont aussi tenu à mettre en garde contre toute tentative d’imposition d’un candidat à la population pour les échéances à venir. « Que ceux qui vivent à Cocody restent à cocody. Nous ne voulons plus de roublard, de manipulateur et de personnes à paroles à la tête de cette commune qui tient tant au Président de la République. Nous voulons ici comme futur maire Méité Lassana. Il vit avec nous ici à Abobo, mange avec nous et est à nos côtés pendant nos malheurs et bonheurs. Lui au moins est un homme de paroles. Abobo n’est pas un dépotoir. Nous n’accepterons plus certaines pratiques. Monsieur Meité, si vous refusez d’être notre candidat, ce serait faire signe d’un cas de non assistance à population en danger. Et cela nous ne vous le pardonnerons jamais » ont-ils dit en cœur. Répondant aux différentes préoccupations, l’adjoint au maire a dit ceci : « Lorsque le peuple vous sollicite et que vous restez sourds à ses doléances, lorsque vous le sollicitez, il reste lui aussi sourd. Donc j’accepte votre demande ». Séance tenante, des femmes, lui ont remis la somme de 22.000 francs, en guise de contribution financière pour mener la campagne lorsqu’elle sera ouverte. Elles ont d’ailleurs insisté auprès des populations d’Abobo afin que chacun contribue financièrement, physiquement et moralement à la victoire finale. « Nous avons déjà un Président qu’il faut à la tête du pays. Pour l’aider dans sa tâche, il faut aussi un maire qu’il faut à la tête d’Abobo qui a tout donné pour le respect du verdict des urnes du 28 Novembre 2010 »
La cérémonie initiée par le Club des amis de Méité Lassane (CAMEL) s’est achevée par la coupure du ruban symbolique du bâtiment devant une véritable marrée humaine qui n’a pu contenir sous les 18 bâches dressées pour la circonstance. Notons que le CAMEL est une organisation qui fédère la quasi-totalité des associations et groupements de la commune d’Abobo. Il se présente comme une plateforme d’échanges et d’actions concrètes pour le développement d’Abobo.
Edgard Kouassi
Devant une foule compacte venue prendre part à la cérémonie, le donateur a indiqué que « la guerre est bel et bien finie. Mais quelques rancunes et rancœurs existent toujours. Il nous faut pourtant nous pardonner mutuellement pour permettre à notre commune d’amorcer son développement. Pour cela, il nous faut un lieu de rassemblement où nous pourrions nous retrouver, nous parler et faire table rase de ce qui s’est passé. Ceci dit, j’appelle tous les militants du RHDP et de LMP d’Abobo à fréquenter ce siège. Acceptons de vivre ensemble car nous n’avons aucune autre alternative » a dit l’élu. A Abobo, nous n’avons plus intérêt à nous regarder en chiens de faïence où à chercher à nous venger que quoique ce soit ou de qui que ce soit, insiste t-il.
Pour Méité Lassana, le nombre élevé d’habitants de sa commune doit, comme la Chine, constituer un atout pour lutter véritablement contre la pauvreté qui croit de façon vertigineuse dans cette commune martyr. C’est donc, a-t-il poursuivi, dans l’union sacré, le travail et le pardon que Abobo pourra bénéficier de plus de routes, de plus d’écoles, de centres médicaux et du travail pour les jeunes. « Il n’est pas normal que nos jeunes frères, nos enfants aient comme premier emploi des cabines à gérer alors qu’ils sont bardés de diplômes. Non, c’est injuste et il nous faut très rapidement sortir de cet état de fait » s’est insurgé le généreux donateur sous un tonnerre d’applaudissements. Aux nombreux chefs coutumiers, responsables d’ong et associations corporatives présents, Méité Lassana a souhaité qu’ils soient des vecteurs de la paix, des ambassadeurs de la réconciliation nationale dans leurs milieux respectifs.
Yao Amlan Rosalie, Présidente des femmes de PK18, Amy Kéita des femmes d’Abobo Sagbé, Gori Bi Goré Jean Paul, Président de la Jeunesse communale d’Abobo, Dembélé et Diomandé, pour ne citer que ceux là, ont dans leurs allocutions respectives fait savoir que le mal de leur commune se situe au niveau de sa tête. Ils ont aussi tenu à mettre en garde contre toute tentative d’imposition d’un candidat à la population pour les échéances à venir. « Que ceux qui vivent à Cocody restent à cocody. Nous ne voulons plus de roublard, de manipulateur et de personnes à paroles à la tête de cette commune qui tient tant au Président de la République. Nous voulons ici comme futur maire Méité Lassana. Il vit avec nous ici à Abobo, mange avec nous et est à nos côtés pendant nos malheurs et bonheurs. Lui au moins est un homme de paroles. Abobo n’est pas un dépotoir. Nous n’accepterons plus certaines pratiques. Monsieur Meité, si vous refusez d’être notre candidat, ce serait faire signe d’un cas de non assistance à population en danger. Et cela nous ne vous le pardonnerons jamais » ont-ils dit en cœur. Répondant aux différentes préoccupations, l’adjoint au maire a dit ceci : « Lorsque le peuple vous sollicite et que vous restez sourds à ses doléances, lorsque vous le sollicitez, il reste lui aussi sourd. Donc j’accepte votre demande ». Séance tenante, des femmes, lui ont remis la somme de 22.000 francs, en guise de contribution financière pour mener la campagne lorsqu’elle sera ouverte. Elles ont d’ailleurs insisté auprès des populations d’Abobo afin que chacun contribue financièrement, physiquement et moralement à la victoire finale. « Nous avons déjà un Président qu’il faut à la tête du pays. Pour l’aider dans sa tâche, il faut aussi un maire qu’il faut à la tête d’Abobo qui a tout donné pour le respect du verdict des urnes du 28 Novembre 2010 »
La cérémonie initiée par le Club des amis de Méité Lassane (CAMEL) s’est achevée par la coupure du ruban symbolique du bâtiment devant une véritable marrée humaine qui n’a pu contenir sous les 18 bâches dressées pour la circonstance. Notons que le CAMEL est une organisation qui fédère la quasi-totalité des associations et groupements de la commune d’Abobo. Il se présente comme une plateforme d’échanges et d’actions concrètes pour le développement d’Abobo.
Edgard Kouassi