Selon l’avis de plusieurs témoins, les récents évènements qui se sont produits à Arrah (200 km à l’est d’Abidjan), ont atteint le niveau de violence que l’on sait et déplore tout simplement parce qu’ils ont viré à l’affrontement ethnique entre les communautés agni et malinké. S’il ne s’était agi que d’une altercation entre jeunes autochtones et Frci, comme on en a vu ailleurs, les choses n’auraient pas dégénéré aussi rapidement, et l’on n’aurait certainement pas assisté à tel bain de sang. Mais dès lors que des jeunes de la communauté malinké ont pris fait et cause pour les Frci, les évènements ont pris une tout autre tournure.
Effet, si l’on peut reprocher aux jeunes autochtones Agni leur décision de "chasser" les éléments des Forces républicaines de la localité, ce qui ne relève pas de leur compétence dans un Etat de droit, l’on peut aussi regretter que ce soit les jeunes d’une communauté bien donnée qui ait décidé de prendre fait et cause pour les Frci. Ce qui est mis en cause ici, ce n’est pas le fait qu’on ait secouru les Forces républicaines. Parce que c’est un devoir pour tout citoyen de porter secours et assistance à un élément des Forces de l’ordre en difficulté dans l’accomplissement de sa mission de service public. En revanche, ce qui paraît gênant, c’est le fait que ces défenseurs des Frci soient tous issus d’une communauté ethnique donnée. Cet état de fait pousse à la stigmatisation des Frci que d’aucuns ont vite fait d’assimiler à une communauté ethnique.
En effet, si c’était des jeunes agni, malinké, baoulé, attié, bété de la localité qui se sont rassemblés sans distinction d’ethnie ou de religion pour secourir les Frci agressées par ces jeunes gens, les évènements n’auraient pas pris une tournure aussi tragique. Car à la vérité, c’est lorsque les communautés ethniques agni et malinké se sont dressées l’une contre l’autre que la situation est devenue incontrôlable. Des faits similaires se sont produits à Sikensi. Ce n’est donc pas la première alerte. Certainement que des mains obscures manipulent ou suscitent de tels incidents pour mettre à mal le régime. A Arrah, un fait paraît incontestable : les Frci ont été agressées, attaquées par des jeunes qui ne voulaient plus les sentir.
Les autorités politiques, administratives, et la chefferie locale ont-elles joué leur partition pour éviter le pire ?
En tout état de cause, il appartient à l’Etat de réfléchir sérieusement pour trouver rapidement des solutions à cette forme sournoise de déstabilisation populaire du régime Ouattara.
Akwaba Saint Clair
Effet, si l’on peut reprocher aux jeunes autochtones Agni leur décision de "chasser" les éléments des Forces républicaines de la localité, ce qui ne relève pas de leur compétence dans un Etat de droit, l’on peut aussi regretter que ce soit les jeunes d’une communauté bien donnée qui ait décidé de prendre fait et cause pour les Frci. Ce qui est mis en cause ici, ce n’est pas le fait qu’on ait secouru les Forces républicaines. Parce que c’est un devoir pour tout citoyen de porter secours et assistance à un élément des Forces de l’ordre en difficulté dans l’accomplissement de sa mission de service public. En revanche, ce qui paraît gênant, c’est le fait que ces défenseurs des Frci soient tous issus d’une communauté ethnique donnée. Cet état de fait pousse à la stigmatisation des Frci que d’aucuns ont vite fait d’assimiler à une communauté ethnique.
En effet, si c’était des jeunes agni, malinké, baoulé, attié, bété de la localité qui se sont rassemblés sans distinction d’ethnie ou de religion pour secourir les Frci agressées par ces jeunes gens, les évènements n’auraient pas pris une tournure aussi tragique. Car à la vérité, c’est lorsque les communautés ethniques agni et malinké se sont dressées l’une contre l’autre que la situation est devenue incontrôlable. Des faits similaires se sont produits à Sikensi. Ce n’est donc pas la première alerte. Certainement que des mains obscures manipulent ou suscitent de tels incidents pour mettre à mal le régime. A Arrah, un fait paraît incontestable : les Frci ont été agressées, attaquées par des jeunes qui ne voulaient plus les sentir.
Les autorités politiques, administratives, et la chefferie locale ont-elles joué leur partition pour éviter le pire ?
En tout état de cause, il appartient à l’Etat de réfléchir sérieusement pour trouver rapidement des solutions à cette forme sournoise de déstabilisation populaire du régime Ouattara.
Akwaba Saint Clair