De Vavoua à Arrah en passant par Sikensi, Divo, Lopou et autres localités où il y a eu affrontements entre les populations et les RFCI, ne faut-il pas y voir un scénario méthodiquement préparé par des extrémistes de l’ex-parti au pouvoir, le FPI ? Demander aux jeunes gens de provoquer les FRCI de sorte qu’en cas de dérapages, ils puissent s’emparer de la décision du président de la République, Alassane Ouattara demandant aux FRCI ‘’de quitter certaines localités’’ pour demander à leur tour l’application de cette décision dans leurs zones. A y voir de près, ces localités qui ont été le théâtre de ces affrontements entre populations et FRCI, sont des zones acquises à la cause du FPI. Donc des terreaux fertiles de la haine. Dans leur dessein de déstabilisation, les fauteurs de trouble ont dans leur ligne de mire, les régions côtières, Grand-Lahou, Fresco et particulièrement, les régions de San-Pedro et du Gboklè (Sassandra). Afin de mieux préparer l’opinion à leurs futures actions, il ne se passe pas de semaine sans que les journaux bleus ne discréditent les Dozos à Sassandra. «Les dozos règnent en maîtres dans les villages et campements de Sassandra, rackettant et brutalisant la population» ou encore : «Un jeune homme assassiné par les Dozos». Surtout qu’ils veulent faire croire que les ‘’Dozos’’ et les FRCI, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Selon des informations qui nous parviennent, ces déstabilisateurs veulent utiliser cette zone côtière et à la fois forestière, zone économiquement riche avec le Port de San Pedro et toutes les grandes régions productrices de cacao, pour y créer une forme d’insécurité qui découragerait les investisseurs. Donnant ainsi un rude coup à la politique de développement enclenchée par le président Ouattara et son gouvernement. On se rappelle que dès la prise de San-Pedro par les FRCI, ce sont de grandes quantités d’armes de guerre qui ont été saisies. Des personnes soutiennent encore que toutes les armes n’ont pas été découvertes et que les FRCI doivent poursuivre leurs recherches. Le maintien de ces soldats gênerait beaucoup leur plan machiavélique. Il est temps que le gouvernement tape du poing sur la table afin que ces provocations à l’encontre des soldats de la République cessent. Et éviter de donner vite raison aux provocateurs qui, à la fin, se font passer pour les victimes.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
SORY BLINTIAKA (Correspondant)