Abidjan - L’audience du procès des ex-dirigeants de la filière café cacao ouverte jeudi pour statuer sur la levée de séquestre des comptes et autres mesures de restrictions, a décidé de renvoyer au 08 mars prochain après que le parquet a indiqué n’avoir reçu aucune demande individuelle de levée du gel des comptes de la part des 23 prévenus.
Dirigeants des ex-structures issues de la libéralisation de la filière café-cacao, notamment le Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao (FDPCC), la Bourse café-cacao (BCC) et l’Autorité de régulation de la filière café-cacao (ARCC), ces 23 personnalités qui bénéficient pour la plupart de la liberté provisoire, sont soupçonnées de "détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque", rappelle-t-on.
La défense a évoqué le fait que ces prévenus, disposant d’une liberté provisoire, devaient tout naturellement avoir accès à leurs biens. Elle a donc plaidé pour une levée, sans conditions, des avoirs, estimant que les prévenus n’avaient plus de moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires, ni assurer la scolarité de leurs enfants.
Le tribunal d’Abidjan a donc renvoyé le procès purement et simplement au 8 mars prochain, le temps d’analyser la plaidoirie de chaque partie, indique-t-on.
Ouvert le 06 septembre 2010, le procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao a connu divers renvoi pour des questions de forme, rappelle-t-on.
Dirigeants des ex-structures issues de la libéralisation de la filière café-cacao, notamment le Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao (FDPCC), la Bourse café-cacao (BCC) et l’Autorité de régulation de la filière café-cacao (ARCC), ces 23 personnalités qui bénéficient pour la plupart de la liberté provisoire, sont soupçonnées de "détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque", rappelle-t-on.
La défense a évoqué le fait que ces prévenus, disposant d’une liberté provisoire, devaient tout naturellement avoir accès à leurs biens. Elle a donc plaidé pour une levée, sans conditions, des avoirs, estimant que les prévenus n’avaient plus de moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires, ni assurer la scolarité de leurs enfants.
Le tribunal d’Abidjan a donc renvoyé le procès purement et simplement au 8 mars prochain, le temps d’analyser la plaidoirie de chaque partie, indique-t-on.
Ouvert le 06 septembre 2010, le procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao a connu divers renvoi pour des questions de forme, rappelle-t-on.