Le mercredi 15 février 2012, le quartier Sicogi 1, du côté de l'église Sainte Trinité, ressemblait à un champs de bataille. Des coups de feu entre bandits et policiers, suite à l'attaque du domicile d'un imam, ont semé la panique chez les riverains. Le bilan est lourd : un fils de l'homme de Dieu et deux malfaiteurs tués. Les policiers ont en outre saisi 2 pistolets automatiques sur les scélérats. La nuit des faits, il est environ 20h, selon les informations de sources concordantes, quand les quidams, au nombre de trois, débarquent au domicile de l'imam D.M. Une fois dans la cour, l'un des deux banditstient l'homme de Dieu en respect avec son arme. Et, il lui intime l'ordre de lui remettre l'argent que son fils, arrivé le même jour, d'Europe, lui a donné. Devant la réticence de l'imam, le bandit menace de l'abattre. Akpoué Kouamé Gautier, fils adoptif de l'homme de Dieu, absent à l'arrivée des quidams se présente à l'entrée de la cour. Dès qu'il pousse le portail, il est surpris par la présence d'un inconnu en arme. Sans se poser la moindre question, Gautier se jette sur l'individu qu'il réussi à désarmer. Le larron qui est avec l'homme de Dieu, au salon, abandonne sa « proie » et vient aux nouvelles après avoir entendu les bruits provenant de la cour. Dès que ce dernier sort, il n'a pas le temps de savoir ce qui se passe qu'il est surpris par un bruit venant du toit. En fait, l'imam qui s'est retrouvé seul au salon a profité pour grimper sur le toit, en passant par l'arrière cour. De la haut, il se saisit d'une brique qui servait à maintenir la toiture en cas de vent violent, qu'il lâche sur la tête du bandit aux prises avec son fils. Le malfaiteur qui s'affaisse est abattu par Gautier avec son propre arme. Au même moment, l’autre quidam tire, lui aussi, sur le fils de l'imam. Entre-temps, selon des témoignages, des policiers de la Dpc en patrouille motorisée dans la zone, alertés par les coups de feu, se rendent sur place. Mais à peine pointent-ils le nez qu'ils sont accueillis par des tirs nourris. Les agents de l'ordre ne se font pas prier pour riposter. Au cours des échanges de tirs, le bandit dans la cour rejoint par le troisième qui, certainement, faisait le guet dans un endroit non éclairé est atteint par balle. Mais, il réussi à prendre la fuite en même temps que son comparse. Plus tard, son corps gisant dans une mare de sang est découvert du côté de la salle des fêtes, à quelques pas de là. Les flics ont saisi 2 pistolets automatiques, sur les bandits abattus. Quant au troisième larron, il a réussi à s'échapper. Des recherches sont en cours.
FOFANA Mambé
FOFANA Mambé