ABIDJAN - Des exportateurs internationaux du cacao de
Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, ont annoncé vendredi à Abidjan le
démarrage du système de vente au coeur de la réforme de la filière, préalable
à un allègement majeur de la dette extérieure du pays.
Dans un communiqué, le Groupe des négociants internationaux (GNI) indique
avoir "décidé dès ce vendredi" d'acheter selon ce mécanisme de "vente
anticipée" par lequel la Côte d'Ivoire vend par avance sur le marché
international la production non encore récoltée de la campagne de l'année
suivante, pour garantir un prix d'achat aux planteurs ivoiriens.
Le GNI, qui affirme représenter 40% des exportations de fèves brunes
ivoiriennes et compte le géant Armajaro, a salué un "compromis satisfaisant" à
l'issue de concertations avec le gouvernement et le Conseil du café-cacao
(CCC), le nouvel organe public de gestion.
Jeudi, le ministre ivoirien de l'Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly
avait salué "l'adhésion progressive des différents opérateurs à ce programme",
qui a ces dernières semaines fait l'objet de tensions avec les exportateurs,
sur fond de baisse des cours mondiaux du cacao.
Le ministre a dit attendre d'un nouveau "comité de suivi" un premier bilan
de la réforme d'ici fin février.
La semaine dernière, une mission de la Banque mondiale (BM) et le ministre
de l'Economie Charles Diby Koffi avaient nié toute divergence entre les
acteurs de la filière, concédant seulement des "discussions techniques" en
cours.
La BM avait souligné à cette occasion que la réduction de la dette
extérieure ivoirienne programmée avec le Fonds monétaire international (FMI)
et attendue dans les prochains mois était liée à la finalisation de la réforme
cacaoyère.
Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, ont annoncé vendredi à Abidjan le
démarrage du système de vente au coeur de la réforme de la filière, préalable
à un allègement majeur de la dette extérieure du pays.
Dans un communiqué, le Groupe des négociants internationaux (GNI) indique
avoir "décidé dès ce vendredi" d'acheter selon ce mécanisme de "vente
anticipée" par lequel la Côte d'Ivoire vend par avance sur le marché
international la production non encore récoltée de la campagne de l'année
suivante, pour garantir un prix d'achat aux planteurs ivoiriens.
Le GNI, qui affirme représenter 40% des exportations de fèves brunes
ivoiriennes et compte le géant Armajaro, a salué un "compromis satisfaisant" à
l'issue de concertations avec le gouvernement et le Conseil du café-cacao
(CCC), le nouvel organe public de gestion.
Jeudi, le ministre ivoirien de l'Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly
avait salué "l'adhésion progressive des différents opérateurs à ce programme",
qui a ces dernières semaines fait l'objet de tensions avec les exportateurs,
sur fond de baisse des cours mondiaux du cacao.
Le ministre a dit attendre d'un nouveau "comité de suivi" un premier bilan
de la réforme d'ici fin février.
La semaine dernière, une mission de la Banque mondiale (BM) et le ministre
de l'Economie Charles Diby Koffi avaient nié toute divergence entre les
acteurs de la filière, concédant seulement des "discussions techniques" en
cours.
La BM avait souligné à cette occasion que la réduction de la dette
extérieure ivoirienne programmée avec le Fonds monétaire international (FMI)
et attendue dans les prochains mois était liée à la finalisation de la réforme
cacaoyère.