Après trois jours de travaux à Grand-Bassam, l’atelier d’actualisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption a livré ses conclusions.
Comme un conclave au Vatican, Méité Sindou attendait avec impatience l’acclamation du rapport final sur les travaux d’actualisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (Pnbglc). Après en avoir pris connaissance, le secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) a noté, samedi à Grand-Bassam, qu’il fonde beaucoup d’espoir sur les résolutions et plan de réforme définis. Pas question que cet important rapport, riches en propositions, aille moisir au fond des tiroirs, comme l’on a l’habitude de le voir. Lors de la cérémonie de clôture, il en a donné l’assurance aux différents acteurs qui ont pris part à l’atelier. Il mettra, dit-il, sa tête à prix, s’il le faut pour leur application. Ce document constitue le cadre stratégique de la mise en place de réformes dans plusieurs secteurs d’activités minées par la corruption, la fraude, le laxisme, etc. Déjà fertile en actions de réformes, le Pnbglc 2010, a juste subi un diagnostic actualisé, une mise à jour des axes stratégiques et la réadaptation d’un plan d’action prioritaire. Cependant, en termes de résolutions, on peut citer, l’harmonisation du statut des organismes de régulation de manière à leur donner une autonomie. Sans cela, ce sera adieu leur efficacité. Les acteurs de l’atelier ont aussi préconisé que le gouvernement développe les partenariats public-privé et vulgarise les fonds communautaires. Il faut encourager, selon eux, l’adhésion des entreprises publiques au code ivoirien de gouvernance d’entreprise et de responsabilité sociétale édité par le secteur privé. Ils n’oublient pas de demander la mise en place d’un pôle d’excellence publique en vue de promouvoir les ressources humaines de qualité. Cela doit impliquer d’une part, le Sngrc pour la conception stratégique, l’Ecole nationale d’administration, pour la formation initiale et la recherche en administration et le Centre d’éducation, pour la formation continue. «Je suis rempli d’espoir, à l’issue de ces travaux», a signifié Méité Sindou. Et d’ajouter ces mots forts de sens et d’espoir: «nous pouvons changer les choses». Il ne doute pas qu’aujourd’hui, la priorité en Côte d’Ivoire demeure la bonne gouvernance. Or, cela ne peut se faire sans un cadre bien défini. Ce que sa structure s’est évertuée à mettre en place. Une des choses qui rassure le secrétaire national, c’est la volonté politique qui anime le président de la République et le Premier ministre. L’environnement est favorable, selon Méité Sindou. «Nous avons (donc) l’année 2012 pour lancer l’essentiel des recommandations avant que le contexte ne change», a-t-il précisé.
Raphaël Tanoh
Comme un conclave au Vatican, Méité Sindou attendait avec impatience l’acclamation du rapport final sur les travaux d’actualisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (Pnbglc). Après en avoir pris connaissance, le secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) a noté, samedi à Grand-Bassam, qu’il fonde beaucoup d’espoir sur les résolutions et plan de réforme définis. Pas question que cet important rapport, riches en propositions, aille moisir au fond des tiroirs, comme l’on a l’habitude de le voir. Lors de la cérémonie de clôture, il en a donné l’assurance aux différents acteurs qui ont pris part à l’atelier. Il mettra, dit-il, sa tête à prix, s’il le faut pour leur application. Ce document constitue le cadre stratégique de la mise en place de réformes dans plusieurs secteurs d’activités minées par la corruption, la fraude, le laxisme, etc. Déjà fertile en actions de réformes, le Pnbglc 2010, a juste subi un diagnostic actualisé, une mise à jour des axes stratégiques et la réadaptation d’un plan d’action prioritaire. Cependant, en termes de résolutions, on peut citer, l’harmonisation du statut des organismes de régulation de manière à leur donner une autonomie. Sans cela, ce sera adieu leur efficacité. Les acteurs de l’atelier ont aussi préconisé que le gouvernement développe les partenariats public-privé et vulgarise les fonds communautaires. Il faut encourager, selon eux, l’adhésion des entreprises publiques au code ivoirien de gouvernance d’entreprise et de responsabilité sociétale édité par le secteur privé. Ils n’oublient pas de demander la mise en place d’un pôle d’excellence publique en vue de promouvoir les ressources humaines de qualité. Cela doit impliquer d’une part, le Sngrc pour la conception stratégique, l’Ecole nationale d’administration, pour la formation initiale et la recherche en administration et le Centre d’éducation, pour la formation continue. «Je suis rempli d’espoir, à l’issue de ces travaux», a signifié Méité Sindou. Et d’ajouter ces mots forts de sens et d’espoir: «nous pouvons changer les choses». Il ne doute pas qu’aujourd’hui, la priorité en Côte d’Ivoire demeure la bonne gouvernance. Or, cela ne peut se faire sans un cadre bien défini. Ce que sa structure s’est évertuée à mettre en place. Une des choses qui rassure le secrétaire national, c’est la volonté politique qui anime le président de la République et le Premier ministre. L’environnement est favorable, selon Méité Sindou. «Nous avons (donc) l’année 2012 pour lancer l’essentiel des recommandations avant que le contexte ne change», a-t-il précisé.
Raphaël Tanoh