La présidente de l’OFFPI, Mme Marie Odette Lorougnon a donné son avis sur le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire, après la crise postélectorale. Elle estime, dans un entretien avec « alerte info », que son parti, le FPI, est debout en dépit de l’arrestation de ses leaders.
«Le FPI est debout, il renaît de ses cendres. L’exemple, c’est le meeting du 21 janvier dernier qui a été perturbé par des pro-Ouattara, n’ayant pas supporté l’extraordinaire mobilisation, parce qu’ils ne vendaient pas trop chère notre peau. Il y en a qui ont même dit, sans être humbles, que le FPI ne pouvait plus mobiliser et que c’était fini pour le parti de Gbagbo, pour Gbagbo lui-même, pour Affi N’Guessan, pour tous ses dirigeants. Nous leur avons montré que nous qui sommes en liberté, nous pouvons faire comme si les autres étaient présents. D’où la mobilisation, dont ils ont eu peur et qu’ils ont perturbée. Mais cela ne nous décourage pas », a indiqué Mme Lorougnon, qui a dévoilé la stratégie du Front populaire ivoirien pour mettre la pression sur le pouvoir Ouattara, afin d’obtenir la libération des détenus LMP. « L’opposition, c’est la bataille verbale. Les autres prennent les armes. Mais, nous, nous comptons sur la parole pour mener notre combat. Avec cette arme, nous avons pu réveiller la majorité de nos militants (…) Nous avons pu sortir tous ceux qui étaient encore cachés, mettre en confiance tous ceux qui fuyaient encore, qui étaient encore tétanisés et traumatisés. Tout le monde sort, il y a des réunions un peu partout aujourd’hui, dans les circonscriptions, dans les communes. Sauf que, les pro-Ouattara empêchent toujours les pro-Gbagbo de se réunir. Mais je vais les rassurer que le travail qu’il y a à faire, c’est celui de l’échange des idées (…) Nous sommes constitutionnalistes et légalistes. Nous nous adressons au chef de l’Etat. Nous sommes un parti de dialogue. C’est pourquoi nous voulons que le pouvoir crée les conditions d’un dialogue franc pour qu’on parle, parce qu’une seule élite ne peut pas développer notre pays et ne peut pas ramener la réconciliation. C’est ensemble qu’on peut réconcilier. Donc, le pouvoir a intérêt à associer l’opposition. Et nous sommes prêts à faire une opposition participative et apaisée», a-t-elle ajouté. La présidente de l’OFFPI reste convaincue que Laurent Gbagbo et le FPI sortiront vainqueurs du procès à la Cour Pénale Internationale. «Ce sont des vérités qui vont se confronter. Le pouvoir pense qu’il a la vérité, nous pensons avec notre leader que nous avons la vérité. Et comme la vérité est de notre côté, nous allons sortir vainqueur. Nous allons triompher de ce procès », assure-t-elle.
D.V
«Le FPI est debout, il renaît de ses cendres. L’exemple, c’est le meeting du 21 janvier dernier qui a été perturbé par des pro-Ouattara, n’ayant pas supporté l’extraordinaire mobilisation, parce qu’ils ne vendaient pas trop chère notre peau. Il y en a qui ont même dit, sans être humbles, que le FPI ne pouvait plus mobiliser et que c’était fini pour le parti de Gbagbo, pour Gbagbo lui-même, pour Affi N’Guessan, pour tous ses dirigeants. Nous leur avons montré que nous qui sommes en liberté, nous pouvons faire comme si les autres étaient présents. D’où la mobilisation, dont ils ont eu peur et qu’ils ont perturbée. Mais cela ne nous décourage pas », a indiqué Mme Lorougnon, qui a dévoilé la stratégie du Front populaire ivoirien pour mettre la pression sur le pouvoir Ouattara, afin d’obtenir la libération des détenus LMP. « L’opposition, c’est la bataille verbale. Les autres prennent les armes. Mais, nous, nous comptons sur la parole pour mener notre combat. Avec cette arme, nous avons pu réveiller la majorité de nos militants (…) Nous avons pu sortir tous ceux qui étaient encore cachés, mettre en confiance tous ceux qui fuyaient encore, qui étaient encore tétanisés et traumatisés. Tout le monde sort, il y a des réunions un peu partout aujourd’hui, dans les circonscriptions, dans les communes. Sauf que, les pro-Ouattara empêchent toujours les pro-Gbagbo de se réunir. Mais je vais les rassurer que le travail qu’il y a à faire, c’est celui de l’échange des idées (…) Nous sommes constitutionnalistes et légalistes. Nous nous adressons au chef de l’Etat. Nous sommes un parti de dialogue. C’est pourquoi nous voulons que le pouvoir crée les conditions d’un dialogue franc pour qu’on parle, parce qu’une seule élite ne peut pas développer notre pays et ne peut pas ramener la réconciliation. C’est ensemble qu’on peut réconcilier. Donc, le pouvoir a intérêt à associer l’opposition. Et nous sommes prêts à faire une opposition participative et apaisée», a-t-elle ajouté. La présidente de l’OFFPI reste convaincue que Laurent Gbagbo et le FPI sortiront vainqueurs du procès à la Cour Pénale Internationale. «Ce sont des vérités qui vont se confronter. Le pouvoir pense qu’il a la vérité, nous pensons avec notre leader que nous avons la vérité. Et comme la vérité est de notre côté, nous allons sortir vainqueur. Nous allons triompher de ce procès », assure-t-elle.
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