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Politique Publié le lundi 20 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Yopougon / En prélude aux municipales - Doukouré Moustapha reçoit le soutien des Amazones de Toutiya

Les amazones de Toutya, du nom de l’orchestre du musicien N’guess Bon Sens, ont manifesté leur gratitude à l’endroit de l’ancien député maire de Yopougon, le docteur Doukouré Moustapha. C’était dans la soirée du vendredi 17 février 2012 dans la caserne des sapeurs pompiers de Yopougon. Pour ces ferventes fanatiques de l’artiste, deux raisons expliquent cette cérémonie d’hommage. La première raison est liée à la carrière de l’artiste. C’est que, ont-elles expliqué, Doukouré Moustapha, alors maire de Yopougon en 1998, fut la personnalité à associer son image à la première sortie de l’orchestre Toutiya, en acceptant le parrainage d’une soirée dansante. La deuxième raison relève d’un acte humanitaire. A en croire l’artiste lui-même, c’est grâce à Doukouré Moustapha qu’il a eu la vie sauve, menacé qu’il était pendant la crise postélectorale. Son bienfaiteur, dit-il, l’a sauvé en octroyant un appartement à sa famille au Nouveau quartier. Toute chose qui justifie l’appel de la présidente des amazones, Yao Rachelle, à ses condisciples. ‘’Doukouré Moustapha est candidat à la mairie. Il revient avec son expérience pour remettre Yopougon sur les rails du développement. Le seul hommage que nous pouvons lui rendre, c’est de le voter massivement le moment venu’’, a-t-elle lancé. L’intéressé lui-même, entre remerciements et acceptation de l’hommage à lui rendu, n’a pas usé de la langue de bois. Dans un bref discours, soutenu par son épouse et par le général Ouasséna Koné, il déclare : ‘’Merci à tous ceux qui ont fait le déplacement. Nous saurons nous en souvenir, parce que j’arrive’’. Il était 22 h 06 quand l’artiste Konan N’guessan Julien dit N’guess Bon sens et le Toutiya distillaient les premières notes de son répertoire avec la chanson « Yadjoua » qui dépeint le rapport de l’homme à l’argent. Celui qui en possède a tous les honneurs et celui qui n’en a pas n’est point considéré.

S. Débailly
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