Le Fpi et ses alliés du Cnrd étaient à leur siège de la cité des arts pour célébrer le 18 février. Une date historique pour le Fpi qui voulait se souvenir d’un jour ‘’triste’’ mais mémorable sur la voie du combat politique. Une occasion aussi pour se projeter dans le futur à un moment critique de l’histoire d’un parti qui a perdu le pouvoir et dont le leader Laurent Gbagbo est loin des siens.
L’ambiance était festive. Plusieurs militants de Yopougon n’ont pu être là en raison d’un grave accident sur l’autoroute du nord qui a isolé Yopougon le temps d’une demi-journée. Cela n’a rien enlevé à la symbolique de l’événement sous haute sécurité. Danses, discours, conférence-débat, projection de film et témoignages étaient au menu. Que peut encore le Fpi en cette période de disette, peuvent se demander des observateurs. Les dignitaires de ce parti ont leur réponse. ‘’Le Fpi ne reculera jamais, il ne rasera jamais les murs, il ne fera jamais profil bas. Il demeurera courtois dans la vérité et accroché avec espoir et détermination à son credo : pour une transition pacifique à la démocratie’’, dixit Laurent Akoun, secrétaire général du parti dans son discours d’ouverture. Celui qui assure, jusqu’au 23 février, l’intérim de Miaka Ouretto, reconnaît que ‘’les rapports de force en défaveur du parti avec la nébuleuse qui gouverne le monde, rendent les choses difficiles’’. Mais point n’est besoin de se résigner, se convainc-t-il. Pour Laurent Akoun, il faut exploiter toutes les voies légales qui peuvent exister dans le conglomérat en face et inverser la tendance. ‘’Le Fpi n’a pas le choix’’, martèle-t-il. Pour l’ancien député d’Alépé, le 18 février est un moment de réflexion individuelle et collective mais aussi un moment de grande interrogation sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Le professeur Dédi Séri, sociologue et responsable de la cellulle universitaire du parti, ira plus loin dans sa conférence qui a suivi, après avoir trouvé des similitudes entre le 18 février 1992 et le 11 avril 2011. Pour lui ces deux dates reflètent ‘’le désir d’éternité oligarchique’’. C’est selon lui, la volonté du Pdci hier et le Rhdp aujourd’hui, de gouverner seul et donc sans partage et éternellement. Et de conclure, qu’il y a péril avant de s’interroger : ‘’que faire pour conjurer le péril national ?’’. A cette problématique, le sociologue donne une orientation : ‘’nous devons aussi bien en interne qu’à l’échelle internationale, continuer de susciter et consolider des rapprochements objectifs dictés par le nouveau contexte’’. En clair le Fpi veut se faire des alliés surs.
S.Débailly
L’ambiance était festive. Plusieurs militants de Yopougon n’ont pu être là en raison d’un grave accident sur l’autoroute du nord qui a isolé Yopougon le temps d’une demi-journée. Cela n’a rien enlevé à la symbolique de l’événement sous haute sécurité. Danses, discours, conférence-débat, projection de film et témoignages étaient au menu. Que peut encore le Fpi en cette période de disette, peuvent se demander des observateurs. Les dignitaires de ce parti ont leur réponse. ‘’Le Fpi ne reculera jamais, il ne rasera jamais les murs, il ne fera jamais profil bas. Il demeurera courtois dans la vérité et accroché avec espoir et détermination à son credo : pour une transition pacifique à la démocratie’’, dixit Laurent Akoun, secrétaire général du parti dans son discours d’ouverture. Celui qui assure, jusqu’au 23 février, l’intérim de Miaka Ouretto, reconnaît que ‘’les rapports de force en défaveur du parti avec la nébuleuse qui gouverne le monde, rendent les choses difficiles’’. Mais point n’est besoin de se résigner, se convainc-t-il. Pour Laurent Akoun, il faut exploiter toutes les voies légales qui peuvent exister dans le conglomérat en face et inverser la tendance. ‘’Le Fpi n’a pas le choix’’, martèle-t-il. Pour l’ancien député d’Alépé, le 18 février est un moment de réflexion individuelle et collective mais aussi un moment de grande interrogation sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Le professeur Dédi Séri, sociologue et responsable de la cellulle universitaire du parti, ira plus loin dans sa conférence qui a suivi, après avoir trouvé des similitudes entre le 18 février 1992 et le 11 avril 2011. Pour lui ces deux dates reflètent ‘’le désir d’éternité oligarchique’’. C’est selon lui, la volonté du Pdci hier et le Rhdp aujourd’hui, de gouverner seul et donc sans partage et éternellement. Et de conclure, qu’il y a péril avant de s’interroger : ‘’que faire pour conjurer le péril national ?’’. A cette problématique, le sociologue donne une orientation : ‘’nous devons aussi bien en interne qu’à l’échelle internationale, continuer de susciter et consolider des rapprochements objectifs dictés par le nouveau contexte’’. En clair le Fpi veut se faire des alliés surs.
S.Débailly