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International Publié le mercredi 22 février 2012 | Nord-Sud

Présidentielle du 26 février au Sénégal De sérieuses menaces sur le scrutin

© Nord-Sud Par DR
Coopération : le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade répond à l`invitation de son homologue ivoirien
Photo d`archives: la famille Wade
Les Sénégalais ne se bousculent pas pour retirer leurs cartes d’électeur. A trois jours de la date limite du retrait, le document exigé pour prendre part au vote du 26 février traîne en grand nombre dans les mairies. Faisant craindre un fort taux d’abstention.

En dehors des violences pré-électorales qui font rage dans les rues de Dakar et de plusieurs autres villes, l’abstention menace sérieusement les élections du 26 février au Sénégal. «Obligatoire pour voter le jour du scrutin, la carte d'électeur doit être retirée au plus tard le 25 février», rappelle le ministère chargé des Elections. Mais à 3 jours de cette échéance, plusieurs sources contactées sur place indiquent que des cartes d’électeurs se comptent encore, en grand nombre, dans les lieux de retraits, c’est-à-dire les mairies. Leurs propriétaires tardent à les récupérer, au grand dam des distributeurs, qui se tournent les pouces. Une raison suffisante pour faire dire à plusieurs observateurs qu’une des nombreuses inconnues de ces élections sera le taux de participation. Le 6 février, le ministre sénégalais chargé des Elections, Cheikh Guèye, a assuré que le scrutin du 26 février ne connaîtra aucun "couac" logistique, le matériel nécessaire pour le vote étant déjà réceptionné et en grande partie distribué. Les Sénégalais vont-ils se rendre dans les 11.904 bureaux de vote repartis sur le territoire national ? Selon les chiffres du ministère cité plus haut, le fichier électoral compte "5.307.962 électeurs au Sénégal et à l'étranger". Jusqu’à hier, on ne disposait d’aucun chiffre officiel de l'évolution de l'état de distribution des cartes d'électeur. Les citoyens sénégalais semblent pourtant résignés. Si certains pensent qu’il faut retirer sa carte et sanctionner le président sortant par les urnes, d’autres par contre, estiment que s’il y a vote, il ne servira à rien, Abdoulaye Wade ayant déjà muri le plan de sa victoire, comme celle de la validation de sa candidature. Pour la population donc, il est beaucoup plus important, aujourd’hui, de combattre la candidature de Wade, que d’aller retirer une carte qui ne servira à rien. Les responsables libéraux de la Zone nord et les membres de la coalition des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012) ont beau jeu d’inciter, dimanche, les militants et sympathisants libéraux à aller retirer leur carte d’électeur en vue de réélire leur candidat Abdoulaye Wade. Au total, 14 candidats ont été autorisés à se présenter, dont le président sortant Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007. Les militaires et paramilitaires ont voté samedi et dimanche, une semaine avant les civils.


Bakayoko Youssouf
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