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Société Publié le jeudi 23 février 2012 | Le Patriote

Attaque de Zriglo / Deux suspects arrêtés hier

© Le Patriote Par Emma
Le dernier bastion des patisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont frappé fort hier. Après l’attaque perpétrée par un commando dans la nuit du lundi à mardi dans un campement non loin du village de Zriglo dans la région de Taï, les FRCI ont mené une contre-offensive dans la forêt de Taï où sont arrivés les assaillants. Après plusieurs heures de chasse à l’homme dans la forêt dense du parc national de Taï, les éléments du commandant Coulibaly Moussa dit « Moses » sont parvenus à débusquer deux individus suspects. Au cours de l’opération de ratissage, les échanges de tirs ont fait un blessé grave dans le rang des suspects. L’opération a été faite avec l’appui aérien des forces de l’ONUCI. Avant le début de l’opération, l’armée a demandé aux paysans qui opèrent clandestinement dans le parc de vider les lieux. Cette décision a beaucoup aidé le commandant Coulibaly Moussa, responsable militaire de la région et ses hommes dans leurs manœuvres. Les deux suspects sont actuellement entre les mains des FRCI. Pour les besoins de l’enquête, les autorités militaires n’ont pas voulu donner l’identité des deux suspects capturés. Mais des sources proches du dossier révèlent qu’ils ont commencé à se mettre à table. La hiérarchie des FRCI reste optimiste pour la suite des événements. Car, selon une source militaire, les deux suspects ont donné beaucoup de renseignements sur leurs complices et les mouvements entre les deux frontières des mercenaires libériens et miliciens proches de l’ancien régime qui pullulent dans le parc national de Taï. Pour l’heure, malgré la présence remarquée des FRCI et des casques bleus de l’ONUCI, les populations sont encore sous le choc. Certains habitants du village ont dénoncé l’absence d’un camp militaire dans cette zone dont la complexité favorise les incursions sauvages des chiens de guerre de part et d’autre des deux frontières. D’autres déplorent le fait que ce soit chaque fois après une attaque que les troupes onusiennes et l’armée opèrent des patrouilles dans la zone. Les populations interrogées souhaitent que les mesures sécuritaires dans la zone soient renforcées et cela de façon permanente.

Jean-Claude Coulibaly
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