Le Général de Division SOUMAÏLA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général (CEMG) des FRCI, vient de participer activement à la réunion préparatoire d’urgence de la Session du Comité des Chefs d’Etat-Major (CCEM) de la CEDEAO à ABUJA en République Fédérale du NIGERIA.
En faisant de la sécurité, une des priorités de son mandat, après son plébiscite par ses pairs, à la tête de la CEDEAO à ABUJA les 16 et 17 février dernier, le Président Alassane OUATTARA, en bonne intelligence, a instruit les Chefs d’Etat-Major des Armées des pays membres de lui faire des recommandations pour juguler la résurgence inquiétante de l’insécurité généralisée dans la sous-région.
Pendant deux jours, les Chefs d’Etat-Major des Armées de la CEDEAO se sont réunis à ABUJA à l’initiative des Chefs d’Etats et de gouvernement de leurs pays respectifs.
En s’accordant sur les différents points de leurs réflexions à l’ordre du jour à ABUJA, les CEMA ont voulu répondre urgemment à l’attente des préoccupations du nouveau Président de l’Institution sous régionale, pour relever les énormes défis de déstabilisation de la région.
En effet, après son accession à la tête de l’importante organisation sous régionale, SEM Alassane OUATTARA déclarait ceci : ’’ Notre sous-région fait face à de nouvelles menaces qui entrainent la résurgence des conflits anciens, fragilisent des pans entiers de nos sociétés et menacent nos capacités de défense. C’est le lieu d’appeler à la définition d’une politique de défense commune, à la mutualisation de nos moyens afin de juguler la poussée du terrorisme de reprendre le contrôle de nos côtes livrées à la piraterie maritime et contenir les flux d’armes qui aggravent la criminalité, le grand banditisme’’.
C’est pour répondre à cet appel pressant que les CEMA ont fait quelques recommandations au cours de la réunion préparatoire d’urgence qui vient de se tenir au siège exécutif de la CEDEAO en terre nigériane et qui se résument comme suit:
SITUATION SECURITAIRE DANS LA REGION DU SAHEL
Les actions politiques à mener
Proposer une condamnation politique formelle et très forte par la CEDEAO, jusqu’au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des atrocités commises par les rebelle appuyées par AQMI sur les prisonniers maliens;
Tenter la médiation politique pour amener au désarmement des combattants ;
Impliquer les gouvernements de l’Algérie et de la Mauritanie dans le règlement de la crise en les invitant à titre d’observateur leurs Chefs d’Etat-Major des Armées à la prochaine réunion qui se tiendra en Côte d’Ivoire.
Soutien militaire et logistique par la CEDEAO :
Fournir un soutien logistique et financier au Mali pour faire face à la situation ;
Apporter une aide militaire urgente au Mali par le renforcement de son aviation, son armement, son équipement et sa logistique;
Permettre l’implication de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) pour soutenir les Forces Armées Maliennes ;
Etablir une coopération urgente entre les pays frontaliers au Mali pour le contrôle des routes de trafic de tous ordres et couper le ravitaillement des forces rebelles ;
Renforcer l’échange de renseignements entre les pays de la CEDEAO ;
Renforcer les capacités nationales à faire face aux défis sécuritaires urgents, avec le soutien à la formation et à l’entrainement des troupes par la CEDEAO ;
Renforcer l’aide humanitaire pour faciliter le retour rapide des réfugiés ;
Renforcer la coopération et fédérer la synergie des efforts pour mieux contrôler le trafic des armes et munitions, afin de lutter efficacement contre BOKO HARAM ;
Soutien militaire et logistique au niveau bilatéral :
Renforcer la coopération entre le Niger et le Nigéria pour une meilleure lutte contre BOKO HARAM;
Inviter le Cameroun à se joindre à l’opération conjointe de lutte contre BOKO HARAM.
SITUATION SECURITAIRE DANS LE GOLFE DE GUINEE
Les Chefs d’Etat-Major ont fait plusieurs recommandations dont les principales consistent à :
Mettre en place une structure institutionnelle et administrative responsable de la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité maritime;
Identifier et initier une forme de collaboration de l’autorité administrative disposant du pouvoir de police administrative dans le domaine de sécurité maritime et faciliter le partage d’informations;
Mettre en place un programme de formation mutualisée au niveau régional pour renforcer la chaine opérationnelle régionale;
Organiser des patrouilles et exercices conjoints dans les zones de responsabilité partagées au niveau régional, en étroite collaboration avec la CEDEAO.
Il est bon de signaler qu’à cette rencontre, M. JAMES VICTOR GBEHO, président en exercice de la CEDEAO a honoré de sa présence à la fin des travaux à huis clos de nos hautes autorités militaires ; pour faire partager son attente et prodiguer des conseils. Il a souligné l’importance qu’il attache à cette réunion d’urgence, aux conclusions et recommandations de leurs réflexions. Il a profité de l’occasion pour féliciter et encourager le Général de Division SOUMAÏLA BAKAYOKO de Côte d’Ivoire qui devra désormais présider aux destinées du Comité des Chefs d’Etat-Major de la CEDEAO. Il a enfin réitéré toute sa reconnaissance à SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire et révélé l’importance accordée à la lutte contre l’insécurité dans la zone du SAHEL et plus particulièrement au MALI et au NIGER.
Le Chef d’Etat-major Général du NIGERIA, Vice Admiral OS Ibrahim, Président en exercice sortant du CCEM, après avoir reçu la motion de félicitations de ses pairs pour le travail accompli au cours de son mandat, s’est réjoui du passage du témoin à son successeur de Côte d’Ivoire, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO.
Le Général BAKAKYOKO a pour sa part, pris acte des nouvelles responsabilités qu’il devra assumer avec abnégation, sans avoir oublié d’apprécier le climat de fraternité, les fructueux échanges et réflexions qui ont prévalu au cours de cette réunion d’ABUJA et dont les recommandations seront soumises au Président en exercice de la CEDEAO à la prochaine session prévue au mois de mars en Côte d’Ivoire.
La délégation ivoirienne conduite par le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des FRCI, était composée du Capitaine de Vaisseau-major DJAKARIDJA KONATE, Commandant la Marine nationale (COMAR) et du Colonel CHERIF Moussa, Chef de la Division-Emploi-Opérations de l’Etat Major Général.
Source: BIPA Etat-Major Général FRCI
CV KAKA’O Chef BIPA/EMG-FRCI
En faisant de la sécurité, une des priorités de son mandat, après son plébiscite par ses pairs, à la tête de la CEDEAO à ABUJA les 16 et 17 février dernier, le Président Alassane OUATTARA, en bonne intelligence, a instruit les Chefs d’Etat-Major des Armées des pays membres de lui faire des recommandations pour juguler la résurgence inquiétante de l’insécurité généralisée dans la sous-région.
Pendant deux jours, les Chefs d’Etat-Major des Armées de la CEDEAO se sont réunis à ABUJA à l’initiative des Chefs d’Etats et de gouvernement de leurs pays respectifs.
En s’accordant sur les différents points de leurs réflexions à l’ordre du jour à ABUJA, les CEMA ont voulu répondre urgemment à l’attente des préoccupations du nouveau Président de l’Institution sous régionale, pour relever les énormes défis de déstabilisation de la région.
En effet, après son accession à la tête de l’importante organisation sous régionale, SEM Alassane OUATTARA déclarait ceci : ’’ Notre sous-région fait face à de nouvelles menaces qui entrainent la résurgence des conflits anciens, fragilisent des pans entiers de nos sociétés et menacent nos capacités de défense. C’est le lieu d’appeler à la définition d’une politique de défense commune, à la mutualisation de nos moyens afin de juguler la poussée du terrorisme de reprendre le contrôle de nos côtes livrées à la piraterie maritime et contenir les flux d’armes qui aggravent la criminalité, le grand banditisme’’.
C’est pour répondre à cet appel pressant que les CEMA ont fait quelques recommandations au cours de la réunion préparatoire d’urgence qui vient de se tenir au siège exécutif de la CEDEAO en terre nigériane et qui se résument comme suit:
SITUATION SECURITAIRE DANS LA REGION DU SAHEL
Les actions politiques à mener
Proposer une condamnation politique formelle et très forte par la CEDEAO, jusqu’au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des atrocités commises par les rebelle appuyées par AQMI sur les prisonniers maliens;
Tenter la médiation politique pour amener au désarmement des combattants ;
Impliquer les gouvernements de l’Algérie et de la Mauritanie dans le règlement de la crise en les invitant à titre d’observateur leurs Chefs d’Etat-Major des Armées à la prochaine réunion qui se tiendra en Côte d’Ivoire.
Soutien militaire et logistique par la CEDEAO :
Fournir un soutien logistique et financier au Mali pour faire face à la situation ;
Apporter une aide militaire urgente au Mali par le renforcement de son aviation, son armement, son équipement et sa logistique;
Permettre l’implication de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) pour soutenir les Forces Armées Maliennes ;
Etablir une coopération urgente entre les pays frontaliers au Mali pour le contrôle des routes de trafic de tous ordres et couper le ravitaillement des forces rebelles ;
Renforcer l’échange de renseignements entre les pays de la CEDEAO ;
Renforcer les capacités nationales à faire face aux défis sécuritaires urgents, avec le soutien à la formation et à l’entrainement des troupes par la CEDEAO ;
Renforcer l’aide humanitaire pour faciliter le retour rapide des réfugiés ;
Renforcer la coopération et fédérer la synergie des efforts pour mieux contrôler le trafic des armes et munitions, afin de lutter efficacement contre BOKO HARAM ;
Soutien militaire et logistique au niveau bilatéral :
Renforcer la coopération entre le Niger et le Nigéria pour une meilleure lutte contre BOKO HARAM;
Inviter le Cameroun à se joindre à l’opération conjointe de lutte contre BOKO HARAM.
SITUATION SECURITAIRE DANS LE GOLFE DE GUINEE
Les Chefs d’Etat-Major ont fait plusieurs recommandations dont les principales consistent à :
Mettre en place une structure institutionnelle et administrative responsable de la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité maritime;
Identifier et initier une forme de collaboration de l’autorité administrative disposant du pouvoir de police administrative dans le domaine de sécurité maritime et faciliter le partage d’informations;
Mettre en place un programme de formation mutualisée au niveau régional pour renforcer la chaine opérationnelle régionale;
Organiser des patrouilles et exercices conjoints dans les zones de responsabilité partagées au niveau régional, en étroite collaboration avec la CEDEAO.
Il est bon de signaler qu’à cette rencontre, M. JAMES VICTOR GBEHO, président en exercice de la CEDEAO a honoré de sa présence à la fin des travaux à huis clos de nos hautes autorités militaires ; pour faire partager son attente et prodiguer des conseils. Il a souligné l’importance qu’il attache à cette réunion d’urgence, aux conclusions et recommandations de leurs réflexions. Il a profité de l’occasion pour féliciter et encourager le Général de Division SOUMAÏLA BAKAYOKO de Côte d’Ivoire qui devra désormais présider aux destinées du Comité des Chefs d’Etat-Major de la CEDEAO. Il a enfin réitéré toute sa reconnaissance à SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire et révélé l’importance accordée à la lutte contre l’insécurité dans la zone du SAHEL et plus particulièrement au MALI et au NIGER.
Le Chef d’Etat-major Général du NIGERIA, Vice Admiral OS Ibrahim, Président en exercice sortant du CCEM, après avoir reçu la motion de félicitations de ses pairs pour le travail accompli au cours de son mandat, s’est réjoui du passage du témoin à son successeur de Côte d’Ivoire, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO.
Le Général BAKAKYOKO a pour sa part, pris acte des nouvelles responsabilités qu’il devra assumer avec abnégation, sans avoir oublié d’apprécier le climat de fraternité, les fructueux échanges et réflexions qui ont prévalu au cours de cette réunion d’ABUJA et dont les recommandations seront soumises au Président en exercice de la CEDEAO à la prochaine session prévue au mois de mars en Côte d’Ivoire.
La délégation ivoirienne conduite par le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des FRCI, était composée du Capitaine de Vaisseau-major DJAKARIDJA KONATE, Commandant la Marine nationale (COMAR) et du Colonel CHERIF Moussa, Chef de la Division-Emploi-Opérations de l’Etat Major Général.
Source: BIPA Etat-Major Général FRCI
CV KAKA’O Chef BIPA/EMG-FRCI
